Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Actualité : Les systèmes d'exploitation se précipitent
(Article écrit par Scott Mace et extrait d'InfoWorld - août 1985)
|
|
Commodore et Atari s'activent pour que l'Amiga et l'Atari 520ST soient prêts pour la période des fêtes de
fin d'année.
À deux mois de la période des ventes de Noël, Atari et Commodore/Amiga s'efforcent de perfectionner le
logiciel du système d'exploitation utilisé dans leurs nouveaux ordinateurs personnels, l'Atari 520ST
et le Commodore Amiga.
Atari, qui a effectué des livraisons limitées de son ordinateur 520ST en août 1985, a livré son système
d'exploitation TOS sur disquette avec l'ordinateur. TOS contient une version personnalisée de GEM (Graphics
Environment Manager), le clone de Digital Research de l'environnement d'exploitation Macintosh d'Apple.
Le système d'exploitation de Commodore/Amiga, AmigaDOS, sera fourni sur deux disquettes "Kickstart" aux premiers
acheteurs de l'ordinateur, selon Rick Geiger, directeur général de Commodore/Amiga à Los Gatos, Californie.
Les deux sociétés informatiques affirment qu'elles finiront par perfectionner leurs systèmes d'exploitation et
par fabriquer des puces de mémoire morte (ROM), pour lesquelles il existe des emplacements à l'intérieur des
machines, et qu'elles commenceront à livrer les ordinateurs avec des systèmes d'exploitation à base de ROM dès
qu'ils seront disponibles. Aucune des deux sociétés ne dira cependant quand ces ROM seront prêtes.
Dans le cas d'Atari, l'achèvement de la ROM est nécessaire pour que la société fabrique une version moins coûteuse
du 520ST qui inclura la ROM dès le début de la production. L'Atari 260ST possède la moitié de la mémoire vive
(RAM) de l'Atari 520ST, ainsi qu'un lecteur de disquette intégré, et sera vendu 499 $.
L'une des raisons pour lesquelles la ROM de l'Atari ST n'est pas prête est que TOS, le système d'exploitation
du ST, est actuellement plus grand que l'espace qui lui est réservé dans la mémoire du système. "Le mois
dernier, le système d'exploitation faisait 202 ko", déclare Neil Harris, directeur des publications chez
Atari à Sunnyvale, en Californie. Neil Harris dit que l'espace sur la ROM pour TOS est de 192 ko. Il ne
considère pas la compression de 5% du TOS comme impossible, mais dit que la société "veut le faire sans
effectuer un retrait de caractéristiques ("featurectomy").
Chez Commodore/Amiga, le retard de production de la ROM est principalement lié au contrôle de la qualité.
"Si vous vous souvenez de l'époque où le Macintosh a été introduit, Apple était coupable de négligence en
matière de conception", explique Rick Geiger. "Cela ne va pas nous arriver. Nous avons déjà déployé d'énormes
efforts en matière d'assurance qualité, mais il est inévitable que lorsque la machine est distribuée à plus
grande échelle, on découvre des choses. Lorsque les gens reviendront et demanderont pourquoi vous n'avez pas
fait ceci ou fait une petite modification, nous aurons la possibilité de le faire." M. Geiger affirme que,
de ce fait, les premiers acheteurs d'Amiga ne seront pas pénalisés. Ces acheteurs pourront obtenir des versions
mises à jour d'AmigaDOS auprès des revendeurs, ou par courrier, si les propriétaires d'ordinateurs ont envoyé
des cartes d'enregistrement. "S'il y a des frais, ils seront minimes", précise M. Geiger.
Atari et Commodore/Amiga
peuvent avoir des politiques différentes concernant la fourniture du système d'exploitation final sur ROM
aux premiers acheteurs. James Copland, vice-président commercial d'Atari, affirme que la mise à niveau coûtera
25 dollars aux propriétaires actuels d'Atari ST. Pour obtenir cette mise à jour, les utilisateurs devront rapporter
leur ordinateur dans le magasin où ils l'ont acheté. Mais les premiers propriétaires d'Amiga n'auront apparemment
pas cette possibilité, selon M. Geiger. "Pour l'instant, il est prévu que ces machines ne soient pas équipées
de ROM", dit-il. "Nous pensons que personne ne va le demander. Évidemment, si nous sommes inondés de demandes,
nous trouverons un moyen de le faire." Les utilisateurs d'Amiga et d'Atari 520ST ne devraient pas être trop
affectés par les systèmes d'exploitation sur disquette, si ce n'est qu'ils devront s'occuper des disquettes
DOS, comme la plupart des utilisateurs d'ordinateurs personnels ont toujours dû le faire. Mais les propriétaires
d'Atari ST seront affectés s'ils utilisent de gros fichiers avec TOS sur disquette. Il occupera au moins 192 ko
de mémoire, et deux sections de mémoire de 32 ko seront réservées aux graphismes et à l'utilisation du système.
Cela laisse 256 ko ou moins pour les programmes et les données sur l'Atari ST - jusqu'à ce que la ROM soit prête.
Dans l'Amiga, AmigaDOS se charge dans une section spéciale de la mémoire, le "writable control store", qui
est protégé en écriture dès qu'il est chargé, selon Jay Miner. Cela laisse 256 ko de mémoire libre pour les
programmes et les données - 512 ko si les utilisateurs sont en mesure d'obtenir l'option d'extension mémoire
qui sera vendue pour l'Amiga. De nombreux développeurs de logiciels, dont Bill Gates, président de Microsoft,
font remarquer que les systèmes d'exploitation de l'Amiga et de l'Atari contiennent encore trop de bogues pour
être convertis en ROM à l'heure actuelle. Un développeur de logiciels Amiga affirme que son prototype d'ordinateur
tombe en panne toutes les 15 minutes. "Il est tout à fait faux de croire qu'il est plus facile de développer
un logiciel pour l'Amiga que pour le Macintosh", déclare Marc Canter, président de Macro Mind à Chicago.
Selon Marc Canter, les problèmes liés au DOS de l'Amiga vont au-delà des bogues connus. "Nous sommes totalement
exaspérés par la souris à double bouton", dit-il. Selon Marc Canter, les programmeurs Macintosh sont déconcertés
par une souris dont le bouton gauche est dédié au lancement des fonctions et le bouton droit à l'affichage et
au masquage des menus. L'Atari ST dispose également d'une souris à deux boutons, mais sous GEM, le deuxième
bouton n'est pas utilisé, sauf si le programmeur veut l'utiliser pour une fonction spéciale.
La solution ultime se trouve dans la conception de logiciels judicieux, et la courbe d'apprentissage sur l'Amiga
ne fait que commencer pour la plupart des développeurs. "Il n'est pas incroyablement simple d'utiliser les
puces spécialisées", déclare Jay Miner, vice-président du développement des produits chez Commodore/Amiga.
Comparant le système d'exploitation Amiga de 256 ko à la ROM Macintosh de 128 ko, Jay Miner déclare : "Je
ne connais pas très bien les outils Mac, mais je sais que la nature des outils Mac était loin d'être assez
complète pour gérer les problèmes que nous avons rencontrés. J'aurais tendance à penser qu'il y a beaucoup
plus dans notre boîte à outils".
|