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Quelques définitions Dans ce cours, nous allons aborder des langages de création de pages Web, dont le langage HTML, les CSS, JavaScript, XHTML, XML, les bases de données, PHP... Mais avant, nous allons définir de façon plus précise quelques termes pour mieux saisir des concepts qui seront étudiés plus tard. Historique d'Internet (ou comment le surf envahi la toile !) Le World Wide Web (ou en français : la Toile) est le terme désignant la communauté des internautes et des machines composant l'Internet. Ce dernier tire son nom d'Interconnected networks (ou réseau de machines interconnectées), il représente un réseau de réseaux. Un réseau étant de nombreuses machines connectées les unes aux autres. Dans notre cas, ce réseau est en relation avec d'autres réseaux, eux-mêmes en relation avec d'autres réseaux, et ainsi de suite, alors nous commençons à entrevoir le concept d'Internet. Historiquement, Internet doit son existence à son petit frère : l'ARPAnet (Avanced Research Project Agency network), un projet initié par le DoD (Department of Defense : ministère de la Défense des États-Unis) et pour lequel les personnes l'ayant utilisés entrevirent l'importance stratégique de ne plus avoir de machines indispensables du fait de leur unicité dans l'architecture militaire. Ils eurent l'idée de créer un réseau de machines s'autosuffisant, pouvant perdre certaines d'entre elles, tout en continuant à fonctionner correctement dans leur ensemble et ayant chacune des parties des autres (notion de duplication disparate). Ainsi, dans l'éventualité d'un conflit nucléaire (cela se déroule à l'époque de la guerre froide), si une machine était touchée, alors les autres machines du réseau pourraient prendre le relais et ne pas paralyser tout le système de commandement. De là émergeait l'Internet, mais il était destiné à un nombre restreint de personnes du ministère de la défense des États-Unis et aux universitaires travaillant sur ce projet. Après un développement du réseau entre quelques Universités pour des tests avec un nombre plus élevé de personnes, les universitaires comprirent la puissance et le potentiel de ce réseau de réseaux. Ils développèrent des logiciels et des protocoles réseaux pour mieux l'utiliser. D'abord par la mise en place des premières normes concernant un langage de balise compréhensible par la majorité des gens (le HTML provenant de travaux réalisés par le CERN et dont le créateur est Tim Berners-Lee, président du W3C) et par la mise à disposition du premier navigateur (browser) graphique nommé Mosaic issu des laboratoires du NCSA (une Université américaine). Ainsi durant l'année 1993, l'Internet pris son premier envol vers le grand public et ce fut une petite révolution, les bas débits empêchant l'essor d'Internet. Mais le second envol eut lieu vers l'année 1999 aux États-Unis et son équivalent se déroula en 2002 en France, avec l'arrivée des connexions à haut débit (utilisant des technologies au cuivre). De nos jours, les Fournisseurs d'Accès Internet (FAI) se livrent à une guerre commerciale impitoyable pour le plus grand bonheur des particuliers, car on assiste à une envolée des débits et en parallèle à une chute des prix. Intranet et extranet (ou comment faire du surf chez soi ou chez les autres !) Nous venons de définir le terme Internet, mais ce terme englobe aussi un concept de logiciels échangeant des documents hypertexte par l'intermédiaire de protocoles réseaux. Actuellement, ces réseaux peuvent être très restreints tout en utilisant les technologies de l'Internet. Par exemple, au sein des entreprises, il peut exister, voir coexister deux types de réseaux :
Passons maintenant à la définition de notions essentielles à la bonne compréhension des concepts fondamentaux de l'Internet. Les serveurs sont des machines mettant à disposition des contenus par le biais de documents hypertextes sur le réseau internet et accessibles aux internautes s'ils disposent des droits pour naviguer dessus (parallèle avec les systèmes Unix/Linux et Windows NT4/2000/XP). Les clients sont des machines avec lesquelles l'utilisateur navigue au sein de l'Internet. Le côté serveur se dit pour tout processus s'effectuant sur la machine serveur et le côté client pour tout processus s'effectuant sur la machine de l'internaute. Un processus est un terme équivalent à programme, mais pour faire encore une analogie avec le système Unix, les processus sont des programmes s'exécutant dans le microprocesseur du micro-ordinateur. Le navigateur (browser) désigne le logiciel permettant de surfer sur le Web. Le navigateur et l'internaute peuvent être confondus par abus de langage. Souvent le poste client désigne la machine sur laquelle travaille l'internaute. Protocoles et requêtes Les protocoles (ou comment rester dans les règles du savoir-vivre !) Il existe un grand nombre de protocoles usités dans l'utilisation quotidienne d'Internet :
Le processus normal dans une connexion à un serveur mettant à disposition un site HTML est le suivant : L'internaute va saisir l'adresse URL du site ou de la page Web qu'il veut consulter. Il lance la requête sur le réseau par le biais de son navigateur. Cette requête est réceptionnée par le serveur qui l'analyse et y répond en conséquence.
Nous allons maintenant développer un peu plus les quelques notions indispensables à la compréhension de la navigation sur Internet, car tout le monde l'utilise et navigue de page en page sans vraiment connaître la signification de ce qu'il tape dans le navigateur. Déjà, toute machine connectée à Internet possède un numéro d'IP (pour Internet Protocol). Ce numéro est unique pour chaque machine connectée au réseau et peut se définir de deux façons :
À propos des plus des navigateurs (ou comment bien manoeuvrer sa barque (ou plutôt son surf) !) Les navigateurs proposent des ajouts non recommandés par l'utilisation d'extensions et d'appliquettess (applets) Java ou autres ActiveX, ceux-ci permettant l'affichage ou le chargement de contenus non exécutables autrement. Cela peut-être intéressant, mais est à utiliser avec parcimonie, car il nécessite la connaissance d'autres langages et surtout enlève des informations pour les personnes ne possédant pas ces extensions ou n'ayant pas un navigateur les gérant. Il faut faire bien attention à cela dans le sens où les internautes visitant votre site perdront une part non négligeable des informations et s'ils ne peuvent y accéder, ne reviendront sûrement pas. Dans le cas qui est le nôtre, les environnements actuels de l'Amiga (AmigaOS 4, AmigaOS Classic et MorphOS) n'offrent pas encore de navigateur de dernière génération, sauf Sputnik et OWB. Nous parlerons bien sûr de AWeb, Sputnik et IBrowse dans leur dernière version lors de l'écriture de cet article. Les balises (ou comment se repérer dans cet océan de code source !) Les balises (ou marqueurs) sont le fondement du langage HTML. Elles vont encadrer le contenu affiché dans les pages et le mettre en forme par le biais de l'interprétation du code de ces balises par le navigateur. Ainsi, une bonne connaissance des balises permet une bonne maîtrise de la création de pages Web, car comme nous le verrons dans les cours suivants - le HTML est le fondement des pages Web et se retrouvera de toute façon utilisé dans toute page affichée sur le Web, même si elles contiennent des scripts d'autres langages. Les langages de balises (ou comment parler l'argot marin rapidement !) Dans la grande famille des langages de balises, il y a pléthore :
Les spécifications sont des définitions de la syntaxe et de son utilisation dans un langage informatique. Elles sont établies par des comités d'experts Universitaires et de l'industrie (le W3C : World Wide Web Consortium dans le cas des langages de balises). Elles devraient toujours être suivies, mais les éditeurs de logiciels de navigation changent les règles du jeu en ignorant purement et simplement certaines parties des spécifications et en implémentant des fonctions supplémentaires à leur navigateur (sans doute pour fidéliser les utilisateurs de leurs navigateurs, Cf. le duel épique de Netscape Navigator vs Internet Explorer). Les navigateurs (ou comment faire bon surf, aloa !) Actuellement, la guerre des navigateurs est terminée, car Internet Explorer de Microsoft est utilisé à environ 90-95% par les internautes (chiffres de 2006). Son rival Netscape Navigator de Netscape Communicator (racheté par America Online) n'est donc qu'infiniment peu utilisé et de plus sa version dérive de Mozilla un navigateur sous le couvert de logiciel libre plus avancé que Netscape Navigator. En 2002, la fondation Mozilla a publié Firefox et Thunderbird (alors nommés Phoenix puis Firebird). Ce sont deux outils complémentaires de la suite du navigateur Mozilla, Firefox est un navigateur Mozilla avec des extensions et des ajouts non négligeables profitant de la communauté fort active des logiciels libres. De son côté, Thunderbird est une application de messagerie s'intégrant dans la suite Mozilla. Enfin, il faut avoir à l'esprit qu'il existe plus d'une centaine de navigateurs Web, avec une bonne partie dont le développement est arrêté. Parmi les navigateurs utilisés : Opera, Safari, Camino, Konqueror, Galeon, AWeb. Ce sont des navigateurs moins représentés que Internet Explorer et Firefox. Il faut savoir que Opera existe gratuitement pour les trois plates-formes actuelles que sont Windows, Linux et Mac OS X. Safari est représentatif du système de la pomme Mac OS X, Camino de Konqueror du système d'exploitation Linux sous KDE et Aweb, IBrowse et Sputnik pour les systèmes d'exploitation AmigaOS et MorphOS. Enfin, il existe des navigateurs en mode texte w3m, Lynx, Links. Ces navigateurs sont essentiellement utilisés par les personnes non ou malvoyantes. Si vous faites un site pour le plus grand nombre, il ne faut pas oublier qu'en France 1,5 million de personnes sont déficients visuels. Les navigateurs sur le marché utilisent parfois leur propre extension aux langages de balise pouvant plus ou moins devenir des parties intégrantes des spécifications (par exemple : le langage de script JavaScript spécifique de Netscape Navigator au début, car développé par et pour lui-même). Nous nous contenterons d'utiliser deux des navigateurs parmi les plus courants et un moins connu :
Les normes changent et il faut donc se tenir au courant de leur évolution. Dans le cas de HTML, sa dernière version est la 4.01. Normalement, il n'y en aura plus d'autres, car le W3C l'a stabilisée et veux une évolution des langages de balise vers XML par le biais de l'utilisation du XHTML. Le but de ce cours est de vous faire comprendre le langage HTML et de vous faire réaliser un site internet (web) par le biais de ce langage. Il ne faut pas oublier que vous devez acquérir de l'expérience dans la conception et la réalisation. Il ne faut pas hésiter à regarder d'autres sites et à naviguer pour voir ce qu'il vous faut et ce qu'il vaut mieux éviter de ne pas faire, ne pas oublier l'internaute naviguant sur votre site pouvant accrocher au niveau du contenu, mais surtout en premier lieu pour l'ergonomie et le style du site. Car le site créé ne l'est pas pour vous uniquement, mais pour les internautes venant y glaner les informations les intéressant. Tout dépend du site que vous souhaitez concevoir, d'où l'importance de créer en amont un scénarimage (story-board). Ainsi la composition de votre site a de l'importance dans la structure d'un document, mais en allant plus loin, dans la structure entre vos documents et enfin au niveau de l'ensemble des documents, comme le fait un publiciste ou un réalisateur lors de ses créations. Il faut donc vous approprier ou créer (trouver !) votre propre style. Ceci est déjà bien, mais il faut aussi être efficace. La maîtrise de HTML se fait par la connaissance de la syntaxe, de la sémantique et des éléments de style et liés à l'esthétique. Les versions des langages (ou le pourquoi du comment des langues !) Les versions décrites dans ce cours sont les versions des spécifications les plus récentes :
Pour aborder le langage HTML, les principes régissant Internet doivent être connus et la connaissance des navigateurs Web est indispensable. C'est le moment de passer à l'étude des notions basiques régissant le langage HTML. Voilà, c'est tout pour cette introduction, si vous voulez des éclaircissements, pas de problème, posez-moi les questions qui vous titillent cette adresse (pour les corrections, je suis aussi preneur ;-)).
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