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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Ultima 3: Exodus
(Article écrit par Jérôme Tesseyre et extrait de Tilt - avril 1988)
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Exodus, le troisième volet de la saga Ultima, a été transposé de l'Apple II à l'Amiga en 1986.
On doit cette série à Richard Garriott, fondateur d'Origin Systems.
La présentation est luxueuse avec des notices style parchemin et une carte en tissu splendide.
La paix a régné pendant plus de vingt ans sur le vaste pays de Solaria, après la défaite
du magicien Mondain et de sa cruelle conseillère Minax. Mais depuis qu'est apparu en plein
milieu de l'océan le château maléfique, tout va mal. Votre mission n'est rien moins que de
défaire les forces de l'enfer.
Votre équipe est constituée de quatre personnages que vous devez créer. Vous choisissez entre
cinq races différentes (humain, elfe, nain, hobbit et "fuzzy"), et onze professions
(guerrier, clerc, magicien, voleur, paladin, barde, illusionniste, druide, alchimiste et ranger).
Il ne vous reste plus après qu'à répartir au mieux les cinquante points alloués entre les
différentes caractéristiques : force, dextérité, intelligence et sagesse.
L'aventure prend place dans un vaste monde vu du dessus, où chaque terrain est représenté par
un graphisme différent. L'aspect final est un peu rudimentaire mais très clair. Bien entendu
les monstres, assez divers, sont légion et les combats fréquents. C'est grâce à ces derniers que
vos personnages gagneront or et points d'expérience, indispensables pour devenir plus puissants.
Les options de combat sont un peu trop limitées : corps-à-corps avec l'arme disponible, sorts (ils sont
assez variés) ou fuite. Chaque sort consomme son quota de puissance magique et celle-ci ne se renouvelle
que lentement, en fonction du terrain et de la profession.
Outre les campagnes, vous serez amené à explorer les villes, les châteaux et surtout les donjons. Dans
les premiers, vous complétez votre équipement, faites soigner votre équipe ou acquérez des renseignements utiles
à votre mission. Les donjons sont nombreux, étendus et remplis de dangers multiples : monstres redoutables,
pièges et autres.
L'affichage classique en 2D cède ici la place à des graphismes 3D pour visualiser les couloirs et les issues.
Ne vous y aventurez que lorsque votre groupe est doté d'une puissance de combat suffisante car la mort
vous guette à chaque tournant.
Par rapport à la version Apple II, celle sur Amiga dispose de graphismes améliorés, tout en restant
encore très en deçà des capacités de la machine. De jolies mélodies vous accompagneront tout au long
de votre quête. La souris apporte un plus non négligeable en facilitant les choix.
Ultima est au final un excellent jeu de rôle, complet et varié.
Nom : Ultima 3.
Développeurs : Origin Systems.
Éditeur : Origin Systems.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1986.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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