Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Reportage : Supergames Show 1992
(Article écrit par Laurent Defrance et David Téné et extrait de Tilt - décembre 1992)
|
|
La deuxième édition du Supergames Show qui s'est déroulée du 4 au 8 novembre 1992 au CNIT de Paris-La
Défense, a failli tourner à l'émeute. 50 000 visiteurs ont, en effet, déferlé sur le salon.
Les organisateurs ont dû endiguer leur enthousiasme... Une quarantaine de sociétés étaient présentes
dont les "grands" de la micro (IBM, Apple, Commodore, Atari, Philips...) ainsi que l'essentiel de
la presse ludique.
Supergames Show
Le Supergames Show 1992 a été incontestablement plus réussi que l'an passé. La présence des "grands"
du milieu vidéoludique n'était pas étrangère à cette impression. Ils n'avaient pas lésiné sur
les moyens en construisant des stands impressionnants. Cependant, les sociétés américaines, anglaises et japonaises
avaient boudé cette manifestation, hormis le petit stand de Konami, aux hôtesses du pays du Soleil Levant.
Toutefois, notre confrère de Consoles+ présentait en exclusivité des EPROM de jeux. Heureusement, Ubi
Soft et Euro CD représentaient les compagnies dont ils sont les distributeurs. Mais les sociétés sans filiale
française manquaient largement à l'appel.
Apple enfin s'intéresse aux jeux
Depuis l'apparition du Mac, machine sérieuse pour gens sérieux, on connaît le credo d'Apple : un, tu n'auras pas
la couleur ; deux, tu ne feras point tourner de jeu sur ta machine. Huit ans après, Apple amorce un virage
décisif et recentre enfin sa position. Sur son stand impressionnant, on découvrait les dernières productions
de Kalisto (Atreid Concept) : Cogito, S.C.OUT, The Tinies, de Maxis : SimEarth, SimAnt, A-Train ; les fameux
Lemmings de Psygnosis et le fabuleux Prince Of Persia de Brøderbund. Tous ces jeux étaient présentés sur
des écrans couleur et des CD-ROM d'Euro-CD.
Apple hébergeait sur son stand la centrale d'achat Boulanger qui propose depuis peu au grand public, la gamme Macintosh.
IBM et Philips, eux aussi...
Big Blue en personne était là, ce qui n'est pas une surprise quand on comptabilise le nombre de jeux sortis
sur les compatibles. Les visiteurs, enthousiastes, ont pu ainsi essayer les modèles de la gamme Ambra,
distribués par ICPI, filiale d'IBM, avec des titres tels qu'Alone In The Dark d'Infogrames (Frédérick Raynal,
l'auteur, en faisait la démo) ou Lure Of The Temptress de Virgin Games.
Philips, quant à lui, remportait largement la palme du stand le plus élaboré : un CD géant était apposé sur
la façade, et des démos diverses tournaient en permanence.
Tous les constructeurs étaient là
Les stands Sega et Nintendo intéressaient en priorité les joueurs sur consoles tandis que Sega
offrait la possibilité d'essayer ses nouvelles cartouches, dont le fameux Sonic The Hedgehog 2 (jouable uniquement
sur Master System, la version Mega Drive étant en démo tournante), Nintendo proposait aux parents, des
consultations avec des psychologues. Cela donnait des interventions du style : "Vous savez, les jeux vidéo
sans excès, ça n'est pas dangereux, au contraire, ça permet à vos enfants de développer leurs réflexes
et ça les pousse à prendre des initiatives".
On assistait également à une démonstration de Mano Paint - le logiciel de dessin avec souris (ce qui est plutôt
rare) sur Super Nintendo et de Miracle, une méthode d'apprentissage de la musique avec clavier, sur NES.
Commodore dévoilait son nouvel Amiga 1200 et ses PC "entrée de gamme". Quant au stand Atari, les visiteurs
s'y pressaient avidement autour de la mini-salle de présentation du Falcon, ce formidable oiseau au DSP
triomphant. Une série de Lynx en libre-service permettait aux visiteurs qui n'entraient pas dans la salle
(toujours complète) de se défouler.
Des jeux, des jeux...
Certains éditeurs de jeux français avaient fait le déplacement : Coktel Vision avec Inca, Ween et Gobliins 2,
Delphine Software avec Flashback, Loriciel avec D-Day, Jim Power et Best Of The Best - un véritable ring
de boxe était installé pour l'occasion - ainsi que Virgin Games avec The Seventh Guest, dont nous attendons
la version finale avec impatience.
Le plus grand stand était sans conteste celui d'Ubi Soft qui, en plus d'éditer des programmes,
distribue un bon nombre de sociétés étrangères c'est Ubi Soft Distribution qui assure la diffusion des
logiciels micros, et Ludi Media qui prend en charge celle des cartouches Nintendo.
Toute la presse spécialisée réunie
A la différence de l'année dernière, tous les magazines spécialisés étaient venus au salon. On
y retrouvait Génération 4, Joystick et bien sûr, Tilt, Consoles+ et PC Review. Jean-Michel Blottière,
le rédacteur en chef de ces trois revues, et également présentateur de Micro Kid's a animé, durant
les cinq jours de ce salon, le championnat de France des jeux vidéo, parrainé par Consoles+.
Les caméras de Micro Kid's étaient présentes, elles aussi. Enfin, félicitons l'équipe de Micro Simulateur
qui mettait à la disposition du public une cabine proche de celles des simulateurs de vol professionnels.
Pour l'an prochain, un espace digne de ce salon
Ce ne sont pas les 50 000 visiteurs qui nous contrediront : le Supergames Show est une manifestation qui nécessite
un espace plus conséquent. Ce qui permettrait d'accueillir également encore plus d'exposants. A titre de comparaison,
le Future Entertainment Show qui se déroulait au même moment à Londres occupait une bonne partie des deux
halls à Earl's Court. Souhaitons qu'avec le Supergames Show de l'année prochaine, la France devienne comme
la Grande-Bretagne, une référence, en Europe, dans le monde des jeux vidéo où tout est en train de se jouer.
|