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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Strikefleet
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - décembre 1991)
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Electronic Arts a décidé de croiser dans d'autres eaux. Apparemment, le secteur était miné.
Strikefleet est un jeu de stratégie maritime développé par Lucasfilm Games sur Commodore 64 et qui
remonte à 1987. Une version Amiga vient enfin d'arriver.
Avec ce logiciel, vous voilà promu au rang de... Euh, pour le moment vous n'êtes rien du tout puisque le but du jeu
est justement de monter en grade en dirigeant une flotte composée de bateaux de guerre. Au commencement d'une partie,
vous pouvez choisir le type de mission parmi quatorze (protection, interception,
combats et compagnie - avec huit campagnes complètes), puis le type de bateau que vous allez "piloter". Suivant les capacités du bâtiment,
un certain nombre de points vous sont alors attribués. Le but de la manoeuvre sera d'équilibrer la dépense
des points par vos prouesses pendant le jeu.
Pour certaines missions, vous pourriez être aux commandes d'un seul navire, pour d'autres, vous auriez
une grande flotte. Les navires que vous pouviez choisir sont généralement limités à des classes de
destroyers. Pas de porte-avions, pas de cuirassés et pas de sous-marins.
Manque de pot, Strikefleet n'est pas véritablement intéressant. Plus arcade (raté) que simulation, le
bateau ne dispose même pas de différents postes de commande comme c'est habituellement le cas dans ce
type de jeu (Silent Service,
Advanced Destroyer Simulator
qui pourtant...), et la carte mise à part, on doit se contenter d'un seul écran. Pas de salle des
machines, de canon avant et arrière, d'entre-pont et autres passerelles.
Sur un vrai bateau, en cas de gîte, on s'arrange pour rester parallèle à l'horizon tandis que le pont
monte et descend. C'est l'impression que les programmeurs ont voulu donner mais c'est raté : seul le
plafond du bateau bouge alors que le sol reste impeccablement droit. Il doit s'agir d'un défilement
à différentiel compensé. Ou alors le plafond est monté sur des piliers flottants dans le bateau...
La fenêtre de visualisation est minuscule et le logiciel réagit lentement. Le graphisme du tableau de commande
est plutôt réussi mais effectivement, les images 3D qui apparaissent à l'écran sont petites, moches, animées au
coup par coup et de mauvaises intentions. Le domaine sonore est agrémenté de quelques superbes numérisations et c'est
tout. Les commandes sont peu claires ni très pratiques et surtout, en dépit de ce que laisse supposer les
multiples détails de l'excellent manuel (en français), pas très nombreuses.
Bref, Strikefleet est vraiment à réserver aux passionnés de guerre maritime de par sa difficulté et son
côté complet. Il rebutera sans doute les autres qui risqueront de s'ennuyer.
Nom : Strikefleet.
Développeurs : LucasArts.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : simulation navale.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Idée assez originale.
- Possibilité de diriger un seul bateau ou une grande flotte.
- Relativement complet.
- Quelques superbes numérisations sonores.
Les points faibles :
- Pas de porte-avions, cuirassés et sous-marins.
- Pas de différents postes de commande.
- Trop peu d'écrans et fenêtre minuscule.
- Le logiciel réagit lentement.
- Les images 3D qui apparaissent ne sont pas terribles.
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