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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Summer Camp
(Article écrit par Olivier Prezeau et extrait de Joystick - février 1992)
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Vous connaissez tous Tom et Jerry ? Réponse en choeur de l'auditoire réjoui : ouiiii ! Figurez-vous que
Thalamus (en fait Black Legend), éditeur bien connu des possesseurs de C64, nous a concocté un jeu mi-réflexion,
mi-réflexes dont le héros ressemble à comme deux, voire trois, gouttes d'eau à Jerry.
Vous l'aurez compris, vous guidez, dans Summer Camp (camp de vacances d'été), une petite souris qui se retrouve piégée dans
un camp pas très catholique. Toutes sortes de personnages bizarroïdes traînent dans le camp et comptent
mener la vie dure à notre pauvre rongeur. Tout ça se traduit pour vous par une succession de tableaux,
composés de plates-formes variées, qu'il va falloir traverser au péril d'une vie de souris ! Le but est
simple : il faut, pour chaque tableau, trouver la sortie en évitant de se faire toucher par les ennemis,
qui se font une joie de vous harceler par vagues.
Chaque tableau possède ses astuces et ses pièges. Votre souris peut sauter (pas très haut) de plate-forme
en plate-forme, se servir de tout ce qu'elle peut pour s'élever dans les airs (les ballons de baudruche,
par exemple) ou encore grimper aux lianes et aux échelles. Je pourrais, par exemple, vous citer le cas
où la souris doit sauter sur des cases spéciales afin de mettre en mouvement des plates-formes lui
permettant de s'échapper vers d'autres cieux ; je pourrais aussi vous citer balnéaire, hein, for example !
Autre particularité du jeu : une multitude de petites cases bonus sont placées, un peu partout, dans les
tableaux. Pour accéder aux dits bonus, la souris doit se placer sous les cases et, d'un petit saut vif et
précis, tapez la case. L'effet du bonus est alors immédiat. "Mais en quoi consistent ces cases bonus très
très bizarres ?" se demandent les lecteurs transis par le doute et la peur de l'inconnu. Eh bien, certaines
contiennent des fruits qui rapportent de la santé ou des points, d'autres contiennent des ballons (Cf.
l'effet des ballons plus haut), d'autres contiennent des crochets ou encore des pièges à rats (horreur !)
qui vous coûteront une vie.
La meilleure case que j'ai rencontrée, à ce jour, reste la case "strike" qui donne un tir à notre
souris sportive. Alors là, ça devient plus jouissif et l'on peut tirer sur tout ce qui bouge !
Les quatre mondes, composés chacun de nombreux tableaux tous reliés entre eux, sont séparés par des
petits casse-tête : c'est sympathique ! Dans l'un d'eux, vous devez terminer un casse-tête dans un
temps fixé. Il suffit de positionner la souris sur une des trois flèches colorées et appuyer sur le
bouton de la manette pour enclencher la flèche. Celle-ci amènera, ou pas, une pièce du casse-tête au centre
de l'écran. Il n'y a qu'un seul ordre possible, évidemment ! Si vous appuyez sur la mauvaise flèche,
tout disparaît et vous en êtes quitte pour recommencer le casse-tête au départ.
Les couleurs sont bien sympathiques et l'animation est parfaite. Il faut de la dextérité malgré le côté réflexion,
donc on s'amuse. Par contre, la maniabilité de la souris est une petite catastrophe. Peut-être est-ce
fait exprès pour que le jeu soit plus dur, je ne sais pas, mais ça rame pour atteindre certaines plates-formes
ou, tout simplement, sauter en changeant de place. Autre détail, j'aurais aimé un défilement pour passer
d'un tableau à un autre, merci la foule !
Lors de l'acquisition de ce jeu, je me suis jeté sur mon Amiga pour jouer à un jeu d'arcade pure à la
sauce plates-formes. Attention, jeu piégé, que nenni ! Summer Camp n'est pas un jeu d'arcade. Que
cela ne tienne, ne soyons pas bêtement bornés, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Eh bien, quand on prend la peine de s'intéresser au principe du jeu, on accroche bien. Ce n'est pas
le super panard du jeu de réflexion, il est sympathique mais sans plus, mais il y a quelque chose à tirer de
ce Summer Camp.
Nom : Summer Camp.
Développeurs : Lodestone Designs.
Éditeur : Black Legend.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5/10.
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