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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : Vidi-Amiga
(Article écrit par Jean-Luc Faubert et extrait d'Amiga News - septembre 1991)
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L'automne promet d'être chaud vu les nombreuses annonces de cartes graphiques 24 bits qui vont permettre
à l'Amiga de pénétrer de plus en plus dans le monde professionnel de l'image numérique.
Cartes accélératrices, cartes 16 millions de couleurs, lecteur de CD... nous laissent présager un bel avenir
pour notre fabuleuse machine, à un coût très abordable pour un budget professionnel mais qui commence à
faire pâlir d'envie bon nombre d'amateurs.
En ce qui concerne les logiciels, même si les prix restent raisonnables, l'ajout de mémoire devient lui aussi
indispensable pour travailler dans de bonnes conditions. Mais nous tenons à rassurer nos lecteurs peu argentés :
il existe encore des produits de qualité à des prix abordables. C'est ce constat qui a amené la société écossaise
Rombo Ltd à créer un produit à la portée de toutes les bourses et qui fonctionne aussi bien sur A500 avec
1 Mo qu'un A2000 gonflé à 9 Mo : le Vidi-Amiga, un appareil de capture vidéo.
La numérisation de séquence à un prix abordable
Pour à peine 990 FF, le Vidi-Amiga vous ouvre les portes de la numérisation "temps réel" en 16 niveaux de gris.
L'interface matérielle du Vidi-Amiga se connecte sur le port parallèle de l'A500 et son alimentation électrique
se fait par l'intermédiaire du port deuxième lecteur.
Ce produit ciblant avant tout le marché de l'A500, il vous faudra acheter un adaptateur si vous voulez le
faire fonctionner sur un A1000 (port parallèle femelle sur A500, mâle sur A1000). Sur l'A2000, le problème
de connexion vient du fait que le port parallèle est juste à côté du port écran et l'encombrement du boîtier
Vidi-Amiga occulte ce dernier. Deux solutions s'offrent à vous :
- La première (que je vous conseille), est d'utiliser la sortie monochrome de l'A2000 pour connecter votre
moniteur.
- La seconde consiste à acheter un câble d'extension pour le port parallèle, mais attention, n'achetez pas
n'importe quoi car la rapidité du transfert des données pourrait s'en trouver altérée et de ce
fait le Vidi-Amiga ne serait pas utilisé au maximum de ses possibilités.
Sur l'arrière du boîtier vous trouverez une entrée Cinch aux normes PAL pour la connexion de votre source
vidéo et deux boutons vous permettant d'ajuster le contraste et la luminosité. Il y a aussi une vis qui
change la fréquence de numérisation et permet de compresser ou d'étendre l'image écran horizontalement :
mais ce réglage effectué en usine n'est à modifier qu'en cas de force majeure.
Le programme de pilotage VidiGrab
La capture des écrans se fait en 16 niveaux de gris en 320x256, le suraffichage n'est, volontairement, pas utilisé
pour permettre à un possesseur d'un A500 avec 1 Mo de stocker en mémoire une séquence de quinze images.
Tout Mo supplémentaire vous apporte vingt cinq images en plus, ce qui donne une séquence de 215 images avec 9 Mo.
La fonction "Grab" qui permet la saisie des images vidéo est programmable, ce qui permet de modifier le
délai de capture entre deux écrans. Ce délai peut varier de 15/50e à 99/50e de seconde. La luminosité
et l'ajustement vertical de l'image sont réglables en temps réel. Pendant que vous voyez à l'écran les
différentes images capturées vous pouvez à l'aide du clavier affiner ces réglages qui sont automatiquement
répercutés sur la saisie.
Vous avez le choix entre la capture d'une seule image "à la volée" ou la numérisation continue en boucle, c'est-à-dire
qu'une fois la mémoire pleine le programme continue à numériser en effaçant
les premières images stockées. Si vous voulez conserver certaines images de votre séquence et modifier les autres
vous pouvez, avant de relancer une nouvelle numérisation, en protéger certaines pour éviter leur effacement.
Pour faciliter votre choix, vous pouvez visionner votre séquence sous forme d'écrans miniatures.
Une option très intéressante vous permet, une fois qu'une première séquence est capturée,
de définir dans celle-ci une fenêtre à la taille de votre choix. Vous relancez ensuite la
numérisation d'une autre séquence et devant vos yeux émerveillés les nouvelles images apparaissent
en surimpression dans la fenêtre (ou en dehors, au choix). Vous pouvez répéter l'opération autant
de fois que vous le voulez selon votre inspiration du moment.
Un éditeur de palette vous permet de modifier la palette noir et blanc de base pour numériser
vos images en fausses couleurs. Dix palettes différentes peuvent être utilisées.
Conclusion
En résumé, nous pouvons dire que le Vidi-Amiga a un très bon rapport qualité/prix. Il devrait contenter un
bon nombre d'utilisateurs à la recherche d'un outil simple mais efficace permettant de
créer des bases d'animations pour un prix modique.
Les programmeurs trouveront sur la disquette la documentation et des bases de programmes leur permettant de
créer de nouvelles routines de manipulations d'images pour le Vidi-Amiga. Si vous développez des routines
ou programmes pour la numérisation, la société Rombo Ltd vous serait reconnaissante de lui envoyer vos
meilleures créations qui pourraient être incluses dans les prochaines versions.
Une nouvelle interface est en cours de développement pour accélérer la vitesse de capture des écrans. A suivre...
A ce jour, le Vidi-Amiga n'est pas distribué en France mais vous pouvez vous le procurer directement auprès
du distributeur anglais pour 990 FF, documentation en français et frais de port compris :
Duchet Computers 51, St George Road, Chepstow NP6 5LA, Angleterre, Tél: (19-44).291.625.
Nom : Vidi-Amiga.
Constructeur : Rombo Productions.
Genre : capture vidéo.
Date : 1990.
Prix : 990 FF.
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