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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de S.T.U.N. Runner
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - janvier 1991)
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Domark se lance tête baissée dans une conversion d'un excellent jeu 3D, et se fracasse la tête sur des murs calculés.
Dans S.T.U.N. Runner, vous êtes censé commander un des engins les plus rapides du monde, dans des tunnels en trois
dimensions, sur des parcours sinueux et bourrés d'embûches. En réalité, vous dirigez effectivement un engin dans
les dits tunnels, mais pour ce qui est de la vitesse, il faudrait revoir le programme.
Ne vous attendez donc pas à être époustouflé par une réalisation foudroyante, S.T.U.N. Runner est un jeu dans lequel il
faut simplement manipuler de droite à gauche un engin futuriste, pour lui faire prendre le chemin le plus rapide
afin d'arriver à la fin du parcours avant que le chronomètre ne soit épuisé. Les quelques obstacles que vous
pourrez rencontrer sont les engins ennemis, dans lesquels il faut tirer à grands coups de laser.
Vous rencontrerez aussi les S.T.U.N. Ship, qui sont des cases vous faisant passer à la vitesse de la lumière (en théorie)
et vous rendant invincible pendant ce temps.
Dieu que c'est saccadé. D'accord, la 3D calculée c'est pas facile à animer correctement, mais là, pour peu
que trois sprites soient à l'écran en même temps, ça rame. A part aller de droite et gauche, suivre le parcourt
fléché sur les parois du tunnel pour aller plus vite à la façon des bobsleighs, le jeu n'a aucun intérêt.
Vingt-quatre niveaux sont à franchir pour arriver à la fin, mais vous pourrez commencer dès le onzième, pour bien
vous rendre compte que même plus loin, ça ne change pas. Même si vous étiez un fou de S.T.U.N. Runner en arcade,
vous ne retrouverez rien de tout ce qui faisait l'intérêt de la première version en arcade. Décevant.
En conclusion, si vous êtes un amoureux fou de la 3D, vous pourrez peut-être trouver votre compte dans S.T.U.N. Runner, sinon vous
ne pourrez qu'être frustré par la lenteur et l'ennui du jeu.
Nom : S.T.U.N. Runner.
Développeurs : The Kremlin.
Éditeurs : Domark, Tengen.
Genre : jeu de course.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 3,5/10.
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