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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de SSG et de RTE
(Article écrit par Norbert lefèvre et extrait d'A-News (Amiga News) - juillet 1988)
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SSG + RTE
Non, ce n'est pas la méga formule de la transmutation du Bismuth en Farine de blé mou, mais enfin LA solution à tous vos
problèmes de capacité mémoire si vous vous intéressez au lancer de rayons.
Résumé des épisodes précédents
Rappelons brièvement que le lancer de rayons est la technique qui permet d'obtenir de fantastiques images en 4096 couleurs, à partir
de formes géométriques dont on se borne à définir la position, la couleur et la matière. Le programme calcule toutes les
réflexions de lumière, tous les effets d'ombrage, et le résultat a quasiment une qualité photo.
David et Goliath
Le programme le plus connu qui exploite ce type de calcul est bien évidemment Sculpt 3D
de Byte By Byte. Mais l'inconvénient majeur de ce programme est sa boulimie mémorielle (je vais écrire à l'Académie
Française pour proposer cette nouvelle expression).
En effet, Sculpt 3D calcule toute la scène avant de l'afficher, ce qui consomme un maximum de place en mémoire. Par
contre, je vais vous parler d'un autre programme de lancer de rayons qui calcule et dessine en même temps, ce qui permet
d'avoir des centaines de sphères dans un dessin, même avec 512 ko de mémoire.
Ce petit programme de 51 ko s'appele SSG, et fait partie d'un ensemble de trois programmes, dont les deux versions bien
connues du "Juggler". Cet ensemble est vendu en Angleterre pour un prix modique de moins de
200 FF. Ce bas prix vient du fait que SSG n'a aucune interface utilisateur, c'est-à-dire qu'il faut avant toute chose créer
un script en ASCII pour définir votre scène, et cela, ce n'est pas du tout évident... Ce n'est pas comme avec Sculpt 3D
ou tout se définit avec la souris.
De plus, SSG ne peut générer que des sphères. Et à l'inverse de Sculpt 3D, où il faut spécifier un nombre de facettes pour
chaque sphère, dans SSG celles-ci sont toujours parfaites et entièrement sphériques. La définition d'une sphère est de la
forme :
(1, 0.7, 1.7) 1 (0,0,6.1):0.5;
Les trois premiers chiffres correspondent aux valeurs des trois registres RGB de la couleur de la sphère. Le chiffre suivant
est son type de texture (1=mat, 2=brillant, 3=miroir). Enfin, les chiffres entre parenthèses sont les coordonnées du centre
de la sphère, puis en dernier son diamètre. Vous comprendrez facilement que votre revendeur habituel de papier millimétré
commence à se frotter les mains ! Et encore, au début du script, il faut spécifier la position de l'observateur, la
direction de son regard, ainsi que la focale de l'objectif utilisé. Voilà pourquoi ce programme est si peu cher...
Zorro est arrivé (heureusement)
Mais bien heureusement, grâce à un gentleman répondant au doux nom de Tim Eckel, vous allez pouvoir bénéficier d'un éditeur
du style de celui de Sculpt 3D, avec trois fenêtres correspondant aux vues de dessus, de face et de profil. Ce
sympathique programme s'appelle RTE (Ray Tracing Editor). Et là tout se fait à la souris. Merci M. Eckel !
De plus, pour la petite histoire, ce programme a été réalisé en BASIC puis compilé avec le Compilateur d'ABSoft.
Cela marche tout à fait bien, et il faut à peine 10 mn pour faire une jolie scène, et même pas 2 mn pour une scène simple
(style : deux ou trois sphères sur un damier). Vous positionnez vos lampes où vous voulez, vous zoomez, vous ajoutez,
vous supprimez, etc.
Vous pouvez même avoir une prévisualisation de votre oeuvre, en 10 secondes, grossièrement, mais c'est suffisant pour avoir
une idée du résultat final.
Les calculs
Bon, vous avez votre scène, et il faut maintenant lancer le calcul. Pour cela, il faut, sous CLI, taper :
SSG i=NomOriginal o=NomFinal
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Avec les noms correspondant respectivement à celui du fichier source (celui créé précédemment avec RTE), et à celui du dessin
généré.
Et c'est parti pour un calcul dont le temps dépendra de la complexité de votre scène. Mais il est possible de
tirer parti du multitâche de l'Amiga, car en tapant la combinaison des touches "Amiga+N" on fait apparaître l'écran
Workbench, et avec "Amiga+M" on revient au dessin pour voir où il en est.
Un dessin demandé en basse résolution, avec une seule source de lumière et trois ou quatre sphères non brillantes se calcule en...
un quart d'heure. On arrive à des temps de calcul de deux ou trois jours avec des dessins comportant quelques centaines de sphères
brillances, plusieurs sources de lumière, et en mode entrelacé.
Il est possible de spécifier la taille du dessin, ainsi que sa résolution (de 320x200 à 320x400 en suraffichage). Vous pouvez
ainsi lancer un dessin en 1/8e de taille qui prendra une demi-heure pour avoir une idée du résultat avant de partir pour un
calcul de deux ou trois jours.
Ma modeste contribution
Pour ajouter un petit plus, j'ai réalisé un programme, également en Basic, qui permet de modifier l'angle de prise de vue et
la focale. Vous pouvez ainsi aisément créer plusieurs fichiers différents à partir de celui créé avec RTE,
pour générer des vues différentes dc votre scène (tourner autour, et réaliser ensuite des animations). J'ai placé ce programme
entièrement dans le domaine public, et il sera bientôt disponible dans les disquettes Gourou. J'ai également réalisé un
diaporama de mes meilleures images de lancer de rayons, le tout en musique. Merci la pub !
Nom : SSG et RTE (Ray Tracing Editor).
Développeur : Tim Eckel.
Genre : modélisation 3D.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
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