Obligement - L'Amiga au maximum

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Le courrier des lecteurs d'Amiga News - avril 1994
(Rubrique animée par Alain Bourgery et extraite d'Amiga News - avril 1994)


Mise en boîte

J'utilise régulièrement mon Amiga 2000 pour des réalisations graphiques et PAO (flashées ou découpées sur films adhésifs) et j'ai, à de nombreuses reprises, étonné les professionnels par la polyvalence de cette machine (transfert des fichiers Mac ou PC via A-Max et PC0: sans problèmes). Pour certaines fonctions (vectorisation et ARexx notamment), je préfère utiliser Professional Draw (2.0) et Professional Page (4.0) plutôt qu'lllustrator, XPress ou Corel Draw. Le malheur est que ni l'un ni l'autre de ces logiciels Amiga n'est capable de créer ou de relire un fichier avec en-tête EPSF accepté par un Mac ou un PC (relire, afficher et modifier le dessin en vectoriel s'entend car bien sûr, il est toujours possible d'imprimer un fichier PostScript). Tout au plus, je me retrouve face à la "Bounding Box".

Je fais régulièrement passer des logos vectoriels entre PC et Mac, les adaptant en fonction de l'utilisation finale, et mon Amiga ne peut alors me servir que de relai de transfert. Quel dommage... ! Connaissez-vous une réponse technique qui m'aurait échappé ou pourriez-vous encourager Gold Disk via CIS à réfléchir à la question ? [François Gentil (69 Lyon)].

Alain Bougery : Pour reprendre l'explication d'un de mes informateurs : "EPSF signifie Fichier PostScript Encapsulé, et on peut faire une analogie avec un ensemble d'objets qui auraient été scellés dans une boîte : plus aucun moyen de les en sortir, mais on peut quand même les observer". En fait, seuls PageStream, Professional Page et Art Expression peuvent les gérer (voir cet article).

Synchro

Bonjour,

Ancien possesseur d'un A500, j'ai acheté une CD32 pour pouvoir profiter des films en VideoCD. J'ai la cartouche FMV, mais je constate des décalages entre le son et l'image (les acteurs parlent comme dans une mauvaise sous-série télé savonneuse...). Une idée ? [Régis Levent (08 Charleville-Mézières)].

Alain Bourgery : Pas de réponse catégorique du côté de Commodore, mais un détail qu'il me semble important de communiquer : vous savez tous qu'un accord a été signé entre plusieurs firmes pour normaliser le format de vidéo compressée en MPEG, appelé VideoCD : cependant, il semblerait que Philips se soit permis une légère modification du standard en dernière minute, ce qui a obligé Commodore à apporter une modification de dernière seconde à sa cartouche MPEG afin de pouvoir lire les films au standard "Digital Video" (dénomination de chez Philips). Il faudrait peut-être chercher là ce défaut de synchronisation son/image. A suivre...

Bruce Lepper : Je suis le seul de l'équipe d'Amiga News à avoir constaté (une fois) ce phénomène sur la CD32 FMV, que Commodore nous a envoyé pour test. Bruno a regardé Top Gun du début jusqu'à la fin avec le son branché sur amplificateur stéréo et, selon lui, c'était presque comme au cinéma. Il n'a pas remarqué de décalage. Michel non plus. Et je ne l'ai plus remarqué depuis.

Manque de mémoire

Monsieur,

Je possède un Amiga 1200 et je compte me procurer une carte accélératrice A1230 Turbo+ II avec microprocesseur Motorola 68030 cadencé à 50 MHz (avec MMU). J'ai pris connaissance d'un logiciel appelé GigaMem qui peut créer de la mémoire virtuelle selon la disponibilité de son disque dur et uniquement dans le cas où l'on possède une MMU. C'était Archos qui le distribuait, mais ils m'ont informé qu'à ce jour ils ne distribuaient plus ce produit. De plus, je n'ai pas trouvé de revue parlant à ce jour de ce logiciel. Pourriez-vous m'indiquer si ce logiciel existe toujours et dans quelle version, à défaut, un autre logiciel comparable fonctionnant sur A1200 ? [Jean-Bernard Morlinghem (95 Sannois)].

Alain Bourgery : GigaMem, édité par la société allemande BSC, était encore vendu en Grande-Bretagne chez Gasteiner (Unit 2, MillMead Bus Centre, Millmead Rd, London N17 9QU. Tél : 081.365.1151) et Phoenix (Unit 2, York TowerS, 383 York Road, Leeds LS9 6TA, Tél : 053.235.0091) en janvier de cette année. Je pense que vous pouvez les contacter à ce sujet.

Elle est réfléchie

Monsieur Bourgery,

Je possède, depuis un peu plus d'un an, un ordinateur Amiga 600. J'ai cherché vainement à acheter, soit directement, soit par correspondance, une disquette de Scrabble Français. Il est très difficile de trouver des disquettes réflexion-jeux de société. D'autre part, j'avais acheté pendant quelques mois des numéros d'Amiga News et je viens de les relire. Je suis tombé sur votre article (page 52 du n°51). Seriez-vous assez aimable pour me faire savoir à quelles maisons m'adresser pour trouver enfin ces disquettes. Je vous en remercie par avance [Monique Chauvat (23 Felletin)].

Alain Bourgery : Mince, je suis découvert... En effet, j'ai écrit cet article et je peux constater que ces cinquante propositions restaient souvent d'actualité (elles ont été beaucoup mentionnées dans la récente liste des meilleurs jeux sur Amiga de la revue anglaise Amiga Format). Le problème de tous les jeux sur disquette(s) est qu'ils ne restent disponibles que quelques mois après leur sortie : il faut donc les acheter à ce moment ou attendre qu'ils soient inclus dans une compilation.

Malheureusement, vous êtes, comme beaucoup d'utilisatrices, passionnée de jeux de réflexion et ceux-ci ne bénéficient pas d'un large public. Résultat : vous avez un mal fou à les trouver puisque les revendeurs ne les commandent qu'à la demande. Par contre, vous pouvez engu...er de ma part votre revendeur car Innelec a fait une promotion en février 1994 sur la disquette Scrabble Français Amiga. Innelec est, avec Guillemot, l'un des deux principaux importateurs de logiciels en France. Votre revendeur passe sûrement par eux pour ses commandes, mais s'il est aussi incompétent qu'il le semble, n'hésitez pas à contacter des maisons sérieuses telle Bab Micro (7, rue de Coursic, 641 Bayonne, Tél : 59.59.39.65).

Debout Commodore

Je profite, avec quelques amis, de la tribune publique qu'offre Amiga News pour appuyer la politique parue dans le numéro d'octobre 1993 (Faut-il chasser Irving Gould ?) et y ajouter quelques réflexions.

Nous adhérons totalement aux propos de M. Christopher Potter lorsqu'il énumère les nombreuses erreurs de Commodore concernant les choix technologiques (absence de DSP, absence du bus SCSI-2 sur l'A4000, moniteurs inadaptés...) et commerciaux (quasiment aucune promotion pour la gamme Amiga, positionnement sur le marché...). Nous aussi nous en avons ras-le-bol de la politique de Commodore qui consiste à annoncer haut et fort : l'Amiga est une console de jeux. Pour appuyer cette assertion, Commodore nomme sa console "Amiga CD32", présentant l'A1200 auprès des médias également comme une console. Certains responsables marketing, quant à eux, osent affirmer que les autres Amiga de la gamme ne servent qu'à développer les jeux sur ces deux machines. Stop ! Plus d'inepties SVP !

M. Potter proposait, pour ne pas faire l'amalgame entre la console et les autres machines de la gamme, donc entre l'utilisation jeu et pro ou avertie, de changer le nom de l'Amiga CD32 : mais trop tard, le mal est fait et principalement grâce à la publicité faite par Commodore. Il est d'ailleurs intéressant de constater que Commodore n'a jamais été aussi efficace au niveau marketing que pour promouvoir la CD32. La politique Commodore consiste actuellement à concurrencer les consoles et à délaisser complètement le domaine dit "professionnel", ce, à la naissance d'outils écrasant par leurs performances les autres machines, l'A4000 et l'A1200 (note pour Commodore qui semble ne pas connaître ses machines : mais oui, l'A1200 n'est pas une console, c'est bel et bien un ordinateur).

A cela "on" va rétorquer que "le marché des consoles de jeux et ordinateurs-consoles évolués est plus porteur" ("plus rentable" pour les béotiens ignorant le langage commercial). Et pour cause ! Commodore ne cherche même pas à venir sur le marché professionnel, c'est le marché qui est obligé de venir à Commodore (Cf. la rubrique "les grands utilisateurs").

Commodore se plaint de problèmes financiers en raison de la stagnation du marché. Nous proposons donc un plan de restructuration économique : virer tous les commerciaux, leur salaire sont totalement injustifiés par rapport à la qualité du travail fourni. Car ne vous y fiez pas, messieurs les commerciaux, vous ne vendez pas des Amiga, ce sont les utilisateurs qui les achètent. Grosse nuance ! Remerciez les ingénieurs qui élaborent ces bijoux et les utilisateurs qui font votre travail de publicité. Vous ne vous êtes jamais demandé comment votre machine avait atteint cette notoriété sans campagne de publicité démesurée ? Si ces passionnés ne connaissaient pas le téléphone arabe, vous ne vendriez pas d'Amiga...

Si on tourne les yeux du côté du continent américain, on peut voir (de très loin, trop loin hélas !) que l'évolution de l'Amiga y est professionnelle : certaines chaînes câblées n'utilisent, Video Toaster à l'appui, que l'Amiga (CNN entre autres). Là-bas, l'Amiga est une machine pro qui concurrence, non pas les PC ou les Macintosh, mais carrément les stations Silicon Graphics.

Il n'est pas dans notre intention de créer une guerre joueurs/utilisateurs pro, mais ne s'occuper que de la première catégorie est une erreur, la seconde catégorie se sent lésée et elle l'est ! Pour montrer notre bonne foi, nous allons maintenant exposer de nombreux problèmes qui touchent l'ensemble des utilisateurs Amiga...
  • Il serait bon de généraliser la pratique consistant pour les revendent, à modifier les configurations suivant l'envie et le besoin des acheteurs, on peut citer l'exemple de la majorité des grosses boîtes au Canada, ou de Bab Micro en France qui propose, entre autres, un port SCSI-2 dans l'A4000.

  • Il n'y a pas d'encouragement au développement localisé, ce qui est inexcusable, il est ainsi très difficile, voire impossible, de trouver des documentations ou alors à des prix exorbitants.

  • Nous aimerions connaître la justification de la différence de prix entre l'A1200 et l'A4000.

  • Il faut également dénoncer le manque de magasins compétents en France. Une des solutions pour remédier à ce problème pourrait consister à créer des Commodore Centers comme il existe des Apple Centers. Ce serait pour le client un gage de qualité et de soutien.

  • Nous dénonçons également la rétention d'informations de base : à ce propos, nous tenons particulièrement à remercier le(s) gars qui a(ont) eu l'idée géniale de vendre le manuel de l'utilisation de l'A1200 en option.

  • Un autre point noir est l'absence de soutien au développement : les programmeurs doivent acheter la trousse de développement logiciel... Ce sont pourtant les développeurs de tout acabit qui font vivre la machine. S'il n'y avait pas eu de domaine public et les démos des groupes lors du lancement de l'Amiga, notre machine n'existerait plus !

  • À propos du mécénat : il est honteux de parrainer le foot ou les bateaux ayant un rapport plus qu'étroit avec l'informatique, il vaudrait bien mieux en période de crise soutenir les clubs et les développeurs, ou organiser des salons professionnels comme il en existe en Allemagne et en Suisse, ou comme le fait Apple, tous les deux ans à Paris. Nous trouvons honteux que notre pays ne dispose pas d'un tel salon dédié à l'Amiga, et nous tenons à féliciter les associations d'utilisateurs (comme Atacom) ainsi qu'Amiga News pour les efforts qu'ils font dans le sens de l'utilisation pro. Mais vous conviendrez qu'il est incroyable que ce soit à eux de faire ce travail !

  • Concernant les choix technologiques et logiciels : il est absolument incroyable que l'A4000 et l'A1200, machines "multimédias" ne soient pas équipées de micros, numériseurs sonores et du DSP en standard. Jusqu'à dernière nouvelle, le son est compris dans le multimédia ! Encore une preuve de manque de clairvoyance de Commodore qui laisse ainsi le champ libre aux Mac. De même, l'A3000 était vendu avec AmigaVision, utilitaire multimédia par excellence, l'A4000 est vendu avec quoi ? (Bruce Lepper : les premiers ont été livrés avec AmigaVision).
En résumé, notre colère provient avant tout du fait que nous sommes certains que Commodore détient avec l'Amiga un instrument idéal pour s'imposer dans la cour des grands. Or, depuis des années, Commodore fait tout pour gâcher ses chances en multipliant aberrations et erreurs stratégiques [Jérôme Venet (67 Strasbourg)].

Alain Bourgery Du même genre, voici une lettre du chef du service des Sports de la ville de Loudun (30) envoyée à Commodore France :

Monsieur le Président,

J'ai 30 ans et je possède un A4000/030, coprocesseur à 33 MHz, 6 Mo de mémoire. Votre société a mis au point cette machine fabuleuse, ergonomique, puissante, multitâche et qui possède des capacités graphiques hors du commun. Jusque-là, rien à dire. Mais le tableau se noircit lorsque l'on parle de la distribution et des logiciels qui tournent sur ce merveilleux produit.

Concernant la distribution, pourquoi le génie de Commodore appliqué à la réalisation du matériel ne s'applique-t-il pas à sa distribution ainsi qu'à sa promotion ? C'est bien beau de cautionner et de financer des sportifs de haut niveau, football et navigation, et je suis heureux de constater que des sociétés participent à de tels événements, mais la solution est-elle là ? Chaque soir, lors des pages publicitaires mes enfants ingurgitent du "Sega, c'est plus fort que toi" du "Super Nintendo...", et moi je déprime devant "Compaq... à suivre" ou "Intel inside..." (peut-être réalisé sur Amiga comme la présentation publicitaire d'IBM au salon de Madrid). Et l'Amiga dans tout ça ? Une publicité bidon de la CD32 pendant quinze jours ? C'est sérieux ? Où sont les slogans, les images qui frappent, les pubs pour cette machine fabuleuse qu'est l'A4000 ?

Je voulais équiper le service des sports et des loisirs de machines. Devinez quelle machine est sur mon bureau ? Un PC ! Sur le bureau de mes secrétaires ? des PC !... Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je tape cette lettre sur un 386 ou un 486 alors que je pourrais le faire sur un Commodore Amiga ?

100 000 FF de matériel et seulement pour des machines dont l'avenir n'est à envisager qu'à travers cette vulgaire fenêtre qui tente de gérer un soi-disant multitâche. Quand aurai-je Word pour Windows sur Amiga ? Quand aurai-je un intégré comme Works sur Amiga ? Quand aurai-je AutoCAD sur Amiga (domaine dans lequel cette machine ferait des merveilles) ? Quand aurai-je des tableurs sérieux ? Quand aurai-je des bases de données sérieuse ?

Alors quoi, bougez-vous. Quinze coups de fil sur le Gard pour trouver un revendeur qui ait en magasin un Amiga digne de ce nom et surtout un A4000 équipé d'une CD32 (Bruce Lepper : là, je pense qu'il s'agit plutôt d'un lecteur de CD) [Bruno Desserre Telmont].

Alain Bourgery : Je ne sais pas si Commodore vous a répondu, mais je peux tenter d'apporter quelques réponses. Pour ce qui est du commercial déplorable, cela fait plusieurs années que nous le déplorons tous, mais si cela peut vous consoler, les autres importateurs européens souffrent des mêmes défauts les utilisateurs s'en plaignent aussi dans le courrier des lecteurs de nos confrères).

Pour les logiciels de bureautique, suivez nos articles et vous pourrez y trouver des tests de logiciels dignes du monde PC, avec des notices très souvent en français, et de plus en plus souvent une localisation (je sais, il faut le Workbench 2.1 ou plus, mais le kit 3.1 étant presque disponible...). Dans la famille Word, je propose Final Writer et Wordworth 3. Dans la famille intégré, je propose Gold Disk Office. Dans la famille AutoCAD, je propose MaxxonCAD, DynaCADD et X-CAD 2000. Dans la famille tableurs, je propose Professional Calc. Dans la famille bases de données, Superbase Pro 4. Mes choix ne sont peut-être pas les meilleurs, mais ils ne sont qu'indicatifs.

J'ai mis un disque dur 3,5" dans mon A1200

Messieurs,

L'excellent article de JLM sur l'A2000 m'a donné envie de garder mon A2000 et d'attendre l'A5000, mais l'article de Laurent Camarasa ne m'a pas du tout convaincu d'acheter un A4000/030 et je n'en dirais pas plus...). Au niveau matériel, cette machine est deux fois trop chère pour ces capacités (et sans écran en plus !). Ce manque d'objectivité est consternant : j'aime l'Amiga plus que tout, mais je ne conseillerais jamais à quelqu'un d'acheter un A4000/030. Plutôt un A1200 avec une bonne carte (bien moins cher et plus puissant). Laurent, revenez sur terre, vous connaissez le prix d'un 486DX33 ? Je n'aime pas du tout les PC (je travaille dessus) mais il faut rester réaliste, sinon on perd toute crédibilité. Si Commodore nous à toujours pris pour des vaches à lait, il ne faudrait pas le conforter dans ses idées...

Dans Amiga News 65, réponse courrier, il est erroné de penser que seul l'A3000 est habilité à recevoir Unix. C'est ignorer qu'il existe des A2500 Unix et qu'il est virtuellement possible de faire tourner Unix sur tout processeur qui possède un mode protégé (680x0, 80386 et plus...), c'est un des principes fondateurs de ce système d'exploitation.

Sur le joyeux monde de l'Amiga en France, j'ai l'impression d'être un Bosniaque face à une armée de Serbe PC_taiwanais_pas_chers qui déferlent dans ma vallée savoyarde...

Une petite histoire qui m'est arrivée : j'ai réussi à faire acheter à un copain de promo (qui possède un 386) un A1200 et cela a été difficile en regard de la montée du PC 486SX25 à 5000 FF. Comme nous sommes assez bidouilleurs, nous avons pris un A1200 sans aucune option étant donné que nous avions déjà des disques durs IDE à disposition et que Commodore confond le terme IDE et SCSI (pourtant ce n'est pas compliqué...) au niveau des prix.

Nous nous étions mis en tête de monter un disque dur 3,5" sur le connecteur interne (si, si c'est possible...). Super facile ! On dérive une alimentation, on case le bébé 3,5" dans un coin tout près du lecteur de disque après avoir enlevé une petite tôle et avoir emmailloté le bébé pour éviter les faux contacts et les vraies surprises... Jusque-là, ok.

Deuxième phase : relier le connecteur 2,5" interne au connecteur 3,5" du disque dur. Deux solutions s'offrirent à nous :
  • Soit tirer une nappe (fils à fils) mais c'est pénible et risqué pour le SAV.
  • Soit trouver un adaptateur 2,5" <-> 3,5" : l'oiseau rare.
C'est la deuxième solution que nous avons choisi (connecteur trouvé auprès de Janal Grenoble que je remercie au passage pour son amabilité et sa compétence : un peu de publicité pour les rares vendeurs compétents sur Amiga, cela ne peut pas faire de mal...). Niveau matériel passé avec succès. Check point...

Maintenant, on installe le disque dur pour pouvoir utiliser le super Workbench 3.0 virtuellement impossible à utiliser sans disque dur (à moins d'être un maniaque de PowerPacker et de vouloir utiliser le 3.0 comme un 2.0 amélioré...) et là, stupeur et indignation : Commodore fournit une machine avec un port IDE sans logiciel pour l'exploiter ! Incroyable mais vrai ! Impossible de préparer, partitionner, formater un disque dur si la petite case "HD" n'a pas été cochée sur la boîte de l'A1200 tout neuf... un service que rend même le PC-DOS le plus pourri et nulos de la terre avec son DOS (on peut même utiliser le programme "debug" (pas vraiment pratique) pour le faire), l'A1200 ne le fait pas en série...

Si j'étais commercial chez Commodore, je proposerais un A1200 sans Workbench pour 200 balles de moins et un Super Pack Dino_mes_2 sans Workbench et sans ROM pour 1000 balles de moins. On prend les gens pour des quoi ?

Pour résoudre ce problème, les solutions suivantes s'offrent à vous (ordre croissant de facilité) :
  • Vous achetez un 486DX33, et vous arrêtez de rêver sur l'avenir de l'Amiga...
  • Vous écrivez à Commodore une méga lettre d'insultes.
  • Vous récupérez la disquette d'installation d'un A1200HD comme vous pouvez.
  • Vous récupérez la disquette d'installation d'un A600HD comme vous pouvez.
  • Vous demandez à un revendeur complaisant de vous préparer votre disque dur.
  • Vous écrivez avec ARexx un contrôleur AT-IDE avec vos petits doigts boudinés d'informaticien si vous n'avez que cela à faire et pas d'autres langages à disposition...
Système D quand tu nous tiens... (sur Amiga cela fait pas mal d'années). Continuez messieurs les commerciaux de Commodore, désintégrez une à une les chances de l'Amiga et d'ici peu de temps on n'en parlera même plus.

J'en ai plus qu'assez de recevoir Amiga News le 10 du mois (quand tout va bien) alors qu'il est déjà sorti depuis belle lurette chez les marchands de journaux... Je ne trouve par cela normal et je me suis laissé dire que je n'étais pas le seul dans ce cas. J'habite loin de Toulouse mais quand même... Si je me permets de vous faire part de mon mécontentement, c'est pour les raisons suivantes : j'enrage de voir Amiga News dans les kiosques et de ne pas pouvoir le lire. Lorsque je me renseigne pour les ventes/échangcs des petites annonces, tout a disparu depuis une semaine. Conclusion : quel avantage d'être abonné ? [Frédéric Moreau (Esserts-Blay 73)].

Bruce Lepper : Pour ce dernier point, notre routeur a envoyé le journal en retard le mois dernier pour empirer les choses... Oui, les abonnés reçoivent le journal avec plusieurs jours de retard et nous ne pouvons pas faire autrement. En contrepartie, ils le paient moins cher, ils n'ont pas besoin d'enfourcher le vélo, et ils sont assurés de ne pas manquer un numéro. A vous de choisir.


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