Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Strider
(Article écrit par François-Xavier Dahan et extrait d'EmuNova - mars 2004)


Un des grands succès en arcade de Capcom à la fin des années 1980, Strider a bénéficié de nombreuses conversions sur diverses plates-formes. Voici la version Amiga, développée par le studio anglais Tiertex pour US Gold, qui disposait à l'époque de la plupart des licences Capcom et Sega pour les adaptations sur ordinateurs.

Strider

Un scénario classique mâtiné d'anticommunisme

Le jeu se passe en 1998 alors qu'une série de catastrophes semble annoncer l'Apocalypse. Le monde est plongé dans un chaos total et dans une petite république soviétique (le jeu est sorti en 1989 alors que l'URSS n'est pas encore tombée) émerge un tyran, un homme mystérieux nommé Meio, couramment qualifié de Maître.

A l'aide de guerriers cybernétiques, il envahit l'ensemble des pays (même les États-Unis finissent par tomber) et les rapports indiquent que Meio compte subjuguer l'ensemble du monde à l'aide d'une station orbitale, "Third Moon". Vous incarnez Hiryu, jeune Strider (une organisation secrète chargée de faire respecter l'ordre), parti affronter le Maître, armé de son sabre. Bref le scénario ne surprendra pas par son originalité et apparaît un peu bancal.

Strider

Niveaux variés...

Le jeu est composé de cinq niveaux, au cours desquels le héros devra se frayer un chemin en affrontant de nombreux adversaires, tant humains que robotiques, et en effectuant les sauts nécessaires pour franchir les gouffres bloquant le passage. Les niveaux sont de taille honorable et se situent dans des lieux variés : Moscou pour le premier, les steppes de Sibérie pour le second, une jungle tropicale pour le troisième, les deux derniers étant la base d'accès vers Third Moon puis la forteresse spatiale elle-même.

Comme de bien entendu, chaque niveau se conclut par un chef dont on s'étonne encore de leur manque de combativité : peu résistants, ils présentent aussi des méthodes d'attaque peu dangereuses. De fait, les combats contre eux seront généralement faciles et rapides. Mention néanmoins pour le chef du premier niveau : quand vous arrivez au siège de la Douma, les membres de la Chambre s'assemblent pour former une espèce de chenille géante armée... d'une faucille et d'un marteau ! Si ça ce n'est pas de l'anticommunisme primaire ! Reste que c'est assez impressionnant.

Strider

...mais un jeu un peu amputé

La principale originalité du jeu reste l'aptitude de Hiryu à s'accrocher à des parois. Le Strider peut se pendre à un plafond pour attaquer des ennemis au-dessus de lui, grimper le long de hauts murs verticaux... Ceci offre des perspectives intéressantes dans le jeu qui, si elles sont parfaitement exploitées dans la version System 16 (ou Mega Drive) ne le sont plus dans les versions Atari ST et Amiga, de nombreux éléments du jeu original ayant malheureusement disparu. Ainsi, les lianes dans le niveau de la jungle ne ploient plus sous votre poids et la longue grimpée du mur vertical dans le quatrième niveau est désormais tranquille : les murs ne se rapprochent plus. Les inverseurs gravitationnels qui permettaient dans la version originale de marcher sur le plafond ne sont également plus de la partie. Par contre, la grosse boule gravitationnelle autour de laquelle le héros se retrouve satellisé est toujours là. Il faut dire que c'était un des temps forts du jeu !

Reste qu'il est indéniable que le personnage ne manque pas de charisme. Son sabre laser laisse une traînée lumineuse esthétique et outre le fait de pouvoir grimper au mur, Hiryu effectue un saut acrobatique du plus bel effet. L'aspect des ennemis est moins soigné mais ils restent très jolis et certains sont assez originaux, comme les danseuses du quatrième niveau. Parfois, de petits robots portant une nacelle contenant un bonus feront leur apparition. On distingue trois bonus différents : la capsule d'énergie qui permet de récupérer un point de vie (trois au départ, cumulables jusqu'à cinq), le sabre qui permet d'étendre la portée de votre arme ou le pod, un petit robot se baladant aléatoirement sur l'écran, tuant les ennemis qu'il touche ou sur lesquels il tire. Ce robot restera avec vous tant que vous n'êtes pas vous-même touché. Le robot-panthère de la version originale n'est plus présente mais cela ne se fait pas sentir tant elle apparaissait rarement dans la version arcade.

Strider

Une réalisation honorable

Même si on est à des années-lumières de la version arcade, l'adaptation Amiga de Strider est très convenable. Les graphismes, légèrement plus colorés que la version Atari ST, ne sont certes pas les plus beaux qu'on ai vus sur Amiga mais restent dans une bonne moyenne. Les sprites sont globalement de bonne taille et assez bien dessinés. Il est cependant dommage que l'animation soit assez lente sans pour autant être des plus fluides. On regrette notamment que le saut soit si lent ce qui est assez énervant à la fin. L'ambiance sonore est d'un bon niveau même si le jeu ne comporte que deux musiques de bonne qualité. Les sons sont moyens et peu nombreux, il y a quelques voix numérisées qui parsèment le jeu (comme le coup de votre personnage) mais on s'en lasse vite.

De son côté, la maniabilité est bonne : les commandes, simples, répondent de manière très convenable et le niveau de difficulté reste très accessible. L'absence de crédits est compensée par le fait qu'on gagne une vie supplémentaire à chaque niveau accompli.

Même si Strider est loin d'être une conversion parfaite (on regrette surtout la disparition de nombreux éléments), il reste néanmoins un jeu d'un bon niveau et agréable à jouer, notamment parce que le jeu réussit à conserver l'esprit de l'original. Certes, la plupart préféreront se tourner vers les versions arcade ou Mega Drive, mais il est indéniable que Tiertex a réussi à faire une des adaptations de jeu Capcom les plus réussies sur Amiga.

Nom : Strider.
Développeurs : Tiertex.
Éditeur : Capcom, US Gold.
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, Kickstart 1.3.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.

NOTE : 6/10.

Les points forts :

- Les accrobaties du personnage.
- Niveaux variés.
- Bonne maniabilité.
- Graphiquement pas trop moche.

Les points faibles :

- Chefs de fin de niveau peu combatifs.
- Quelques éléments de la version arcade manquent.
- Écran réduit.
- Animation assez lente.
- Bruitages quasi-inexistants.


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