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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Trolls
(Article écrit par Laurent Defrance et extrait de Tilt - février 1993)
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Les cheveux aux vents, un yo-yo dans la main, le nouveau chouchou de Flair Software ne
peut pas passer inaperçu. Il a commencé sa carrière comme poupée suédoise sur les rayons des
grands magasins. Aujourd'hui, il poursuit son ascension dans le monde des jeux vidéo aux
côtés de James Pond
et Doodle Bug.
Un jeu de plates-formes haut en couleur
Les trolls sont des petits lutins qui font partie de l'imaginaire des pays nordiques, et c'est
l'un d'eux que vous allez incarner ici. Le principe est similaire à celui de RoboCod de
Millennium et Doodle Bug de Core Design.
Au début de l'aventure, le héros se retrouve devant un certain nombre de portes. Derrière chacune
d'elles, il y a trois tableaux à parcourir. Il peut commencer par n'importe quel niveau.
Mais une fois à l'intérieur de ces mondes, il doit aller jusqu'au bout.
A l'intérieur de ces vastes territoires, le personnage doit retrouver entre 3 et 25 bébés
trolls et les emporter sur son cochon volant. Première bonne surprise : vous ne tomberez
jamais en rade de bébés trolls. Il y en a partout, à des endroits plus ou moins inaccessibles.
Heureusement, le temps n'est pas limité.
Chaque porte ouvre sur des mondes différents : la fabrique de jouets, le cirque, la campagne,
les sucreries, les jeux de société, les boissons acidulées. Caché à l'intérieur de ballons
de baudruche, notre intrépide lutin trouvera des bottes accélératrices, des boucliers, des
chaussures à ressort, un réveil pour geler les ennemis ou encore des ailes pour survoler
le niveau en toute tranquillité.
Le yo-yo et les éléphants
Mais les malus font aussi partie des surprises. Le boulet ralentit les déplacements et le verre
de bière rend les mouvements hésitants. L'objet le plus intéressant que le nain légendaire trouvera
est un yo-yo qui permet de casser des murs de briques ou de se transformer en Spiderman.
L'utilisation de ce jouet n'est pas obligatoire. On peut très bien s'en passer. De plus, il manque
de précision et il arrive qu'il se détache du bloc sans crier gare.
A l'intérieur des niveaux vous rencontrerez un ou deux éléphants rouges. Si vous leur sautez dessus,
ils se rappelleront de vous et vous permettront de recommencer le niveau à cet endroit.
Il n'y a pas de sauvegarde ni de code, mais des vies continues. Durant votre quête vous trouverez
sûrement des lettres enfermées dans les ballons. Si vous formez le mot "BONUS", vous aurez le
droit à un niveau bonus. Mais si le mot est "BOGUS", vous devrez mettre la main sur une paire
d'objets et trouver la sortie avant le temps imparti (très difficile). Si vous échouez, vous perdez
une vie.
Attention bogues !
Incroyable le nombre de bogues dans la version Amiga ! Ils vous obligent à tout recommencer ! Ils se sont
cachés dans certains niveaux, tout en haut des plates-formes. Un simple saut vous fait disparaître de
l'écran. Dans le domaine de l'incroyable, mentionnons la protection manuelle. En début de partie, l'ordinateur
demande un code, du genre le troisième mot de la ligne 29, page 8. Seuls les codes des pages anglaises
fonctionnent. Après la page 9, l'ordinateur ne prendra pas en compte votre réponse !
Bilan
Dans l'ensemble, Trolls est jeu de plates-formes très prenant. Sans les bogues qui hantent les niveaux,
on pourrait dire qu'il est le digne successeur de James Pond 2. Mais ces erreurs informatiques gâchent
le plaisir. Dommage car, techniquement, le jeu est vraiment de bonne qualité.
Comparatif avec Doodle Bug et James Pond
Doodle Bug de Core Design est assez proche
de Trolls. Le héros est un insecte bondissant qui a plus d'un tour dans son sac. Il peut créer une ombrelle
pour ralentir sa chute, faire apparaitre un ballon pour s'envoler ou arrêter le temps et devenir invincible.
Le concept est original et donne à Doodle Bug sa place parmi les meilleurs jeux de plates-formes
sur micro.
On ne peut également s'empêcher de déceler chez Trolls une forte inspiration
du côté du James Pond de Millennium. Les décors sont aussi délirants et les différents thèmes
très proches : le monde des jouets, des confiseries, le sous-marin... L'originalité du
héros de Millennium est de pouvoir s'étirer sur plusieurs écrans. Sinon, les deux personnages
font disparaître les ennemis de la même manière, en leur sautant dessus.
Dans RoboCod (James Pond 2),
James traverse des niveaux beaucoup plus vastes et surtout rencontre de nombreuses salles
secrètes. Le jeu est beaucoup plus riche et vous retiendra de longues heures en haleine.
A mon avis, des trois, c'est RoboCod qui sort vainqueur mais Trolls et Doodle Bug
méritent aussi votre attention.
Différentes versions
Trolls est disponible sur Amiga mais aussi sur PC. Si le jeu reste le même. Il est à noter quelques
différences qui vous feront peut-être préférer cette version. Tout d'abord aucun bogue
n'est apparu durant le jeu. Il y a plus de vies continues et il suffit d'un contact avec les
ennemis pour les faire mourir (sur Amiga, il faut leur sauter trois fois sur la tête pour les
réduire en poussière). Les bruitages délirants font place à des musiques plus variées.
Enfin, il est possible de jouer au clavier ce qui rend les sauts plus précis. En revanche, vous devez
être doté d'un PC 386 cadencé à 33 MHz minimum pour profiter pleinement d'une bonne animation.
Une machine moins puissante vous donnera l'impression de jouer au ralenti. Au niveau des
graphismes, il n'y a pas de différence. Ils sont d'aussi bonne qualité. La version Atari ST n'est pas prévue.
Un autre avis
Trolls est l'exemple même d'une bonne réalisation technique sur Amiga. Les couleurs sont agréables et variées,
les bruitages sont très marrants et la jouabilité est assez bonne, mais... le thème est archi-classique. Après
James Pond, Doodle Bug et tutti quanti, la couleuvre est difficile à avaler. Je dis : "stop au commercial !"
Quand une idée est bonne et qu'elle a été exploitée, il faut en trouver une autre. Alors un peu d'originalité,
messieurs, que diable ! Malgré tout, c'est une réussite dans le genre. Les bruitages des célèbres marionnettes
sont très accrocheurs et vous plairont certainement
[Julien Guerbé].
Nom : Trolls.
Éditeur : Flair.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Décors colorés et délirants
- Nombreux bonus et malus.
- Bruitages marrants.
- Pas d'ennui avec les changements de disquettes.
Les points faibles :
- Archi-classique.
- Présence de bogues.
- Il faut pas moins de trois fois sur la tête des ennemis pour les réduire en poussière.
- Concept des niveaux très moyen avec parfois une sensation de foutoir à l'écran.
- Pas de musique pendant le jeu.
- L'utilisation du yo-yo n'est pas évidente.
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