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Comme chaque année à Cologne sur le salon, IrseeSoft a préparé sa nouvelle version de TurboPrint. Cette année, c'est la 6. Reportez-vous à mes essais précédents, TurboPrint 4.1 dans le numéro 88 de mars 1996 page 28, puis TurboPrint 5 dans le numéro 98 de février 1997 page 14. Les nouveautés D'abord, assez importante pour figurer en premier, TurboPrint 6.0 est totalement compatible PowerPC (au standard PowerUP de Phase5). La présence d'un processeur PowerPC est automatiquement reconnue et les routines particulièrement lentes sont de ce fait transmises au rapide animal. Ensuite, le texte est sommairement géré graphiquement dans la fenêtre d'édition du "Graphic Publisher". Le "spooler" est d'une grande utilité. Il permet d'envoyer les fichiers à imprimer au fur et à mesure qu'ils sont terminés sans avoir à s'occuper de leur impression. Ils sont placés dans une queue d'attente sur le disque dur, et dès qu'un document a été imprimé, le suivant est automatiquement fourni à l'imprimante. On peut donc se fier à "TurboSpool" et se concentrer sur son travail, merci le multitâche. "L'optimiseur Photo" est un procédé automatique pour corriger les manques de contraste, luminosité ou couleur afin d'obtenir la meilleure impression possible. Enfin, de nouveaux pilotes d'imprimantes viennent rejoindre la liste déjà importante des machines compatibles. Cette version est totalement compatible avec les cartes graphiques jusqu'en 24 bits grâce à CyberGraphX et Picasso96. L'installation D'abord, contrairement aux versions précédentes. TurboPrint ne se laisse plus lancer de la disquette d'origine, l'installation sur disque dur ou sur disquette de lancement est obligatoire. Pas de problème sauf si vous avez un DraCo. La personnalisation de la disquette demande, en effet, depuis toujours chez IrseeSoft, de coder le nom de l'utilisateur dans le logiciel sur la disquette originale pour éviter le piratage. Comme un DraCo ne peut pas écrire une disquette Amiga, il est nécessaire de personnaliser la disquette d'abord sur un Amiga. Si on n'a pas d'Amiga, et bien il faut demander une version déjà personnalisée à IrseeSoft. Sinon, le programme consiste en une seule disquette comme toujours. Le manuel n'est qu'un supplément, mais de qualité. Si on achète TurboPrint pour la première fois, on obtient le manuel de la version 4.0 en plus. Jusqu'à maintenant, TurboPrint était exclusivement en allemand, dorénavant, on peut se procurer une version anglaise. Le texte Il est possible à présent de rentrer du texte dans la fenêtre d'édition. Un nouveau menu est apparu. "Nouveau" ouvre une fenêtre où l'on peut taper un texte directement. Il est ensuite possible de choisir sa police et de décider si le texte va être découpé en lignes pour rentrer dans le cadre ou non. Une option de centrage est également présente avec, en alternative, un gadget numérique où on peut définir la marge à gauche. "Chargement" permet de rentrer un texte préalablement tapé dans un éditeur de texte. Un problème peut se présenter ici, comme dans mon cas, un texte est automatiquement coloré en noir. Si votre fond est noir, il ne sera pas possible de changer la couleur du texte. Un "truc" pour contourner cet oubli consiste à d'abord entrer l'option "Nouveau", à y choisir sa couleur, puis à charger le texte en activant l'option "remplacer" qui garde toutes les caractéristiques d'édition préalablement choisies. De toute façon, il faut bien le dire, et c'est étonnant de la part d'IrseeSoft, la gestion du texte est peu pratique et complètement boguée. Regardez l'exemple de la figure 1. Voici à quoi ressemble la fenêtre d'édition en mode "prévisualisation". On est arrivé là après bien des difficultés à espacer correctement les caractères. Si on enlève la prévisualisation, figure 2, on s'aperçoit qu'il y a un malaise au niveau du texte importé. Il est en noir en Topaz derrière le texte qu'on a réussi à formater et à colorer. Enfin, le résultat déçoit, figure 3, car les lettres du texte rouge sont toutes petites, mais espacées en fonction de leurs dimensions lorsqu'elles ont été agrandies. Le problème est une différence entre la gestion de la prévisualisation et le redimensionnement interne réel. ![]() Figure 3 L'optimisation photo J'ai bien sûr fait un test dont je vous livre les résultats graphiquement sur la figure 4. J'ai pris une image d'un de mes tableaux, j'en ai changé dans ImageFX la luminosité, le contraste et la courbe gamma. Puis je l'ai chargée dans TurboPrint et on voit ce qu'elle est devenue à gauche dans la moitié inférieure suite à mes "sévices". ![]() Figure 4 TurboSpool Il faut lancer le spooler séparément ou bien le mettre dans la WBStartup pour qu'il soit effectif dès le démarrage. C'est une commodité. La fenêtre montre les tâches dans l'ordre où elles ont été envoyées par les différents programmes. On voit ici trois impressions, la première du Graphic Publisher est déjà en impression, la seconde qui vient de GoldED est en attente, la dernière vient du visualiseur de texte de Magellan. On peut, à l'aide des gadgets, changer l'ordre d'attente ou bien supprimer une tâche de la liste. On peut régler différents paramètres ou préférences (dans les quatre fenêtres suivantes sur l'illustration). De plus, la fenêtre peut-être iconifiée. Le futur Pour l'instant, PageStream n'imprime réellement qu'en 4096 couleurs et les bords ne sont pas toujours correctement interprétés. Une solution TurboPrint sera bientôt disponible. Un pilote pour la Canon BJC 7000 est en préparation. Le pilote de l'Epson Stylus Color 300 est téléchargeable sur www.irsee-soft.com et s'appelle "tp601upd .lha". Notons qu'IrseeSoft conseille plutôt l'achat d'une Stylus Color 600, car la 300 ne gère pas les accents en mode texte pur. Truc N'oublions pas ce que j'ai déjà signalé lors de l'impression différée, c'est-à-dire quand le résultat ne va pas directement à l'imprimante mais sur fichier (ce qui est pratique lors d'impression de la même image en série). Si on ne détruit pas le fichier "dumpfile" (ou le nom qu'on lui a donné) soi-même, le prochain fichier ne le fera pas mais se collera à la fin du premier, ce qui fait que vous imprimerez deux images au lieu d'une. Cela peut être un avantage si on le désire, mais également un inconvénient. C'est pourquoi je me suis fait quatre raccourcis clavier. Le premier charge TurboPrefs, le second Graphic Publisher, le troisième lance l'impression physique en copiant le fichier "dumpfile" vers PAR: (ou vers PRT:), le dernier détruit "dumpfile". Conclusion Pour moi, TurboPrint est incontournable depuis longtemps. Les résultats sont excellents et n'ont jamais été dépassés par aucun autre logiciel sur Amiga. Beaucoup d'autres fonctions que je n'ai pas évoquées ici, car je l'ai déjà fait en détail dans les articles passés mentionnés au début du test, comme les fonctions précises de capture d'écran (ou de parties d'écran), l'impression de posters, l'adouci de polices en impression texte, etc. en font un outil indispensable pour le graphiste comme pour tout un chacun. Dommage que la nouveauté la plus spectaculaire, la gestion du texte en mode graphique soit si mal conçue et si boguée. Nous avons testé la version allemande. DeltaGraph'X proposera une version française courant mars 1998. Annexe : liste des imprimantes gérées
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