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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Tanks Furry 1.2
(Article écrit par David Brunet - avril 2016)
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On avait entendu parler de Tanks Furry pour la première fois dans le milieu de l'année 2015.
Une version bêta de ce jeu de tir avait en effet été présentée lors du rassemblement Retrokomp/Load Error 2015
en Pologne. La version complète est maintenant disponible.
Un gratuiciel devenu commercial
Tanks Furry est le fruit du travail du collectif Project R3D et est disponible sur
Aminet dans sa version gratuite ou
bien sur le site amiga.net.pl
pour sa version payante. Celle-ci coûte 33 PLN (zloty polonais), ce qui équivaut, comme chacun sait, à
7,70 euros.
Cette version commerciale est proposée dans une boîte, avec un CD, une disquette, une affiche, un manuel (anglais/polonais),
un magnet "Tanks Furry" et plein d'autocollants. Le CD contient l'exécutable du jeu ainsi que quelques fonds d'écran en JPEG
et PNG pour votre bureau.
La boîte de Tanks Furry et son contenu (photos d'Epsilon)
Ce jeu peut fonctionner sur tout Amiga Classic avec un processeur 68020 et 1 Mo de mémoire Chip (0,5 Mo de mémoire Fast
recommandé). La version ici testée est la 1.2 gratuite publiée en avril 2016.
La furie des chars
Tanks Furry est un jeu de combat de chars dans le plus pur style Amiga Classic. Les auteurs précisent bien que tous
les graphismes sont faits à la main et que les musiques sont dans le genre "chip".
Au lancement du jeu, une introduction apparaît et explique le scénario. Vos terres sont envahies par de nombreux
ennemis qui veulent vous réduire en esclavage. Vous, le capitaine James Mac Hound, décidez de réagir et de reprendre
votre bon vieux char pour botter les fesses de l'ennemi. Le jeu à deux en mode coopératif est possible : dans ce cas, le second
joueur humain prendra le rôle du lieutenant Theon Greywolf. Vous formez ce que l'on appelle la "Furry Squad".
Dans le menu principal, vous pouvez accéder aux options du jeu comme la (dés)activation des tirs amis, le nombre de
tableaux en mode multijoueur ou le niveau de difficulté.
L'écran du jeu est en 2D et il n'y a pas de défilement. Votre char est placé sur votre base et vous devez détruire les chars ennemis
disséminés sur la carte. La version gratuite ne présente pas de manuel, il faudra donc deviner ce que font
les bonus et ce que signifie les différents éléments de votre panel.
Au départ, les tirs de votre char sont lents. Mais lorsque vous détruisez vos ennemis, des bonus apparaissent : ils vous permettent
par exemple d'accélérer vos tirs, de vous téléporter, de devenir invisible, d'immobiliser les ennemis, de détruire tous les ennemis
et passer au niveau suivant, de gagner une vie, etc. De temps en temps, vous verrez apparaître des prisonniers. Ils
se manifestent sur la carte en bougeant les bras : si vous arrivez à en capturer trois, une rançon vous sera proposée
et vous gagnerez une vie.
Vous pouvez aussi détruire les murs. Cela ajoute une dimension stratégique supplémentaire car il devient ainsi
plus difficile de se protéger des tirs ennemis. A partir du niveau 6, des tunnels vous permettent de passer
d'un côté à l'autre de la carte. Au niveau 7, les murs laissent passer les projectiles mais vous ne pouvez plus
les franchir. On a ainsi droit à des nouveautés (et des surprises) au fil des 42 niveaux du jeu, ce qui permet de ne pas
tomber dans la monotonie des combats.
A chaque fois que vous détruisez un char ennemi, un nouveau char réapparaît au hasard sur la carte, parfois tout près de vous.
Il existe cinq types de chars ennemis, plus ou moins rapides et résistants. Les chars dans les premiers niveaux semblent
cependant très peu intelligents : ils tirent et se déplacent n'importe où, sans vraiment être efficaces. Il est donc facile de
les neutraliser et d'éviter leurs tirs.
Quand vous avez détruit un certain nombre de chars, vous accédez tout simplement au niveau suivant.
Le thème graphique (ville, forêt, désert) change également au bout des quelques niveaux.
Deux joueurs en simultané, c'est bien, mais Tanks Furry propose plus : un mode avec quatre joueurs en même temps, grâce
à l'utilisation d'un adaptateur quatre manettes. Dans ce cas, il n'y a pas de coopération, mais juste une grande bagarre
entre joueurs humains ! Cela semble super au premier abord mais, contrairement aux modes solo et coopératif, il n'y a pas
de bonus dans ce mode et on tire avec la même arme. Cela diminue un peu l'intérêt et rend les actions du jeu assez répétitives.
Conclusion
Tanks Furry est un jeu assez amusant à un joueur et devient très sympa en mode coopératif.
Si le mode quatre joueurs avait eu les mêmes bonus que les autres modes, on aurait eu un jeu bien plus intéressant,
un peu à la manière d'un Dynablaster ou d'un Blitz Bombers.
Sa difficulté bien dosée plaira à tous et le fait d'être proposé en deux variantes (gratuite et commerciale)
satisfera toutes les bourses.
Son style rétro Amiga peut être vu comme un avantage pour certains mais cela aurait été peut-être plus intéressant
de mieux soigner les graphismes. Une version AGA 256 couleurs aurait ainsi fait de Tanks Furry un jeu d'une qualité
encore plus grande.
Nom : Tanks Furry 1.2.
Développeurs : Pawel Nowak, Krzysztof Matys.
Éditeur : Project R3D.
Genre : jeu de tir.
Date : 2016.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Licence : gratuiciel et commercial.
Prix : gratuit pour la version gratuicielle, 33 zloty (7,70 euros) pour la version commerciale.
NOTE : 7/10.
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