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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Meilleure impression avec une Star LC-10
(Article écrit par Serge Hammouche et extrait d'Amiga News - mars 1991)
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Suite au véritable SOS lancé dans le numéro de janvier/février d'Amiga News et possédant moi-même depuis peu
la fabuleuse imprimante Star LC-24-10, voici quelques éléments de réponses qui j'espère devraient aider
tous les possesseurs d'imprimantes.
Vous êtes, en effet, tous concernés par ces problèmes car j'ai découvert dernièrement d'énormes bogues
dans les pilotes d'imprimantes Amiga et ils se rajoutent à ceux (toutefois moins énormes) que
j'avais découverts l'an dernier.
Choix du pilote
Pour commencer, le pilote qui convient le mieux à l'imprimante Star LC-24-10 (matricielle à 24 aiguilles)
est le Nec_Pinwriter. Cette imprimante est en effet compatible Nec et ce pilote est le seul qui vous
permet d'avoir accès à ses sept modes graphiques, c'est-à-dire en DPI X.Y, et dans l'ordre de
numérotage des préférences :
- 1: 90x180.
- 2: 120x180.
- 3: 180x180.
- 4: 120x360.
- 5: 180x360.
- 6: 360x180.
- 7: 360x360.
Bien sûr, le pilote EpsonQ fonctionne également mais vous n'aurez pas accès aux résolutions 120x360,
180x360 et 360x360. Le maximum que vous obtiendrez avec EpsonQ est 360x180.
A noter aussi que la plupart des imprimantes 24 aiguilles sont aussi compatibles avec les pilotes
à 9 aiguilles (de type EpsonX) notamment pour les graphiques. Il va sans dire que les résultats
sont moins fins. De plus, ce n'est qu'une émulation et comme les aiguilles d'une 24 aiguilles sont
plus fines et serrées, l'impression donne des graphiques légèrement compressés dans le sens vertical.
Ce n'est donc pas une vraie émulation et dans tous les cas assurez-vous (même si tout semble fonctionner)
que votre pilote soit bien prévu pour un fonctionnement en mode graphiques 24 aiguilles.
Justification
D'un autre côté, et c'est là que les choses se gâtent du côté des pilotes, l'imprimante
Star LC-24-10 permet aussi de s'occuper à elle seule du formatage et de la justification parfaite
entre les marges de droite et de gauche de vos textes et ceci dans toutes ses polices et ses modes,
même et surtout en mode proportionnel. Plus besoin donc de ces traitements de texte Amiga qui
sont d'une lenteur désespérente et qui bien souvent ne permettent jamais de réussir un formatage
parfait surtout avec une police proportionnelle !
Cependant, pour que cette fonction de justification totale du texte fonctionne, il vous faudra la
sélectionner (en envoyant quelques codes hexadécimaux adéquats vers l'imprimante via le périphérique PAR)
mais ce n'est pas tout ! Loin de là, j'ai en effet découvert un énorme bogue aussi bien dans le
pilote EpsonQ que dans Nec_Pinwriter ou que dans la plupart des autres : ces pilotes
envoyent, en effet, à la fin de chaque ligne de texte, les deux codes hexadécimaux suivants :
0A 0D, qui sont respectivement un saut de ligne (LF = 0A) et un retour chariot (CR = 0D).
Or, pour que l'imprimante puisse justifier les textes, il faut lui envoyer ces deux
codes dans l'ordre inverse : 0D puis 0A et non pas 0A puis 0D !
En effet, lorsque j'envoie ces deux codes dans l'ordre 0A puis 0D, l'imprimante croit
que la ligne en question n'a pas de suite (elle croit à une fin de paragraphe) et dans ce
cas elle ne formate pas la ligne en question elle considère donc chaque ligne comme indépendante
et non liée à la suivante d'ou un texte non justifié entre les deux marges. C'est donc un bogue
d'autant plus grave qu'il est subtile. D'après mes recherches, il se trouve sur la plupart des
pilotes Amiga. Or, la plupart des imprimantes sérieuses (à 9 ou 24 aiguilles ou avec tout autre
procédé) permettent de se transformer ainsi en véritable traitement de texte.
Heureusement, il y a une solution radicale à cette impasse : c'est l'éditeur correcteur générateur
de pilote que continue de distribuer Hermès Diffusion. Cet éditeur est extraordinaire : c'est lui qui m'a permis
d'identifier précisément ce genre de bogue et bien d'autres encore. Il est actuellement disponible
dans sa version originale en anglais contre 30 FF ou encore contre 50 FF
dans une version traduite à plus de 100% en français puisque, en plus de la traduction complète des docs
de l'auteur, j'ai moi-même rajouté des tas de conseils supplémentaires.
Outre la possibilité de faire donc passer votre imprimante en mode justification parfaite, il vous
permettra dans un texte de passer très simplement d'une police à une autre ou d'un style à un autre.
De corriger au besoin les modes d'impression graphiques. Si vous avez des problèmes dans les
couleurs, il vous permettra là aussi de remettre les choses dans l'ordre. Bref, absolument tout est
possible avec lui et vous obtiendrez très vite un pilote permettant d'utiliser enfin toutes les
possibilités de votre imprimante de n'importe quel type quelle soit !
Précisions sur le générateur de pilotes
Je rappelle tout d'abord qu'un pilote d'imprimante Amiga est constitué de nombreux champs,
chacun correspondant à une fonction donnée, comme la gestion du papier, des marges, des divers styles,
du graphisme ou de la définition des caractères spéciaux comme les accents.
Avec l'éditeur de pilotes on peut modifier ces champs facilement. La plupart des imprimantes sont compatibles
Epson et IBM. L'avantage avec l'éditeur de pilotes est que vous pouvez solliciter tantôt un mode ou tantôt
l'autre à l'intérieur d'un même pilote. Voici donc comment procéder.
Pour solliciter le mode IBM, il faut écrire dans les champs de l'éditeur : ^[6^[t^1^NNN^[t^0.
Cela fait passer pour un instant votre imprimante du mode Epson standard au mode IBM (le temps d'imprimer
le ou les caractères IBM dont le numéro est en octal la valeur de "NNN". Ensuite, la commande ^[t^0
permet de revenir dans le mode Epson du départ).
Pour connaître les codes des caractères IBM il y a un tableau dans le manuel de votre imprimante. Par exemple,
pour le caractère "Pi" qui correspond au champ numéro 153 du pilote, vous voyez dans le tableau IBM sur le
manuel que c'est le caractère numéro 227 en décimal. Vous écrirez donc dans ce champ : ^[6^[t^1^343^[t^0,
car 343 est la conversion en octal de 227. Un défaut de cet éditeur est qu'il faut à chaque fois convertir
les codes décimaux en octal, mais un utilitaire fourni permet de faire cela facilement.
Pour les pilotes Epson la technique est un peu différente : ce n'est pas le mode IBM qui est sélectionné
mais un jeu de caractères internationaux. En effet, lorsque il y a écrit dans un champ ^[R^1^NNN^[R^0,
c'est que l'on fait passer l'imprimante dans le jeu international, ici de numéro 1 (^[R^1),
le temps de lancer l'impression du caractère de numéro "NNN" en octal puis on revient au jeu standard de numéro
0 (^[R^0).
Pour connaître les codes de ces caractères le principe est le même que pour IBM. L'avantage avec cette technique de
combiner IBM et Epson dans un même pilote c'est de pouvoir disposer d'encore plus de caractères, bien sûr les
accents mais aussi les caractères mathématiques ou spéciaux lesquels sont nombreux dans le mode IBM.
Un autre avantage avec cet éditeur de pilotes c'est qu'il contient dix
champs spéciaux réservés aux commandes étendues que vous appellerez dans vos texte en écrivant la séquence suivante :
Esc[N"x. Avec "Esc" le caractère "Escape" et "N" le numéro de la commande étendue que vous voulez appeler
et que vous avez bien sûr préalablement vous-même enregistrée dans votre pilote.
Vous pouvez par exemple enregistrer une (ou plusieurs) fonctions spécifiques de votre imprimante comme la sélection
d'une police particulière ou encore une phrase qui revient souvent dans vos textes, comme votre adresse.
Malheureusement, nombreux traitements de texte n'acceptent pas la commande "Escape" et vous empêchent donc d'avoir
accès à ces commandes étendues. Heureusement, là encore avec une petite astuce, on arrive à contourner cette impasse.
En effet, les caractères spéciaux tels que les accents ou d'autres caractères bizarres ne sont en fait, du point de
vue du pilote, rien d'autre que des commandes étendues et on peut donc les utiliser de la même façon. Ces caractères
spéciaux étant très nombreux, certains ne nous sont d'aucune utilité. On peut en détourner leur sens et enregistrer
à la place la même chose qu'avec une commande étendue. Par exemple, on peut prendre le "¥ (Y barré) et enregistrer à la
place, c'est-à-dire dans le champ correspondant du pilote, une commande pour changer la police
de l'imprimante. Ainsi à chaque fois dans vos textes que vous écrirez ce caractère "Y barré" il ne sera bien sûr pas
imprimé et à la place, la police de votre imprimante changera ! Vous allez donc de cette façon pouvoir vous constituer
toute une panoplie de fonctions supplémentaires.
Ainsi combiné à ces quelques astuces, cet éditeur de pilote possède donc des possibilités immenses souvent insoupçonnées
et qui vous permettront vraiment enfin de profiter au mieux de vos traitements de texte et imprimantes.
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