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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de ToolManager 2.0
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'Amiga News - décembre 1992)
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Toolmanager 1.5 avait fait grande sensation à sa sortie pour de
nombreuses raisons. Il était en effet le premier programme à exploiter complètement les caractéristiques du
tout nouveau Workbench 2.0. Il s'agissait notamment de :
- La gestion des menus utilisateurs.
- Les "AppIcons" (icônes dans lesquelles il suffisait de déposer une autre icône pour lancer une application).
- Les "docks" (icônes qui lancent une application après un seul clic et qui sont également des "AppIcons").
La version 2.0 a mis près d'un an à sortir, c'est dire à quel point Stefan Becker y a travaillé. Notez que
ToolManager ne fonctionne qu'avec la version 2.0 (ou plus) du système d'exploitation.
Installation
Elle est des plus simples. Un script d'installation se charge de recopier les quatre parties
du logiciel à l'endroit approprié, c'est-à-dire :
- "toolmanager.library" dans votre répertoire Libs:.
- "Toolmanager" dans votre répertoire SYS:Prefs. C'est le programme principal de configuration.
- "ToolManager" dans votre répertoire SYS:WBStartup afin que ToolManager soit lancé automatiquement
dès que vous allumez votre Amiga.
- "WBStart-Handler" dans votre répertoire L:.
Si vous avez la chance d'utiliser le Workbench 2.1, je vous suggère en plus de recopier le catalogue
de ToolManager dans le répertoire approprié (Locale:Catalogs/Français)
afin d'obtenir un ToolManager entièrement en français.
Philosophie
ToolManager fonctionne désormais selon le concept d'objets. Ceux-ci sont de six types :
Exec, Image, Son, Menu, Icône et Dock. Ces objets sont divisés en deux catégories :
les objets simples (les trois premiers) et les objets complexes (les trois derniers).
La relation entre ces deux catégories est tout simplement que les objets complexes ont
besoin des objets simples pour être définis (par exemple, une icône a besoin d'une
image et d'un exécutable avant de pouvoir être effective).
Si vous gardez ces simples
concepts à l'esprit, vous n'aurez aucun mal à vous y retrouver dans la procédure apparemment complexe de configuration.
Un exemple concret
Rien ne vaut la pratique ! Un petit exemple vous familiarisera rapidement avec la façon dont
ToolManager 2.0 fonctionne, mais ne vous dispense pas de lire la documentation si vous voulez
faire un usage intensif de ce programme !
Il est probable que vous utilisez assez souvent un éditeur de texte. Il est donc logique de faire de votre
éditeur de texte favori la cible de cet exemple. De plus, une fois que votre dock aura été créé, en plus de
la possibilité de le démarrer avec un simple clic de la souris, il vous suffira de déposer par-dessus
des icônes de fichiers à lire pour les visualiser immédiatement.
Prenons par exemple CygnusED. Notre dock se compose de deux objets de base : un de type Exec et un autre de
type Image. Il faut donc dans un premier temps créer ces deux objets. Je lance le programme ToolManager du
répertoire Sys:Prefs et j'arrive dans la fenêtre principale de configuration (Cf. image 1).
Image 1
Comme le gadget de cycle en haut indique "Exec", cela tombe bien car c'est précisément un objet de
ce type que je veux créer. Je clique donc sur "Créer" et une nouvelle fenêtre apparaît (Cf. image 2).
Image 2
Comme vous le voyez, il suffit de remplir un très petit nombre de champs pour que l'objet soit valide :
son nom (afin de le référencer) et la commande exacte avec son chemin (ou plutôt son "sentier" comme
le traducteur l'a décrit :-)). Pour les autres champs, référez-vous à la documentation. Une petite remarque
à propos des noms d'objets : j'ai trouvé pratique de préfixer systématiquement les noms que je leur
donne par leur type. Dans ce cas, cela donne "Ex.CED". En effet, si vous faites une
utilisation intensive de ToolManager 2.0, vous vous retrouverez rapidement avec une grande quantité d'objets
et vous risquez de vous y perdre (même si les choix d'objets sont contraints par des listes imposées par le programme).
Bien, maintenant que l'objet "Exec" est créé, passons à l'image.
Retour à la fenêtre principale, je clique une fois sur le gadget "Exec" et celui-ci se transforme en
"Image". Tout comme tout à l'heure, je le "Crée" et me voici dans le panneau de création concernant
l'image, bien plus simple que le précédent (Cf. image 3).
Image 3
Il suffit en effet de spécifier son nom ("ImageCED") et son chemin (ici, c'est "Pix:CED.PIC").
Et voilà ! Maintenant, je peux m'occuper de créer le dock proprement dit. Je clique donc quatre
fois sur le gadget "Image" de la fenêtre principale puis "Créer".
Et voici la fenêtre de création d'un dock (Cf. image 4).
Images 4 et 5
Dans cette nouvelle image, je donne tout d'abord un nom à l'objet ("Dock-CED"), puis je spécifie son
positionnement. Cela peut se faire soit directement en donnant les coordonnées, soit interactivement
avec la souris (cliquer sur le gadget "Positionnement", le dock apparaît, le déplacer et cliquer
sur "Stopper le positionnement" pour obtenir les bonnes coordonnées. Très pratique !).
Maintenant, je définis les objets à utiliser en cliquant sur "Modifier la liste des outils", qui fait
apparaître une nouvelle fenêtre (Cf. image 5).
Je remplis alors les références aux objets de type "Exec" et "Image" (je n'ai pas spécifié de son
mais ce serait possible). Il ne reste plus qu'à refermer toutes les fenêtres pour revenir jusqu'à la
principale, à sélectionner "Sauvegarder", et le résultat apparaît immédiatement devant vos yeux.
Vous pouvez vérifier qu'un simple clic suffit à lancer votre éditeur. De plus, si vous sélectionnez
un "Readme" avec la souris et le déposez sur ce dock, l'éditeur se lance également avec le fichier
ainsi spécifié.
Maintenant, supposons que je veuille définir plusieurs classes de docks : certains réservés à l'édition
de textes, d'autres aux graphiques, ou encore aux sons, etc. De plus, je ne veux pas que tous ces
docks soient constamment présents à l'écran, mais qu'ils apparaissent à ma demande. ToolManager
vous permet une telle organisation.
Reprenons l'exemple précédent. Je fais apparaître la fenêtre d'édition du Dock et j'y ajoute les
informations suivantes :
- Hot key : "lamiga c" (le dock apparaîtra/disparaîtra quand j'appuierai sur Amiga-Gauche-c).
- Je coche "Sur demande".
- Je coche "Centrée" (afin que le panneau de docks apparaisse sous la souris).
Puis je quitte la fenêtre, sauvegarde cette configuration et constate que les docks apparaissent bien
sur demande. Il ne reste plus qu'à créer les autres docks et à recommencer la procédure.
Et en prime...
ToolManager est entièrement localisé (c'est-à-dire qu'il peut parler plusieurs langues, dont
le français).
Outre l'habituel fichier ".doc" rassemblant le manuel en intégralité, Stefan Becker a joint à la
distribution une version condensée de cette documentation dans le nouveau format AmigaGuide.
Pour votre information, c'est une des dernières inventions de Commodore pour fournir à ses
utilisateurs un moyen standard de lire l'aide de manière conviviale (en Hypertext).
Vous pourrez lire ces aides avec le programme AmigaGuide si vous le possédez. Dans
la négative, vous devrez vous contenter de la documentation classique.
ToolManager est distribué avec deux utilitaires supplémentaires : GetPubName (qui vous retourne
le nom de l'écran public actif) et UPD (qui vous permet d'associer des sons à certaines actions).
Vous trouverez également un répertoire "Graphics", qui contient un nombre impressionnant d'icônes et
autres gadgets d'apparence (et je n'exagère pas ! Même les distributions dédiées uniquement aux
icônes ne contiennent pas autant de graphiques, brosses, icônes, sons, animations que ceux que vous
trouverez dans ce répertoire !).
Les sources sont généreusement incluses par Stefan Becker et peuvent être une mine d'exemples
pour les personnes désirant programmer sous AmigaOS 2.0.
N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil attentif à tous les répertoires et fichiers que vous
pourrez trouver. ToolManager en regorge et nul doute que vous trouverez un usage pour certains d'entre eux !
En conclusion
ToolManager 2.0 doit impérativement faire partie de la bibliothèque de tout utilisateur du Workbench
2.0. Une fois configuré (et vous avez pu vous rendre compte que c'est finalement assez intuitif),
il vous simplifiera la vie de manière appréciable. Malgré la longueur de cet article, je n'ai
évoqué que 25% de toutes les capacités de ce logiciel (les nombreux gadgets contenus dans les diverses
fenêtres ont dû vous en convaincre) mais j'ai senti qu'un exemple serait plus convaincant qu'une
liste exhaustive de toutes ses fonctionnalités.
Nom : ToolManager 2.0.
Développeur : Stefan Becker.
Genre : lanceur d'applications.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, AmigaOS 2.0.
Licence : cadeaugiciel.
Téléchargement : Fish 752.
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