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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Le point sur les Workbench 1.3, 1.4 et 2.0
(Article écrit par Giorgio Cupertino et extrait d'A-News (Amiga News) - novembre 1988)
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Au moment où vous lirez ces lignes, vous devriez avoir déjà pu retirer chez votre revendeur le Workbench 1.3 dans sa version
définitive. J'en profite donc pour faire le point afin de vous permettre de mieux saisir ce que ce nouveau système nous apporte.
ROM ou pas ?
Avant tout je vous confirme que le Workbench 1.3 est totalement compatible avec le Kickstart 1.2 et que, par conséquent,
tous les utilisateurs d'une A500 ou A2000 avec le Kickstart 1.2 en ROM pourront profiter du Workbench 1.3 sans problèmes
et sans besoin de changer les ROM.
Les possesseurs d'une Amiga 1000 seront plus facilement servis car, pour eux, il suffira de se procurer la copie de la
disquette Kickstart 1.3 pour être immédiatement à jour.
Kickstart 1.3 et disque dur
Mais... à quoi sert donc le Kickstart 1.3 ? Disons qu'en principe, si vous n'avez pas de disque dur, vous n'en avez pas besoin.
L'intérêt majeur du Kickstart 1.3 réside dans la possibilité de démarrer directement sur un disque dur et de profiter du Fast
File System, c'est-à-dire, un accès plus rapide aux fichiers, mais, encore une fois, limité aux disques durs car le FFS
n'est pas (encore) exploitable par les disquettes. Donc, si vous n'avez pas de disque dur, vous ne perdez absolument rien
et vous pourrez continuer à utiliser votre Kickstart 1.2 en toute tranquillité.
Si au contraire vous avez (ou songez acquérir) un disque dur, le Workbench 1.3 vous ammenera un avantage considérable. Dans
ce cas il faudra quand même faire attention car le contrôleur du disque dur, pour profiter de l'environnement 1.3, devra être
équipé d'une PROM (ou EPROM) spéciale. Si vous avez déjà votre contrôleur, contactez votre revendeur (importateur, fabricant)
pour connaître les possibilités et conditions de la mise à niveau.
Si au contraire vous devez décider votre achat, soyez sûr de choisir une carte contrôleur déjà conçue pour le système 1.3 ;
la toute dernière de Commodore, d'après-moi, représente un bon choix.
Système 1.4
Pour AmigaDOS 1.4, le discours est totalement différent. Par rapport à la version 1.3, qui était plutôt une mise au point
plus complète et déboguée des versions précédentes, la version 1.4 représente l'évolution du système en parallèle à la machine.
Sans besoin d'entrer dans les détails, disons par exemple que le Kickstart + Workbench 1.4 sont faits pour profiter au
maximum de l'Enhanced Chip Set (ECS) qui équipera les nouvelles machines et que leur conception est telle que le programmeur
(et l'utilisateur aussi) pourra accéder de façon simple et cohérente au surplus de puissance et des possibilités du nouveau
système (ECS + 1.4) qui d'ailleurs n'est pas pour demain matin.
Ceci est tout ce que je peux vous dire pour le moment, mais j'espère qu'il sera suffisant à dissiper les doutes que certains
bruits avaient créés.
Système 2.0
En ce qui concerne le système 2.0, la question est encore plus simple : il n'existe pas en dehors du bureau d'étude de
Commodore. Il ne s'agit même pas d'un produit défini. Tout simplement Commodore a jugé (correctement) que pour des
nouvelles machines plus puissantes (A3000 par exemple) le nouveau système aurait du être encore plus puissant et flexible
qu'AmigaDOS actuel. La version 2.0 (que je préfère indiquer 2.x pour être encore plus vague) n'indique pas (encore)
une nouvelle version d'AmigaDOS mais il indique plutôt une volonté évolutive qui devrait se concrétiser avec les nouvelles
Amiga de... la prochaine génération.
PS : Je désire ici mettre en évidence le privilège dont disposent les possesseurs de l'Amiga 1000 qui peuvent à tout
moment changer de système (version) tout simplement en changeant leur disquette Kickstart. Avec le Kickstart non figé en ROM,
leur mise à jour est aussi plus rapide, simple et économique. En effet, déjà dans ma Newsletter #2 du 14 avril 1986 (!)
j'écrivais textuellement :
"L'architecture de la machine (soit matérielle que logicielle) est tellement évolutive que même l'ingénieur le plus brillant
et prévoyant ne pourrait jamais concevoir des routines "définitives" ; "figer" des routines en ROM voudrait dire ralentir
l'évolution de la machine."
L'ironie est que ce n'est pas "faute" de Commodore si l'idée de la RAM/ROM de l'Amiga 1000 a été abandonnée. C'est notre faute.
Nous, les utilisateurs (presse comprise) ; pour épargner 20 seconds à l'allumage et pour suivre la vague qui prétend que
le micrologiciel doit être figé en ROM dans une machine sérieuse, nous avons exercé une pression de marketing en forçant Commodore
à suivre cette tendance. Il est vrai aussi qu'un petit commutateur (matériel et/ou logiciel) aurait pu permettre à l'A2000
(et A500 aussi) de basculer entre une RAM/ROM (pour le Kickstart logiciel) et les ROM (pour le Kickstart micrologiciel). Si
cette solution n'a pas été retenue, encore une fois, la faute vient de l'utilisateur car, trop souvent, il
décide en fonction du prix en obligeant les fabricants à abandonner des solutions techniques valables et "élégantes" mais
qui "gonfleraient" le prix de vente.
Ce que je souhaite est que les nouvelles technologies permettent aux fabricants de nous offrir des machines encore plus
performantes à des prix encore plus compétitifs, mais que la bagarre de marketing porte plus sur le principe de performances
et qualité que sur le prix. Il faudrait aussi que les utilisateurs le comprennent.
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