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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : La prise de son
(Article écrit par Rémi Moréda et extrait d'Amiga News - novembre 1996)
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La prise de son est une étape capitale pour la réussite d'une bonne sonorisation. Il faut par conséquent apporter un grand soin
à sa réalisation. Il n'y a pas de recette miracle car chaque son pour être parfait devrait être pris d'une manière différente.
Je vais vous donner quelques éléments afin de vous permettre de réaliser au mieux vos prises de son.
Le microphone
Le premier élément de la chaîne est souvent le microphone.
Il s'agit d'un élément extrêmement important, et son choix peut être déterminant. Pour choisir quel type de microphone il faut
utiliser il faut tenir compte de l'intensité du son que l'on veut enregistrer et de sa fréquence :
- Le premier élément est la pression acoustique. Si le son est de forte intensité tel que le son d'une trompette ou d'un
saxophone qui peut atteindre 100 db (décibels), il faudra alors utiliser un microphone supportant une pression acoustique
élevée (supérieure à 100 db) afin d'éviter un dépassement du seuil de tolérance du microphone qui entraîne une distorsion
du son résultant. Vous devrez tenir compte de ce paramètre pour choisir votre micro et choisir la distance séparant la source
sonore du micro, l'intensité d'un son diminuant avec l'éloignement.
- Le deuxième point est la bande passante utile. Elle s'exprime en hertz (Hz) et détermine la capacité du micro à restituer
la fréquence du son qu'il reçoit. Ceci vous permet, par exemple, par le choix du micro de sélectionner certaines fréquences
et pas d'autres. Exemple, la gamme de fréquence des notes d'une guitare acoustique est de 82 à 880 Hz. Vous choisirez alors
une bande passante débutant à 80 Hz afin d'englober les graves.
Si vous souhaitez acquérir un micro unique, le meilleur choix portera sur un micro à bande passante de 50 à 18 000 Hz (une
fréquence haute correspond à un son aigu).
- Le dernier point est la directivité. Il existe des unidirectionnels cardioïdes ou encore des omnidirectionnels...
Cette donnée indique la zone ou le micro capte les sons. Un omnidirectionnel captera tous les sons environnants, alors qu'un
unidirectionnel cardioïde se limitera aux sons situés devant le micro selon une zone précise qui se rétrécit s'il s'agit d'un
supercardioïde ou d'un hypercardioïde. Si vous souhaitez faire des prises de sons d'ambiances extérieures l'omnidirectionnel
est le plus adapté. Dans une pièce close le meilleur choix est un unidirectionnel. Il s'agira d'un micro dynamique qui est à
bobine (les moins chers). Pour utiliser le micro vous prendrez un pied ou un petit trépied afin de ne pas tenir le micro à la
main, car tout frottement provoque un bruit parasite. Si vous enregistrez des voix, une bonnette de protection pour le microphone
vous permettra de limiter les bruits de souffle.
Vous êtes à présent en mesure de choisir un micro.
La table de mixage
Il s'agit du deuxième maillon de la chaîne.
Quelle que soit votre type d'utilisation, c'est-à-dire que vous numérisez par branchement direct à partir d'une sortie audio
(synthé, CD, sortie ampli...) ou à partir d'une prise de son micro, il est préférable de passer par une table de mixage. Pour
qu'un échantillon soit de bonne qualité il faut qu'il ait une amplitude maximum, ceci se traduit sur l'écran par un échantillon
dont la représentation graphique occupe toute la hauteur de la fenêtre. Il ne faut pas pour autant saturer, c'est-à-dire
avoir des pointes coupées sur la représentation, qui correspondent à des moments ou le signal est trop fort. Pour permettre de
régler au mieux le niveau d'entrer, le moyen le moins onéreux est une table de mixage, qui vous permet de préamplifier une
source sonore afin d'obtenir une amplitude maximum ou d'atténuer cette source afin d'éviter la saturation. On peut de plus faire
varier le niveau d'entrer au cours de l'enregistrement. Dernier point, un signal trop fort peut endommager votre échantillonneur,
la table de mixage sert également de protecteur.
En bref...
Les derniers maillons sont l'échantillonneur et le logiciel de numérisation. Je ne m'étendrai pas sur ce sujet étant donné que de
nombreux tests ont été réalisé sur Amiga News, rappelons simplement DSS+ et MegaloSound pour les
8 bits et la Toccata pour la 16 bits. Le choix de la fréquence de numérisation est important, plus la
fréquence est haute, meilleur est le résultat. Je vous conseille une fréquence de 22 kHz. Dans tous les cas ne descendez pas
en dessous de 8 kHz.
Pour réussir votre prise de son, placez-vous dans des conditions telles que le son qui vous intéresse est largement dominant.
Évitez toute saturation aussi bien du micro que de la numérisation. Pour cela, aidez-vous des indicateurs de la table de mixage
ou du mode Monitor des logiciels de numérisation qui vous permettront de régler au mieux le niveau d'entrée, et la distance
micro/source sonore. L'idéal est de tout réaliser en intérieur dans un lieu clos (comme en studio). Il faut alors savoir faire
jouer votre imagination afin de trouver comment imiter à l'aide d'accessoires un son particulier, ce qui vous évitera bien des
déplacements. Pensez aux studios de sonorisation qui font du tonnerre avec une plaque de tôle.
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