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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Tank Attack
(Article écrit par Henri Legoy et extrait de Joystick Hebdo 32 - juin 1989)
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Qui a dit que les jeux de guerre étaient un style mort sur ordinateur, que rien ne pouvait remplacer le contact
des autres pour donner un maximum au rendu du jeu ? Ce n'est pas moi, quoique... Toujours est-il qu'il n'y
a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Avec Tank Attack, tout est bien dans le monde de la guerre
sur carton, car tout d'abord, lorsqu'on ouvre la boîte, on trouve une super notice en anglais... aarrgh !
Mais que fait la police ? Et en soulevant la feuille de protection de la disquette, que découvre-t-on ?
Un plan en carton pour installer les figurines contenues dans le petit sac en plastique fourni lui aussi
avec le jeu. Grâce à cet accessoire, vous n'aurez pas à vous taper le dessin du territoire de jeu, à chaque
fois que vous tenterez d'éliminer vos adversaires.
Le jeu, quant à lui, se présente de la manière la plus classique, c'est-à-dire avec un menu dans lequel vous
découvrez que quatre nations sont d'accord pour se foutre sur la tronche à votre convenance. Parce que vous
êtes général en chef des armées de blindés, vous allez envoyer vos unités démolir l'état-major ennemi.
Il y a donc quatre pays, formant deux alliances, deux pactes de non-agression, tournés directement vers un seul
but : mettre la pâtée à l'autre bloc. Certaines alliances ont pu être conclues avant le déclenchement de la
guerre. Chaque pays s'est engagé envers un autre à le soutenir en cas de confit militaire. En réalité, ces alliances
sont toujours les mêmes : Armania avec Kazaldis et Sarapan avec Calderon. A tout moment du jeu, il est possible
de dialoguer avec son allié afin de poursuivre ou de renforcer ses liens.
Lorsque le conflit démarre, la presse locale publie des informations intéressantes et en particulier la météo,
qui vous permettra de vous habiller en conséquence... Choisirons-nous un trench-coat, avec une écharpe assortie
aux bottes, ou bien un léger polo sur un pantalon de lin dans les blancs cassés ? Donc pour parvenir à vos
fins, plusieurs facteurs entrent en jeu : les conditions météorologiques, le moral des troupes, votre
capacité à récupérer et à réparer le matériel endommagé et surtout vos qualités de meneur d'hommes.
Grâce au plan du champ de bataille, vous allez faire bouger vos pièces, chars, voitures blindées, etc.
selon vos goûts, décider d'une stratégie et donner ensuite toutes les informations à l'ordinateur, qui
remplacera le jet de dés habituel, par une simulation animée de l'action que vos troupes sont en train d'accomplir.
Le résultat sera affiché sur l'écran et la machine vous proposera alors un choix d'actions pour continuer le
combat. Voulez-vous réparer votre véhicule endommagé, voulez-vous avancer, tourner, balancer une praline sur
le char d'en face, larguer la purée sur tout ce qui bouge ou même sur des bâtiments ? OK ! Pas de blême,
c'est tout indiqué sur l'écran, avec de petites fenêtres et des dessins animés à l'intérieur même les nazes
pourront participer de façon efficace.
Tank Attack se joue à la manette, de préférence à deux au minimum (quatre maximum), car seul, on a
vite tendance à privilégier un camp, et à réduire le combat en un carnage rapide et sans intérêt.
Pour les pirates, ce n'est pas la peine de chercher une copie, car sans le plan du champ de bataille, vous
vous perdrez très vite dans les marais et les précipices. Ah, les jeux de guerre sur ordinateur ne sont
plus ce qu'ils étaient.
Nom : Tank Attack.
Développeurs : I Games.
Éditeur : CDS.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Jusqu'à quatre joueurs.
- Carton et figurines inclus.
- Bruitages excellents.
- Les alliances.
Les points faibles :
- Seul, il y a moins d'intérêt.
- Il faut le carton des opérations.
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