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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Superhero
(Article écrit par Olivier Canou et extrait de Génération 4 - février 1993)
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Psygnosis poursuit son pilonnage ce mois-ci avec un jeu de baston un peu particulier. En effet,
le système apporte une idée un peu neuve dans le genre. Fini d'incarner des personnages plus ou
moins loubards sur les bords. Terminé les gros bras à deux sous. Ce jeu vous propose carrément
d'incarner un super héros, ni plus ni moins.
En effet, un super vilain (j'ai toujours trouvé cette expression ridicule, mais bon...) du nom de
Hypex, que l'on peut cataloguer dans les franchement balaises, est responsable d'une situation que
les plus réservés qualifieront de tendue, à l'intérieur de votre bonne vielle ville : le crime règne
en maître. Le responsable de l'expérience malheureuse, qui a engendré Hypex, s'est donc planqué dans
les montagnes et a créé un laboratoire de génétique pour tenter de créer un humain aux super pouvoirs
capable de rivaliser avec Hypex et de nettoyer la ville par la même occasion.
Vous commencez le jeu dans ce laboratoire avec la possibilité de prendre votre héros parmi une
bibliothèque prédéfinie, ou bien de créer le vôtre. Vous disposez d'un certain nombre de points
à répartir, qui vous donneront force, rapidité, et pouvoirs spéciaux, en veux-tu, en voilà.
Une fois ceci fait, il ne vous reste plus qu'à choisir un costume saillant allant de la tenue assez stricte
au collant hyper-moulant avec cape incorporée, masque à sous-couche hypertendue, bottes à cryogénisation
inversée et gants à propulsion dynamique (je précise que je dis n'importe quoi, parce que dans le monde
des super héros, on peut s'attendre à tout). Une fois ceci fait, vous pouvez modifier la couleur de
votre personnage et l'envoyer nettoyer la ville.
Le jeu en lui-même possède une bonne jouabilité, et les capacités du héros feront merveille dans un
premier temps. Mais le nombre et la force des adversaires augmentant, cela tournera
rapidement à la boucherie. Je formule un regret par rapport aux ennemis rencontrés ; il n'y a pratiquement
aucun super vilain, et vous devrez vous contenter de botter les fesses de hordes de gangsters à
deux sous. Des ennemis aux super pouvoirs plus fréquents auraient été les bienvenus.
La réalisation correcte est soutenue par des graphismes de bonne facture (60 couleurs) et des animations des
personnages du même acabit, une animation fluide (50 ips) et une ambiance sonore agréable sans être extraordinaire.
Un regret tout de même quant
au peu de coups mis à la disposition de votre héros qui limite quelque peu l'intérêt des parties
sur la version testée qui était censé être pratiquement finalisée. La version finale devrait contenir
21 niveaux répartis dans sept scènes.
Malgré ces quelques petits reproches, Super Hero reste cependant un bon jeu, ne serait-ce que par
sa phase de création de personnage qui est excellente. Sus aux vilains !
Nom : Superhero.
Développeurs : Kage.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu d'action/combat.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- On peut choisir ou créer son héros.
- Bonne jouabilité.
- Animation fluide en 50 images par seconde.
Les points faibles :
- Des ennemis décevants.
- Peu de coups disponibles pour votre super héros.
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