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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Reportage : SATIS 1996
(Article écrit par Thierry Lamblot et extrait d'Amiga News - décembre 1996)
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Le numérique est partout. Le Salon des Techniques de l'Image et du Son (SATIS) se déroulait au Parc des Expositions Porte de
Versailles à Paris du 22 au 25 octobre. Cette année encore, les professionnels et amateurs de tout poil se pressaient à la
rencontre des technologies de demain. Et ils n'allaient pas être décus. Le salon 1996 venait confirmer la tendance du
SATIS 1995 : le numérique était partout omniprésent. Le nombre de participants et la surface
occupée ont connu une augmentation de 30% par rapport à l'année précédente.
La vidéo : les géants actuels
Dès votre arrivée au salon vous sentiez la présence de la technologie de pointe grâce à la présence en extérieur d'un écran
géant plein jour et à la présentation par "Planning Camera" de Steadicam et de Steadicar (voiture travelling). On ne pouvait
bien sûr pas manquer le stand de Sony qui à l'instar de Panasonic, JVC et autres présentait toute sa gamme pro. Bien entendu
Sony ne présentait pas son caméscope "grand public" DCR VX 9000 (on ne mélange pas les genres) mais il était tout de même
possible de le palper sur d'autres stands (celui d'International Vidéo par exemple). Je rappelle que ce caméscope d'épaule
Tri CCD est une déclinaison du modèle DCR-VX-1000 et qu'il utilise les grandes cassettes DV (numérique).
Écran géant
Plateau Sony
Il était cependant possible de découvrir un nouveau caméscope Tri CCD au format DVCam et portant le nom DSR 200P. Ce caméscope
sera commercialisé à partir du printemps 1997 pour un prix oscillant entre 40 000 et 45 000 FF HT soit à peu près le tarif de
vente d'une EVW 300. Hélas, Sony n'a pas inclus de bague de zoom manuel sur ce modèle... De son côté Panasonic présentait le
concurrent direct de ce modèle mais en DVC Pro pour un prix de 48000 FF HT. La lutte sera chaude pour la conquête du marché
institutionnel...
Panasonic
Panasonic présentait son banc de montage portable AJLT.75 qui venait d'être primé en obtenant le SatisFecit ; on n'était pas
peu fier de cette distinction sur le stand Panasonic. Côté montage, j'ai suivi avec grand intérêt la présentation d'une
version bêta d'une station de montage hybride, chez Sony, nommée Edit-Station ES-7. Cet ensemble utilisé sous Windows NT permet
de piloter jusqu'à trois lecteurs et un enregistreur en DVCam en ayant accès à 250 effets de transition en temps réel.
J'ai été très impressionné par la présentation par Canon de deux caméras reliées à des écrans de contrôle et soumises à des
vibrations plus que parkinsoniennes. L'une d'elle était munie d'un stabilisateur optique et la différence de stabilité d'images
était assez étonnante.
Canon
J'ai été aussi un peu intrigué par les écrans présentés par la Centrale du Moniteur. Du minuscule au grand écran et dans des
finitions différentes. Il faut savoir que certains de leurs écrans acceptent le 15 kHz et devraient laisser passer les modes Amiga.
L'infographie
Face à face se trouvaient Fast et Miro qui présentaient la carte AV Master pour le premier et la nouvelle Miro DC 30 pour le second.
Ces deux cartes sont ce qui se fait de mieux dans le monde PC pour le montage virtuel, pour un prix ne dépassant pas les 10 000 FF
(tarif carte). A noter que j'ai appris que, depuis le 24 octobre, il serait possible d'utiliser des partitions supérieures à 2 Go
sous Windows 95 (à vérifier). Le face à face des deux concurrents présentait l'avantage pour les amateurs et institutionnels de
comparer les deux produits en n'effectuant que quelques mètres.
Quelques mètres plus loin, CIS présentait le PVR. Celui-ci s'est enrichi, et il est possible de lui ajouter la carte F/X 3500.
Elle permet de réduire de façon très importante les temps de calculs de transitions au cours des montages réalisés sous Speed
Razor et Adobe Premiere. Un boîtier appelé PVR 422 autorise le contrôle d'un magnétoscope à partir du PVR.
Juste à côté, était
présenté Scala Multimedia MM100 (pour PC) et aussi la toute dernière mouture de TVPaint : TVPaint Animation. Il s'agissait
d'une version bêta de la version 4 et qui était présenté par son créateur, Hervé Adam. Ce logiciel reprend évidemment les
fonctions graphiques qu'on lui connaît, mais également, et c'est là que réside la nouveauté, permet la gestion de brosses et
brosses-anims un peu à la façon Deluxe Paint, la puissance en plus. Les télévisions auront la possibilité de réaliser des
logos et flying-logos du plus bel effet en un temps record. A noter qu'il est possible d'interfacer TVPaint Animation avec le
PVR. Commercialisation prévue fin 1996. Il n'est hélas pas prévu de développer ce programme sur Amiga pour l'instant.
A côté de TVPaint, Animation tournait LightWave 3D, version 5 (tourner, le mot est faible). J'utilise la version 4 de LightWave
sur mon 4000, et je dois dire que j'ai été estomaqué par l'évolution du logiciel : 200 nouvelles fonctions intégrées, gestion
de l'OpenGL (affichage des objets dans leur forme finale dans le modeleur comme dans le layout), modification et déplacement
des textures en temps réel dans le modeleur, métamation (gestion des métaformes : création des formes organiques très simplement), etc.
LightWave tournait sous Windows NT sur une machine équipée d'un biprocesseur Pentium Pro 200 et de 132 Mo de mémoire :
une fusée. Il faut préciser qu'une version est prévue d'ici la fin de l'année pour le Power Mac et certainement dans les mêmes
délais sur Amiga. Il m'a cependant été impossible de savoir ce que contiendrait la version 5 sur Amiga (OpenGL or not OpenGL).
Quand David battra Goliath
Enfin, j'ai gardé le meilleur pour la fin : la présence de l'Amiga et de son cousin DraCo grâce à DeltaGraph'X. Gerd-René Schmidt
et Jean-Marie Granger proposaient des démonstrations du DraCo avec sa carte DraCo Motion et aussi une version bêta de MovieShop 4
toute en couleurs. L'aspect du logiciel ainsi refaite, offre une bien meilleure convivialité et une ergonomie appréciable.
DraCo
Était également présenté pour la première fois, le DraCo Wheel, petit pupitre de montage permettant de contrôler le DraCo
pendant les opérations de montage. Celui-ci s'avère très pratique pour éditer les séquences, les effacer ou les copier, etc.
Il m'a également été confié qu'une nouvelle carte graphique sous CyberGraphX viendrait remplacer la carte actuelle sur le DraCo.
Enfin, la carte DEC Alpha (à 300 MHz) est attendue pour la fin de l'année (Bruce Lepper : pas sûr, voir page
actualité). Cette carte permettra d'optimiser les temps de calculs des transitions dans Movie Shop. Des accords ont déjà été
passés entre MacroSystem et ProDAD afin que les logiciels tirent partie de la carte DEC Alpha. Croisons les doigts afin que cette
tendance se généralise (please, NewTek, read me !).
MacroSystem a réalisé un gros travail en peu de temps, et le DraCo pourrait bien devenir l'Amiga de demain. De l'Amiga il y en
avait aussi bien sûr, puisque DeltaGraph'X effectuait des démonstrations de Scala sur un Amiga 1200 équipé d'une carte Blizzard
1260, d'un TBC et d'un genlock Sirius. Il était également possible de voir tourner TVPaint 3.6, associé à une tablette graphique
Wacom ArtPad.
L'excellent logiciel de ProDAD, Monument Designer, était aussi de la partie. Grâce à ce programme, il est possible de positionner
des sources lumineuses de façon à affecter les titres. A noter que ce logiciel a fait l'objet d'une francisation par DeltaGraph'X.
Conclusion
Que retenir de ce SATIS 1996 ? Je pense personnellement que cette année était un bon "cru". Un salon en extension. La prise d'assaut
des différents marchés par le numérique. J'y ai trouvé la présence des amateurs très importante ; la présence de Miro et Fast avec
leurs cartes Miro DC 30 et AV Master n'y est certainement pas étrangère. Il me paraît aussi primordial qu'à une étape cruciale
marquée par le choix et la définition des standards de demain, le grand public puisse faire part de ses envies. Il offre un marché
énorme et il serait dommage de le négliger à une époque tant marquée par le chômage.
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