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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Ports Of Call
(Article écrit par Pierre-Laurent et extrait d'A-News (Amiga News) - novembre 1988)
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Chaussant ma casquette de capitaine, je m'installai à bord de mon pneumatique orange judicieusement installé dans ma
baignoire afin de tester l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur logiciel actuellement disponible sur Amiga.
Ports Of Call est une simulation de transport maritime réalisée par Monsieur Aegis. Vous devez acheter des navires de
différents tonnages puis choisir vos frets afin de les livrer dans les plus grands ports du monde. Le programme commence
par une présentation somptueuse (les graphismes superbes du programme sont du père Sachs, qui a notamment créé ceux de Defender
Of The Crown...). Après avoir entré le mot de passe de la protection (eh les éditeurs, faudrait arrêter le coup du mot que l'on
trouve sur le mode d'emploi en faisant trois pas à gauche, huit cent soixante-quatorze mille au sud, et un vers le frigo :
c'est "chiant" !), on choisit son temps de durée du jeu, puis le nombre de joueurs, et enfin on envoie les noms de baptême
et son port d'attache.
Les choix
Les choix du joueur sont nombreux. Tout d'abord, le marchand de bateaux, là où vous vous trouvez en commençant le jeu.
Immeuble cossu dans la banlieue de Londres (quoi qu'est-ce que j'en sais si c'est à Londres ? Ben, ce n'est pas une case
abandonnée au Mali ! Alors on se tait quand je dicte mes articles) dans lequel on prend un ascenseur
pour accéder à l'étage correspondant au navire que l'on souhaite acquérir (épaves flottantes, bateaux, flous des mers) ou
bien au service de vente des navires.
Un autre choix est l'accès à votre bureau à terre, bureau duquel vous pourrez suivre l'évolution de vos activités, obtenir
des crédits, rembourser vos bateaux, suivre les aventures du capitaine Spock sur la cinq, etc. Enfin, vous pouvez en permanence
connaître la position de vos navires sur un globe très bien réalisé.
Voilà pour la phase gestion du programme, voyons maintenant l'action. A chaque arrêt au port (non non, on parle toujours de
bateaux) plusieurs actions vous sont proposées sur une page écran superbe en haut de laquelle vous pouvez admirer par un
hublot la ville où vous vous trouvez. Vous pouvez remplir vos cuves de fioul, réparer votre bateau, attendre quelques jours
que de bons chargements arrivent sur le marché, et surtout choisir votre fret.
Vous choisissez alors votre cargaison (ça va des produits agricoles aux armes en passant par l'électronique) puis votre port
de destination. Lorsque tous ces choix sont faits vous levez l'ancre. Il vous faudra alors sortir du port soit en payant un
pilote, soit en sortant vous-même votre bateau. Dans ce cas vous aurez droit à une somptueuse phase d'action au cours de
laquelle vous devrez guider votre bateau (gouvernail et moteur) vers la sortie du port ou pire si vous entrez dans le port,
il faudra ranger le bateau le long du quai. Sport !
Une fois en mer, ne croyez pas vos ennuis terminés ; ils commencent. Dans ce jeu de bateaux vous ne pouvez pas vous imaginer
le nombre de galères qu'il y a ! (pouf pouf pouf)
Tempêtes
Vous avez tout d'abord les tempêtes qu'il vaut mieux contourner si vous avez un petit bateau qui va sur l'eau (a-t-il des
jambes mon cher Grichka ?). Vous avez également les icebergs ou les récifs à éviter en pilotant à la main votre bateau en
slalomant parmi les éléments déchaînés. Il y a encore les naufragés solitaires, les alertes de collisions (toujours des
phases de manoeuvre), mais aussi et toujours pour le même prix (un peu cher d'ailleurs, mais bon cette qualité ça se paye)
les rats à bord, les quarantaines, les pirates, les zones de guerre (et que moi-même une fois, et ben les méchants messieurs
avec leurs fusils et ben moi ils m'ont cassé mon beau bateau rien qu'à moi).
J'en oublie certainement mais ajoutez que la conjoncture internationale varie (fluctuation des prix des navires et des contrats)
et que le jeu est aussi passionnant seul qu'à plusieurs. Car souvent en testant des jeux on vous dit qu'ils sont bien mais
il est sûr que souvent au bout de quelques heures d'utilisation on en a fait le tour (par exemple Capone).
En revanche, Ports Of Call est non seulement superbement réalisé (tout se joue à la souris et par icônes) mais il est passionnant ;
j'y ai joué des dizaines d'heures et l'intérêt change à tout moment.
Dix gros bateaux
Actuellement j'ai dix des plus gros bateaux et le temps de les préparer tous pour une traversée, il me faut presque une heure
(ça fait cinq ans que je bourlingue sur tous les océans du globe). Si vous jouez à plusieurs, prévoyez de larges demi-journées
pour quelques tours de jeu. Heureusement, on peut sauver les parties. D'ailleurs, très vite on laisse tomber les phases d'actions
pourtant terribles pour pouvoir plus rapidement reprendre le cours du jeu. Je suis accro, docteur c'est grave ?
Précisons que le jeu (la simulation devrais-je dire) est en NTSC. Point de vue graphismes, réalisation, intérêt, longueur de vie
du jeu, c'est le meilleur investissement sur Amiga du moment.
Nom : Ports Of Call.
Éditeur : Aegis.
Genre : jeu de gestion économique.
Date : 1987.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 300 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Jouable à quatre.
- Simulation originale.
- Bonne durée de vie.
- Sons réalistes.
- Beauté des graphismes, surtout pour un jeu de gestion.
Les points faibles :
- La protetion du jeu (par code).
- Les scènes d'action deviennent fastidieuses au bout d'un moment.
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