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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Soccer Kid
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - septembre 1993)
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Après Arabian Nights, Krisalis change
complètement de style avec ce jeu de plates-formes ultra-original.
Soccer Kid est le fruit de nombreux mois de labeur, avec au départ une idée originale : mélanger deux
genres de jeux. Hésitant entre un jeu de football et un jeu de plates-formes du type
Zool, les développeurs de chez
Krisalis sont finalement tombés d'accord pour créer un jeu à mi-chemin des deux, satisfaisant ainsi
les aspirations de chacun.
Dans Soccer Kid, le joueur doit retrouver les six morceaux de la coupe du monde de football, éparpillés
aux six coins du monde. Dans six régions (aux décors différents), à travers plusieurs niveaux, Soccer Kid devra
ramasser divers bonus et affronter de nombreux adversaires pour finalement devenir le footballeur le
plus célèbre de toute l'histoire du jeu vidéo.
Comme tout passionné de football, notre brave petit garçon ne possède comme seul atout, qu'un simple
ballon de football, mais il maîtrise parfaitement la "bête noire et blanche". Il dispose d'une bonne
dizaine de coups différents pour éliminer les ennemis ou ramasser des bonus. Des combinaisons de directions
variées avec la manette permettent, en effet, de faire rebondir le ballon sur un pied, de faire une tête,
une "bicyclette", de tirer, d'utiliser le ballon comme un trampoline... Vous l'avez compris, cette arme
surprenante vous servira aussi à atteindre des endroits apparemment inaccessibles.
N'oubliez pas que les ballons sont illimités. Vous en avez perdu un ? Il suffit d'appuyer sur
feu pendant deux secondes pour qu'un nouveau apparaisse.
Vous allez évoluer dans des zones qui feront chacune plusieurs dizaines d'écrans de long et trois
ou quatre de haut, avec des plates-formes, des montés, des sous-terrains, des obstacles, des pièges...
Il faudra bien faire attention aux décors pour repérer les endroits sur lesquels Soccer Kid
peut monter (toit d'une voiture, barrière, cabine téléphonique...) pour atteindre des bonus (points,
pouvoirs, énergie...).
Vous ramasserez aussi et surtout des cartes de joueurs (onze par pays) qui se cachent ici et là
(en l'air, derrière de faux murs ou un faux sol...) qui vous permettent, une fois toutes récupérées,
d'entrer dans un niveau bonus, un mini-labyrinthe où vous devez ramasser le plus de bonus possible
en un temps limité.
Chaque monde possède des graphismes complètement différents fins et colorés, avec des ennemis,
eux aussi, très variés. Attention, car si certains s'écroulent au premier heurt avec le ballon,
d'autres résistent à deux, trois voire plus de coups ! Dommage pour la bande-son, les mélodies funky
(sauf quelques-unes) ne se distinguent pas par leur imagination, et surtout elles n'ont rien à voir avec
le lieu visité.
Au Royaume-Uni, vous serez dans une banlieue bourgeoise, dans une campagne au lever du jour
puis à Londres. En Italie, vous traverserez les ruines romaines, Venise et la Riviera.
En Russie, c'est dans une forêt, un porte-avions et, évidemment, la Place Rouge qui vous attendent.
Au pays du soleil levant, le Japon, vous aurez droit à son terroir traditionnel, puis son train
à grande vitesse et une usine dernier cri. Le dernier pays est les États-Unis avec le Grand Ouest,
la Californie et New York. A noter que dans chaque niveau, vous aurez des ennemis et chefs spécifiques
comme des pizzaiolos en Italie, des surfeurs en Californie, des soldats en Russie...).
L'originalité vient donc de l'utilisation du ballon, et du réalisme de son comportement. Si
vous tirer juste avant une montée, il sera ralenti et repartira éventuellement en sens inverse.
Pour éviter divers obstacles dangereux pour la bonne santé du ballon, vous devrez aussi apprendre
à jouer avec les rebonds, à faire des tirs tendus ou en cloche... S'il tombe, en effet,
sur des pointes, il peut exploser. Soccer Kid peut alors en gonfler un autre, mais leur nombre est
limité et il faut donc apprendre à les économiser.
Entre chaque région, vous aurez la possibilité de sauvegarder votre position, vous évitant ainsi
de tout refaire à chaque fois. Au fur et à mesure de vos essais, vous allez découvrir des tonnes
de tableaux cachés, dans lesquels vous gagnerez des tonnes de bonus. Il existe même un éditeur
de maillot en début de jeu, pour que votre Soccer Kid corresponde exactement à vos désirs.
Bref, Soccer Kid offre au joueur des dizaines d'heures de jeu et d'amusement, avec un produit
original et bien réalisé. Il ne possède pas de concurrents à proprement parlé. Il «st en
effet d'une telle originalité qu'il est bien difficile de le comparer à quelque chose
d'existant.
Nom : Soccer Kid.
Éditeur : Krisalis.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, ou Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- L'idée du ballon et les coups possibles du héros avec lui.
- Niveaux longs, nombreux et visuellement différents.
- Graphismes fins et colorés.
- L'éditeur de maillot, ça ne sert à rien mais c'est marrant.
- Des tonnes de tableaux cachés.
- Les bonus et les cartes des joueurs à chercher.
Les points faibles :
- Un temps d'adaptation pour gérer les mouvements du ballon.
- Les mélodies n'ont rien à voir avec les pays visités.
- Pas assez de renouvellement/nouveauté au cours des tableaux.
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