Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 12:22  

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Dossier : Vidéo et micro-informatique
(Article écrit par Jean-Philippe Delalandres et extrait de Tilt - novembre 1989)


Beau comme la rencontre fortuite de l'informatique et de la vidéo sur un ércan, le micro-clip se met enfin à la portée des utilisateurs de micro-ordinateurs ! Logiciels de titrage, de génération d'effets de volets ou de montage, numériseurs et genlocks feront de vous le prochain Mondino. Dans ce domaine où tout va très vite, les constructeurs rivalisent pour créer des appareils toujours plus simples qui exploiteront les potentialités graphiques de vos drôles de machines. Une technologie intéressante à plus d'un titre !

Rapprochement vidéo/informatique

A force d'améliorer les performances graphiques des micro-ordinateurs, leur capacité mémoire et les programmes de création d'images, il est devenu possible de réaliser sur ces machines de petites séquences animées... Rien de comparable, il est vrai, avec de la vidéo, même si les rapprochements abusifs sont parfois tentants. La vidéo utilise encore, hormis pour des applications très professionnelles et très limitées, des images enregistrées en analogique, tandis que l'ordinateur ne traite que des données numériques (numérisations, images dessinées en bitmap ou calculées en temps réel). Deux technologies, deux marchés, deux mondes distincts...

Le rapprochement de l'informatique de loisirs et de la vidéo amateur et semi-professionnelle était pourtant inéluctable. Il s'est fait en deux temps. L'informatique s'est d'abord introduite incognito sur le marché de la vidéo. Tables de montages, magnétoscopes et téléviseurs à mémoire de trame numérisant les images avant de les afficher, bancs de titrage permettant la réalisation de génériques sont autant de manifestations de cette OPA silencieuse. Résultat concret : la prolifération d'appareils de trucage spécifiques, souvent fort coûteux, et dissimulant à l'utilisateur leur nature informatique afin de ne pas l'effaroucher.

L'ordinateur vidéographique

Cette relation est ensuite apparue au grand jour, lorsque ce fut au tour de l'ordinateur de faire un pas vers la vidéo avec l'avènement de la "desktop video", c'est-à-dire la vidéo assistée par micro-ordinateur. Il suffisait d'y penser : les diverses fonctions évoquées ci-dessus (numérisation, titrage, montage, voire traitement et modification des images) peuvent être assumées par un ordinateur unique et fier de l'être, avec pour conséquence directe un abaissement du coût de la chaîne de production d'images et une extension significative des potentialités créatives.

La desktop video met à la portée de l'amateur la réalisation de génériques de présentation des séquences filmées, la personnalisation des images par adjonction de dessins créés sur ordinateur, l'aménagement d'effets de transition entre scènes (fondus au noir, etc.) et, depuis peu, le montage des séquences. C'est Sony qui le premier a officialisé cette union en lançant sur le marché une machine revendiquant le titre "d'ordinateur vidéographique" : le HB-G 900, un MSX 2 équipé d'un numériseur et d'un genlock (interface permettant la synchronisation et le mixage d'images de différentes sources telles qu'un micro et un magnétoscope, par exemple). Cet ordinateur qui figure toujours au catalogue de la marque est, en outre, capable de piloter des périphériques vidéo (magnétoscope professionnel U-Matic ou lecteur de vidéodisques). Principale ombre au tableau : son prix (environ 35 000 FF) qui réserve cet appareil à une utilisation semi-professionnelle.

Depuis la sortie de cette machine, les choses ont considérablement évolué et une nouvelle génération de matériels et de logiciels est venue instaurer une saine émulation dans cette branche naissante de la micro-informatique. Nous ne parlerons pas ici des quelques tentatives fort peu retentissantes visant à transformer certains ordinateurs 8 bits en bancs de titrage bon marché. Les rares programmes et périphériques pour machines 8 bits qui ont vu le jour à une époque sont aujourd'hui introuvables en France, si l'on excepte quelques numériseurs d'images. Il faut reconnaître que la desktop video est aujourd'hui la chasse gardée des 16/32 bits, et, en particulier, de l'Amiga en raison de ses performances graphiques. Contrairement au ST, il permet, en effet, d'afficher des images plein écran sans bordure extérieure, ce qui lui donne un avantage décisif sur son concurrent. Mais la plupart des logiciels de desktop video exigent au minimum un méga-octet de mémoire !

La vigilance s'impose

Quant au PC, il reste encore à la traîne (du moins en France), mais il est fort probable que les excellentes performances graphiques de son mode VGA seront prochainement mises à profit par des applications en desktop video. Le Mac II d'Apple prend déjà ce chemin dans le créneau du haut de gamme. Encore faut-il reconnaître que les performances des ordinateurs 16/32 bits, ou même 32 bits, sont souvent insuffisantes pour la réalisation de trucages sophistiqués en temps réel, tels qu'on peut les voir dans les génériques d'émissions de télé ou dans des vidéo-clips, par exemple.

Mais après une période héroïque qui a fait quelques victimes chez les adeptes trop confiants des nouvelles technologies, la vidéo assistée par ordinateur est entrée dans une phase de maturité. Certes, il convient de rester prudent et de tester, autant que faire se peut, les configurations de matériel dont l'achat est envisagé. Et il ne faut pas se contenter du résultat visuel à l'écran nous vous conseillons de faire des essais d'enregistrement des images sur magnétoscope, ce qui peut donner des résultats qualitativement différents.

Les solutions proposées aujourd'hui par des revendeurs de micro-informatique qui s'autoproclament, souvent de façon présomptueuse, "spécialistes de la desktop video" ont néanmoins résolu leurs problèmes de jeunesse et la vidéo assistée par ordinateur voit s'ouvrir à elle des débouchés prometteurs dans les domaines de la communication d'entreprise, de la télévision locale, du vidéo-clip ou tout simplement de la vidéo amateur. Il convient de noter à ce propos que l'apparition des caméscopes (caméra légère intégrant un magnétoscope, pour ceux qui auraient manqué un épisode de la course effrénée à la miniaturisation) a ouvert au grand public des perspectives nouvelles, suscitant de nouveaux besoins auxquels s'efforce de répondre la desktop video.

Nous allons donc passer en revue les différents types de produits disponibles dans ce domaine : genlocks et logiciels spécifiques de titrage et de génération de volets d'apparition. A l'heure où nous mettons sous presse, les périphériques permettant de transformer un ordinateur en table de montage ne sont pas encore disponibles. Deux produits à moins de 10 000 FF sont attendus : un pour Amiga, produit par SATV, un autre pour PC distribué par V3I. Les numériseurs d'images, biens connus des lecteurs de Tilt, seront décrits lors d'un prochain dossier.

Les genlocks

Ce nom mystérieux, qui évoque davantage les lacs brumeux d'Écosse que les entrailles électroniques de quelque appareil moderne, désigne le maillon essentiel de toute chaîne de desktop video, celui qui rend possible le mélange des images de l'ordinateur avec celles d'une autre source vidéo. Les possibilités d'incrustation offertes varient d'un appareil à l'autre. Les modèles les plus simples placent l'image de l'ordinateur en premier plan et celle de la source vidéo (magnétoscope, vidéodisque ou caméra) en arrière-plan.

Pour voir apparaître l'image vidéo à travers celle de l'ordinateur, il faut sélectionner dans l'image de ce dernier une "couleur de transparente". Les genlocks bas de gamme n'offrent guère le choix : il faudra se contenter du noir. Toutes les zones noires de l'image informatique disparaissent alors pour laisser place à l'image vidéo. Ainsi, pour créer un titrage, il suffit de dessiner (et éventuellement d'animer) des lettres sur un fond noir à l'aide de classiques programmes de création graphique ou d'autres logiciels spécifiquement destinés au titrage. L'image qui en résulte superpose les lettres du titre et l'image vidéo.

Il reste alors à enregistrer ce résultat final sur un magnétoscope. Pour ce faire, il est nécessaire que les signaux RVB du genlock soient convertis en un signal unique dit "composite", enregistrable. Certains genlocks disposent d'un codeur PAL ou SECAM intégré qui remplit cette fonction. Dans les autres cas, il sera nécessaire d'adjoindre au genlock un codeur séparé qui fera augmenter d'autant le coût de l'ensemble. Cet élément est à prendre en considération au moment du choix, tout comme le type d'utilisation envisagée. Si l'on désire seulement enregistrer les images ainsi créées sur un magnétoscope VHS ou 8 mm "amateur", il sera inutile d'investir dans du matériel cher. S'il s'agit au contraire d'enregistrer en U-Matic ou BVU (standards professionnels) des images destinées à être copiées plusieurs fois au cours du processus de post-production (montage, etc.) et à être diffusées sur les ondes, le niveau de qualité requis imposera le recours à du matériel de qualité "broadcast", nettement plus coûteux.

Le genlock Octet d'Azur VM 410

Ce genlock est l'un des plus chers, mais aussi un des plus complets que l'on puisse trouver actuellement sur le marché. Prévu initialement pour Atari 520ST et 1040ST, le VM 410 peut aujourd'hui être associé indifféremment à un PC, un Mac II ou un Amiga, moyennant l'utilisation d'une carte d'interface appropriée. L'adaptation du VM 410 sur Atari 520ST ou 1040ST nécessite une intervention délicate au coeur de la machine, pratiquée par la société Octet d'Azur. Si votre ST tombe en panne, il vous sera donc impossible d'utiliser provisoirement le VM 410 sur une machine non trafiquée, ce qui conduit Octet d'Azur à recommander l'utilisation d'un Mega ST de préférence à l'Atari 520ST et 1040ST.

VM 410
Le genlock d'Octet d'Azur autorise l'incrustation d'une image vidéo
dans une autre selon un masque généré par l'ordinateur


Le prix de l'ensemble (genlock plus carte) varie d'une machine à l'autre dans des proportions considérables : s'il faut compter environ 15 000 FF pour les versions ST et Amiga, la version PC (compatible avec environ 70% des cartes graphiques VGA) atteint 23 000 FF et la version Mac II culmine à 28 000 FF.

A la différence d'autres genlocks qui n'incrustent que dans le noir ou le blanc, ou dans une plage de couleurs partant du noir, le VM 410 autorise un ajustement précis de la couleur d'incrustation. Un pupitre de commande distinct comporte deux groupes de trois boutons - un rouge, un vert et un bleu - servant à définir un seuil inférieur et un seuil supérieur d'incrustation dans la gamme des couleurs. Il est ainsi possible d'incruster une image vidéo dans une couleur quelconque de l'image de l'ordinateur, ou dans une gamme de couleurs (les divers bleus d'un ciel, par exemple). Ce surcroît de souplesse étend de façon significative les potentialités du produit et constitue son principal atout.

L'intérêt pratique de cette solution n'échappera pas aux vidéastes au fait des techniques professionnelles : le VM 410 permet l'incrustation d'une image vidéo détourée (un personnage, par exemple) dans un décor créé avec l'ordinateur, ce qui reste interdit aux autres genlocks testés dans ce dossier. On filme le personnage devant un fond de couleur uniforme, puis on définit à l'aide du pupitre de réglage des seuils inférieur et supérieur d'incrustation encadrant les couleurs du fond miracle, ce dernier disparaît pour laisser place au décor réalisé à l'aide d'un logiciel de création graphique ! C'est le fameux "plan chroma", apanage des systèmes professionnels.

Le VM 410 ne manque pas d'entrées et accepte jusqu'à trois sources vidéo. Cette possibilité de raccordement de sources multiples se double d'une autre fonction originale qui distingue encore cet appareil de ses concurrents l'incrustation d'une image vidéo dans une autre, selon un masque de découpe dessiné par l'ordinateur. Le principe est le suivant : on définit un "masque" (une étoile rouge sur fond vert, par exemple), on incruste une première image vidéo dans le vert et une seconde dans le rouge. La forme de l'étoile initialement dessinée définit donc la découpe d'une image vidéo dans l'autre, comme le montre l'illustration.

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Dans ces conditions, le recours à un logiciel d'animation permet la génération "d'effets de volet" sophistiqués agrémentant les enchaînements de séquences (grignotage d'une image par une autre, par exemple). Mais cet effet n'est pas réellement à la portée de la bourse de l'amateur moyen puisqu'il nécessite l'adjonction d'un coûteux accessoire : le TBC (time base corrector, c'est-à-dire correcteur de base de temps) qui assure la synchronisation entre les deux sources vidéo.

Il faut noter que sur Atari ST, toutes les fonctions du genlock (sélection des plans vidéo, choix des seuils d'incrustation ou commutation des sources) peuvent être accessibles par l'intermédiaire d'un accessoire de bureau. Signalons enfin que le genlock VM 410 ne dispose pas de sortie vidéo composite permettant d'enregistrer l'image résultante sur un magnétoscope. L'achat d'un encodeur PAL ou SECAM de qualité entraînera donc un surcoût.

Le genlock Magni

Destiné à l'Amiga 2000, ce produit d'origine américaine prétend également à une qualité "broadcast" répondant aux exigences de la télédiffusion. Rançon de cette qualité, le prix de l'appareil dépasse 20 000 FF, mais il faut prendre en considération le fait qu'il dispose de son propre codeur PAL intégré. Grâce à lui, l'image résultante peut être enregistrée directement sur un magnétoscope standard.

Le genlock Magni se compose de deux cartes d'extension et d'un boîtier de contrôle externe. L'une des cartes s'insère dans le connecteur vidéo de l'Amiga, l'autre dans un connecteur pour carte PC.

Le boîtier de commande dispose de fonctions intéressantes, inexistantes sur les autres modèles décrits dans ce dossier. Le genlock Magni permet de réaliser des fondus manuels ou automatiques (avec un temps d'apparition ajustable par curseur entre 0,5 seconde et 10 secondes). Un autre curseur agit sur les couleurs de transparence, sans offrir toutefois des possibilités aussi étendu que celles du genlock Octet d'Azur. Le curseur permet d'étendre la gamme des couleurs d'incrustation à partir du noir ou du blanc, mais il est impossible de définir à la fois sur un seuil supérieur et un seuil supérieur d'incrustation. Un produit haut de gamme conçu pour un usage professionnel.

Le GST Gold Amiga

La société française SATV propose toute une gamme de périphériques de desktop video qui sera prochainement complétée par la venue d'une table de montage pour Amiga. Dernier-né des produits de la marque, le GST Gold Amiga rassemble en un unique boîtier de présentation discret et raffinée un genlock, un correcteur vidéo, un filtre électronique RVB et un encodeur PAL qui rend possible l'enregistrement direct du signal résultant sur un magnétoscope.

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Les genlocks Magni et GST Gold Amiga

Le filtre électronique RVB remplace avantageusement les feuilles de plastiques colorées que l'on doit placer devant l'objectif de la caméra avec certains numériseurs synthétisant une image en couleurs à partir de trois prises de vues successives. Les boutons de réglage de l'appareil sont présents sur la face avant. A gauche, on trouve quatre potentiomètres agissant sur la lumière, le contraste, la couleur et la phase (pour le centrage de l'image venant du micro dans l'image vidéo). Très efficaces, ces corrections permettent d'optimiser la balance entre l'image de l'ordinateur et celle de la source vidéo. Deux commutateurs permettent ensuite de choisir divers modes d'affichage micro ou vidéo seuls, incrustation de la vidéo dans la couleur "zéro" de l'Amiga, inversion de l'incrustation (ce qui était transparent devient opaque et inversement).

Les trois boutons poussoirs du filtre RVB sont situés à droite du boîtier. Ce genlock très complet est proposé à moins de 6000 FF, mais il existe également dans la gamme SATV un produit similaire dépourvu du filtre électronique RVB : le GST 30 XP qui coûte 4700 FF environ. Il faut toutefois signaler que ce matériel s'adresse avant tout aux vidéastes amateurs. La gamme SATV comprend des produits nettement plus coûteux destinés aux professionnels.

Les logiciels

A priori, tout logiciel de création graphique (programmes de dessin, de synthèse d'images en 3D, d'animation) peut être utilisé en desktop video, ce qui met entre les mains de l'utilisateur un nombre impressionnant d'outils complémentaires. Une gamme de produits plus spécifiquement adaptés à la vidéo est néanmoins apparue. Il s'agit principalement de logiciels de génération de caractères et de titrage, ou de génération de "volets d'apparition" (création d'effets de transition entre l'image vidéo et l'image informatique). Force est de constater que la plupart d'entre eux tournent sur Amiga et exigent au minimum un mégaoctet de mémoire.

Video Generic Master (Amiga)

Ce logiciel de titrage ne déroutera pas trop les amateurs de vidéo peu rompus à l'utilisation d'ordinateurs. Sa simplicité d'utilisation constitue, en effet, son atout principal. Et si l'on peut juger que ses possibilités sont limitées, elles n'en dépassent pas moins celles de la plupart des bancs de titrages destinés aux amateurs. Toutes les commandes du logiciel sont accessibles à partir de deux panneaux clairement organisés.

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Video Generic Master

Le premier panneau de commande donne accès à l'éditeur de texte. Huit polices de caractères sont stockées simultanément en mémoire, mais il est possible de les remplacer par d'autres, présentes sur la disquette, en cours d'utilisation. Video Generic Master accepte, en outre, les polices provenant d'autres programmes. On regrettera seulement que ce logiciel ne rejoigne pas sur le plan de la souplesse d'utilisation les programmes de traitement de texte - comme Macwrite - qui offrent, outre le choix de la police, différents corps et différents styles de caractères (italique, souligné, gras, etc.).

L'éditeur de texte dispose, en revanche, de fonctions de réglage de l'espacement des lettres et de l'interlignage. Les marges gauche et droite peuvent être ajustées et le texte peut être centré ou au fer à gauche ou à droite. Cette fonction de cadrage présente l'inconvénient de ne pas travailler par ligne mais par page, de sorte qu'elle s'applique à l'ensemble du texte. Si l'on veut centrer un titre et cadrer le reste du texte à gauche, le seul moyen sera alors d'insérer des blancs avant le titre !

Reste à choisir la couleur du texte. Trois couleurs peuvent être employées simultanément sur une palette de 4095 (une couleur étant utilisée pour l'incrustation de l'image vidéo). On intervient sur la palette à l'aide du classique trio de curseurs RVB connu de tous les utilisateurs de programmes de dessin. Les caractères de chaque ligne de texte peuvent ensuite être agrémentés d'un effet d'ombre ajustable en direction et en épaisseur, qui confère aux caractères un certain effet de relief. La couleur de l'ombrage est impérativement choisie parmi les trois couleurs de la palette du texte. Cela peut paraître insuffisant, mais il est rare, dans la pratique, que les génériques cherchent à ressembler à des feux d'artifices.

Le second panneau prend en charge l'animation du texte précédemment réalisé. Divers types de défilements sont proposés : défilement vertical (de bas en haut), défilement horizontal de droite à gauche (sur une seule ligne dont on choisit la hauteur) et affichage par page. La vitesse de défilement est réglable par curseur, ainsi que le temps de permanence à l'écran des pages. Le défilement peut être automatique ou contrôlé par l'utilisateur à l'aide du bouton gauche de la souris. Enfin, l'option de défilement continu fait réapparaître plusieurs fois le même texte. Video Generic Master ne prétend peut-être pas accomplir des prouesses. Il donnera néanmoins à l'amateur de vidéo les moyens de réaliser aisément des génériques.

Deluxe Video (Amiga)

Ce programme, déjà testé dans nos colonnes est un cas particulier puisqu'il n'est pas exclusivement dévolu à la desktop video. Il peut, en effet, s'utiliser seul, sans genlock, pour la réalisation de séquences animées agrémentées de musique et de bruitages. Deluxe Video se sert d'images et de sons créés à l'aide d'autres logiciels (Deluxe Paint II, Instant Music, Deluxe Construction Set) et gère leur enchaînement, l'adjonction de titres, l'animation d'éléments graphiques. De la vidéo sans vidéo, en somme.

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Deluxe Video

De fait, le mode de fonctionnement de ce programme qui, accessoires compris, s'étale sur quatre disquettes, fait constamment référence aux techniques vidéographiques : les icônes sont des cassettes ou des caméras, les enchaînements d'images, de sons et d'effets sont programmés sur un script représentant le découpage temporel de la vidéo, une sorte de boîtier de télécommande qui peut être déplacé à l'écran regroupe des fonctions d'avance et de retour rapides, d'arrêt sur image, etc. Un univers familier qui ne déroutera pas les mordus de vidéo.

Utilisé avec un genlock, ce logiciel permet de faire du titrage, de réaliser des fondus (texte ou image), d'ajouter aux vidéos de la musique créée avec l'ordinateur. Il est possible de l'employer pour agrémenter les vidéos de graphiques de présentation de chiffres sous forme de camemberts ou d'histogrammes. Un kit de post-production vient étoffer la liste des accessoires et propose quelques effets de volet.

De grandes ambitions qui se soldent toutefois par quelques imperfections sensibles. On notera, en particulier, le manque de fluidité des défilements, surtout gênant lors du défilement d'un texte de générique. Le temps de chargement des images et des sons, que l'on reprochera plus à la machine qu'au programme, introduit également d'ennuyeuses interruptions dans l'exécution de la vidéo. En définitive, Deluxe Video n'affirmera son utilité que dans le cadre d'applications spécifiques. Il s'agit plutôt d'un outil complémentaire auquel on préférera, pour réaliser titrage et effets de volets, des programmes spécialement conçus pour cet usage.

Lights! Camera! Action! (Amiga)

Ce programme de présentation d'images et de sons d'Aegis nécessite 1 Mo de mémoire vive et ne dispose d'aucune fonction de création propre. Outil complémentaire à utiliser conjointement à d'autres programmes de création de pages de texte, de dessins, d'animation ou de musique (Sonix, numériseurs générant des fichiers IFF), il s'apparente un peu à Deluxe Video. Comme ce dernier, il utilise la méthode du script vidéo pour organiser l'enchaînement des divers événements. La présentation très claire des fonctions et le regroupement dans des tableaux des paramètres associés à chaque action facilite énormément sa prise en main.

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Lights! Camera! Action!

La page d'écriture du script vidéo décrit les différents événements successifs de la présentation : chargement d'une image, d'un son, exécution d'une animation, etc. L'édition du script est très facile, l'effacement ou l'insertion d'un événement sont instantanés. On descend ensuite au niveau du détail grâce à l'éditeur d'événement, tableau de définition de tous ses paramètres nom du fichier, à charger, durée de l'action, mode et vitesse de transition entre images, etc. Lors de cette étape, il convient d'associer un tampon mémoire à l'opération de chargement en indiquant un numéro de canal. C'est là toute l'astuce du programme qui exploite parfaitement le fonctionnement multitâche de le stockage des fichiers de sons ou d'images dans des mémoires tampon pendant le déroulement de la présentation évite les interruptions provoquées par la lecture de la disquette. Bravo !

Nous avons également apprécié la qualité et la variété des effets de transition entre images proposés par Lights! Camera! Action! : vortex (spirale centrifuge ou centripète), zig-zag, mosaïque aléatoire, défilement, etc. En outre, cet excellent logiciel peut piloter les fonctions du genlock SuperGen de Digital Creation, non importé en France à notre connaissance. Il peut toutefois s'utiliser seul, sans genlock, pour la réalisation de superbes présentations.

Imagic (Atari 1040ST ou plus)

Les logiciels de desktop video sur Atari ST ne sont pas légion. Si le ST a très vite affirmé sa suprématie dans le domaine musical - en grande partie grâce à sa prise MIDI -, il a été nettement devancé par l'Amiga pour les applications graphiques. En vidéo, il est handicapé par son incapacité à afficher les images plein écran. Cela dit, il faut reconnaître qu'Imagic, logiciel de génération d'effets de transition entre images, dame le pion à ses concurrents sur Amiga grâce à son extraordinaire simplicité d'utilisation ainsi qu'à la variété et la sophistication de ses effets visuels.

Il n'est pas étonnant, au vu des fantastiques possibilités de ce logiciel d'Application System, qu'il exige au minimum 1 Mo de mémoire pour fonctionner. Imagic est un outil complet qui dispose de ses propres fonctions de dessin. Il autorise la trace à main levée, la génération d'éléments géométriques, le remplissage des surfaces avec des motifs ou une couleur au choix. Il permet donc de retoucher des images, d'y ajouter du texte (les fonctions "texte", nombreuses, rendent possible le titrage), de dupliquer, d'agrandir ou de réduire une portion d'image...

Mais l'essentiel n'est pas là. Utilisé avec imagination, ce programme permet à l'amateur de vidéo de réaliser des effets de transition et de volet de facture très professionnelle. Imagic accepte des images provenant de la plupart des logiciels de création graphique tournant sur Atari ST. Grâce à un algorithme de compactage puissant, il est capable de stocker en mémoire un nombre élevé d'images. Un panneau de présentation - le storyboard - rassemble les icônes symbolisant les images en mémoire et les fonctions proposées. Vous intervenez graphiquement pour composer votre script. Le logiciel propose 52 effets spéciaux de transition qui vont assurer le passage d'une image à l'autre : défilements simples, effets de peigne, de rotation ou de mosaïque, composition ou désintégration des images par lignes et autres trouvailles quasiment indescriptibles. Malheureusement, on retrouve l'inévitable problème des conflits de palettes, il faudra donc veiller à harmoniser les couleurs des différents dessins pour éviter les mauvaises surprises. Le programme est cher mais les résultats, immédiatement observables, sont à la hauteur.

Pro Video Plus (Amiga)

Cet austère programme de titrage et de génération d'effets de volet de JDK Images ne révèle ses ressources qu'au terme d'un laborieux apprentissage. L'absence de menus déroulants nous ramène cinq ans en arrière tandis que la souris, inutile appendice déchu, doit être déconnectée pour éviter les plantages intempestifs. L'appel des différentes fonctions du programme se fait donc grâce aux touches du clavier. Elles font apparaître au bas de l'écran des fenêtres livrant d'abscons paramètres.

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Pro Video Plus

Rejetant tout modernisme, le programme préfère ainsi un réglage de palette par valeurs numériques aux désormais classiques curseurs RVB. S'agit-il d'un sacrifice délibéré visant à économiser de la mémoire ? Sans doute, ce qui n'empêche pas le programme d'exiger au minimum 1 Mo de mémoire pour fonctionner. 1,5 Mo sont recommandés si des images provenant d'autres logiciels doivent être importées.

Le programme travaille par ligne et par page. La création d'un titre est soumise à de nombreuses contraintes découlant de ce mode de fonctionnement. Le placement du texte sur la page n'est pas totalement libre : les caractères occupent impérativement à l'écran des zones dont la taille doit être définie au préalable. La hauteur de ces lignes détermine le corps maximum des caractères pouvant y être affichés. Quatre polices résident en mémoire et plusieurs styles (italique, souligné...) peuvent être utilisés.

Contrairement à d'autres programmes, Pro Video Plus autorise le mélange de différents types de caractères sur une même ligne. La justification (centrage, cadrage à gauche ou à droite) peut s'appliquer, au choix, à chaque ligne ou à la page entière. Pro Video Plus propose en outre des effets d'ombre et de volume du meilleur effet. Chaque zone de texte peut recevoir une ou deux couleurs de fond et l'emploi de caractères graphiques permet d'affiner la présentation. On peut également programmer des cyclages de couleurs. Si ce logiciel est loin d'offrir la souplesse de programmes travaillant intégralement en bitmap, il a en contrepartie l'avantage de pouvoir animer les lignes indépendamment les unes des autres. Sur les 92 effets de transition proposés, 58 concernent des animations de lignes. Chaque transition est bien entendu ajustable en durée. Un programme performant à ne pas mettre entre toutes les mains.

TV Text (Amiga)

TV Text de Zuma Group est un programme de création de pages de présentation fixes. Contrairement à d'autres, il est incapable de faire défiler un générique à l'écran ou de déplacer des objets graphiques indépendants. Il faudra donc impérativement exploiter les fichiers d'images ainsi créés avec un logiciel d'affichage (TV Show, par exemple) pour réaliser des présentations tenant sur plusieurs pages. Mais si le procédé a ses limites, il a aussi ses atouts. Les concepteurs de TV Text ont pu s'attacher au développement des capacités graphiques du programme et ont soigné son "ergonomie". TV Text s'apparente en fait à un logiciel de création graphique et s'utilise comme tel, ce qui rend son abord facile.

En outre, il se sent parfaitement à l'aise avec les 512 ko de l'Amiga 500, ce qui devient de plus en plus rare. TV Text ne sombre pas dans l'ésotérisme inutile qui affecte nombre de programmes tournant sur Amiga. La prise en main de ses diverses fonctions est facile : menus déroulants et travail à la souris sont là pour épauler efficacement l'utilisateur.

TV Text travaille en haute ou en moyenne résolution (le choix se fait dès le lancement, en sélectionnant l'icône appropriée). Pour éviter la présence de bordures autour de l'image, des modes d'affichage "vidéo" sont proposés. Le programme utilise et génère des fichiers au format IFF, ce qui rend impossible l'emploi d'éléments graphiques (fonds, lettres, etc.) provenant d'autres programmes de création graphique. Les polices de caractères au standard Amiga sont également compatibles avec TV Text. Le menu "Text" permet de choisir les polices, leur taille, le style (italigue, souligné, gras, etc.) et pose d'une fonction additionnelle de rotation du texte.

Le menu de justification propose plusieurs modes de cadrage du texte à gauche, à droite, centré, vertical, etc. Pourtant, la comparaison de ce programme avec un logiciel de traitement de texte s'arrête là. TV Text peut en effet agrémenter les lettres de quelques effets spéciaux bienvenus : ombres portées projetées sur l'image de fond selon une direction réglable, effets de volume, par exemple. En outre, la saisie s'effectue par ligne, dans une fenêtre spéciale, sans que les lettres soient affichées dans leur présentation définitive. On est loin d'un affichage WYSIWYG (what you see is what you get), ce qui pose quelques problèmes de lisibilité du texte lorsque le fond est sombre. Une fois validée, et au terme de quelques calculs, la ligne finale est affichée à l'écran.

Son positionnement est aisé puisque la ligne entière suit fidèlement les mouvements de la souris et se copie à chaque pression sur le bouton de gauche. D'autres options spéciales complètent utilement la présentation d'ensemble des pages. L'option "papier peint" provoque par exemple la répétition d'un élément graphique sur l'ensemble de la page. Le logiciel dispose en outre de quelques fonctions graphiques simples (tracés de cercles, d'ellipses ou de carrés) que l'on peut l'utiliser conjointement aux fonctions d'ombrage ou de génération d'effets de volume. Un excellent programme.

TV Show (Amiga)

Ce logiciel de Zuma Group destiné à la génération d'effets de transition entre images fixes s'affirme comme le complément indispensable de TV Text, bien qu'il puisse utiliser des images créées avec d'autres programmes (Deluxe Paint, par exemple). Contrairement à TV Text, il ne dispose d'aucune fonction de dessin ou de saisie de texte et ne travaille qu'à partir de fichiers existants. Il se contente donc de charger ces images en mémoire, de gérer leur apparition à l'écran selon divers modes d'affichage, de déplacer des objets graphiques (texte ou dessins) sur un fond. Son ergonomie est peu engageante comparée à la facilité d'emploi de TV Text. Tout comme Deluxe Video, il utilise le principe du script décrivant le découpage temporel de l'animation sans faire preuve de la même clarté d'organisation.

Vidéo et micro informatique
TV Show

Selon la terminologie même du manuel, chaque script est composé d'événements apparitions d'images de fond, d'objets graphiques (texte ou dessin), cycles de couleurs, boucles de répétition et même... commentaire lu par l'Amiga lui-même à partir d'un texte ! L'éditeur de script offre bien entendu de nombreuses possibilités d'insertion, d'addition ou de déplacement d'événements. Des paramètres associés à chaque événement commandent la durée de son maintien et la vitesse de transition, mais le déroulement du script peut également être piloté par les touches de fonction.

TV Show traite les événements séquentiellement. Il offre en plus quarante-deux formes de transition, des plus simples aux plus complexes : l'image peut apparaître brusquement, se glisser à l'écran par un des côtés ou se recomposer peu à peu à la manière d'une mosaïque. Certes, il subsiste quelques imperfections et le bas de l'image, dans ce dernier mode, apparaît d'un coup sans se soucier du choix de l'utilisateur. De plus, il faudra veiller à éviter les conflits de palettes lors de l'alternance de deux images de fond ! Il convient d'harmoniser les couleurs et d'aménager les transitions de manière à éviter des effets indésirables, dus à la machine autant qu'au programme. Mais une fois apprivoisé, le programme s'avère simple à utiliser, même s'il n'atteint pas la souplesse d'emploi de logiciels gérant à la fois l'écriture des textes et leur animation.

Bien qu'il requiert quelques rebutantes contortions et d'acrobatiques échanges de disquettes, l'ensemble TV Text + TV Show constitue un moyen valable d'aborder la desktop video. Assez gourmand en mémoire, TV Show nécessite 1 Mo de mémoire pour fonctionner correctement.

VideoTitler (Amiga)

Ce logiciel signé Aegis se compose de deux programmes complémentaires : Aegis VideoTitler, puissant utilitaire de génération de pages de présentation fixes, et Aegis Video Seg, générateur d'effets spéciaux (effets de volets et de transition). Naturellement, 1 Mo de mémoire au minimum et deux lecteurs de disquette sont requis.

Aegis VideoTitler combine le meilleur des deux systèmes de génération de pages : il associe l'étendue des possibilités du mode bitmap - déformation de caractère, placement libre des lignes, etc. - à la souplesse des programmes traitant lignes et mots comme objets indépendants modifiables à tout moment. Les effets proposés pour agrémenter le texte saisi sont nombreux et de grande qualité. Votre texte peut s'inscrire en lettres néon de différentes sortes, se dédoubler, projeter une ombre, se muer en blocs 3D. Mieux encore, la fonction "Poly Text" vous offre des possibilités inédites : le texte que vous saisissez vient instantanément épouser la forme d'un cadre déformable dans tous les sens ! Il suffit d'attraper un coin du cadre avec le curseur et de le tirer à volonté pour voir le texte préalablement saisi se déformer pour le remplir à nouveau. Rudement épatant !

La création de titres animés exécutables avec le programme Video Seg nécessite au minimum 1,5 Mo de mémoire. L'animation se construit manuellement en déplaçant les différents éléments de texte à l'écran. Video Seg propose, quant à lui, vingt-quatre effets de transition entre images fixes ou animations. Les modes de création du script et de définition des attributs de chaque événement sont similaires à ceux de Lights! Camera! Action!, une création du même éditeur. Les fenêtres de saisie et les effets produits sont d'ailleurs très proches.

Nous avons également apprécié la présence d'un manuel d'utilisation traduit en français par Guillemot International, l'importateur.

Conclusion

Plusieurs tendances se dégagent de ce tour d'horizon des produits facilement disponibles en France. En premier lieu, la domination de l'Amiga de Commodore est incontestable. L'Atari ST a pu s'imposer en musique grâce à son interface MIDI interne. A contrario, l'obligation d'intervenir dans la machine pour la connecter à un genlock et l'impossibilité d'obtenir une image plein écran lui ont coupé la route de la desktop video. Avec son entrée pour horloge externe, l'Atari 520STE doit pouvoir se connecter facilement avec un genlock mais il se peut que le retard pris sur son rival soit insurmontable.

Tout le monde attend en outre l'entrée des PC sur la scène de la desktop video, ce qui ne peut que brouiller les cartes. Il faut également constater que la plupart des logiciels de desktop video exigent des configurations matérielles bien pourvues en mémoire, et donc assez chères dès le départ. Les genlocks, éléments de base de la chaîne micro-video, demeurent eux aussi placés à un niveau de prix élevé qui les rend difficilement accessibles à la plupart des amateurs.

Du côté des logiciels, la confusion règne. Chacun fonctionne selon ses propres recettes. Pour l'heure, aucun des modes de fonctionnement n'a d'ailleurs réussi à s'imposer et on est encore loin de l'uniformisation relative qui touche, par exemple, les traitements de texte. Il faut donc utiliser chaque produit pour sa spécificité et tirer profit des complémentarités existantes. Saluons tout de même l'effort entrepris par Aegis pour développer une gamme complète et homogène de logiciels vidéo aux possibilités étendues. Reste que ces logiciels sont généralement assez onéreux.

Cela dit, le bilan de la desktop video est loin d'être négatif. La confusion qui semble encore régner dans ce domaine est en grande partie imputable à sa jeunesse. Il n'en n'est pas moins vrai que des petits studios de production semi-professionnels ou même professionnels commencent à s'équiper d'Amiga, preuve incontestable des potentialités du couple vidéo-informatique. Il reste pourtant un paramètre que les programmeurs et les constructeurs auront bien du mal à maîtriser, celui de l'évolution des standards en vidéo. La venue du Hi-8 et du S-VHS conduisent à reconsidérer les critères de qualité. Quand le bouillonnement de la vidéo s'ajoute à l'ébullition de la micro-informatique, cela fait beaucoup de remous.

Logiciels Marque Ordinateur Fonctions texte/images Fonctions graphiques Animation du texte Son Effets de transition Accessibilité Potentialité Intérêt Prix
Deluxe Video Electronic Arts Amiga
(512 ko)
Oui Non Oui Oui Oui ***** ***** 13 500 à 1000 FF
Imagic Application System Atari
1040ST
Oui Oui Oui Non Oui ****** ****** 17 2000 à 3000 FF
Lights! Camera! Action! Aegis Amiga
(1 Mo)
Non Non Oui Oui Oui ****** ***** 16 500 à 1000 FF
Pro Video Plus Jok Images Amiga
(1 Mo)
Oui Non Oui Non Oui ** ****** 15 2000 à 3000 FF
TV Show Zuma Group Amiga
(512 ko)
Non Non Oui Non Oui *** **** 14 500 à 1000 FF
TV Text Zuma Group Amiga
(512 ko)
Oui Oui Non Non Non ****** **** 13 500 à 1000 FF
Video Generic Master Kimatec Amiga
(512 ko)
Oui Non Oui Non Non ****** **** 13 500 à 1000 FF
VideoTitler Aegis Amiga
(1 Mo)
Oui Non Oui Non Oui ***** ****** 18 1000 à 2000 FF


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