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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Sly Spy: Secret Agent
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick - octobre 1990)
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Le dernier héros d'Ocean ressemble à James Bond, il a la couleur de James Bond, et pourtant ce
n'est pas James Bond. C'est son cousin, Georges Bond. Sly Spy: Secret Agent est un jeu d'action/aventure
porté d'une borne d'arcade de Data East de 1989.
Bien habillé et propre sur lui, notre héros l'agent secret va partir en mission pour sauver le monde
des griffes d'une dictature sans scrupules, qui pose le nom prometteur de Conseil pour la Domination du Monde.
La mission de notre James Bond revu et corrigé (un tout petit peu corrigé), que nous appellerons donc
Georges pour éviter les confusions, est de s'infiltrer dans le coeur de cette organisation en tuant tout
le monde sur son passage, et de la dissoudre à grands coups de revolver.
Neuf étapes sont à franchir durant lesquelles Georges devra non seulement sauver sa peau en abattant tout
ce qui se jette sur lui, mais en plus récolter les pièces du "Golden Gun", arme redoutable dont il pourra
se servir une fois reconstitué. Que ça soit en chute libre, en équilibre sur un échafaudage ou à fond
en moto, Georges Bond ne devra en aucun cas trembler du poignet car chaque seconde qui s'écoulera verra au
moins deux morts tués par balles. Espérons qu'il ne sera pas de l'un d'eux.
Nota pour l'éditeur : ne vous inquiétez pas, c'est moi qui ai renommé le héros pour une meilleure compréhension
du texte. Je sais bien que vous n'auriez jamais appelé votre agent secret "Georges", mais à Joystick, tous
les héros s'appellent Georges. Qu'on se le dise.
Avant de commencer votre mission, il faudra donner un matricule de trois chiffres à Georges (sauf 007, ce n'est
pas original). Ensuite, chaque intervention de l'ordinateur sera adressée à ce matricule.
Arrivé au port, vous commencez le deuxième niveau, dans un jeu faisant énormément penser à
Rolling Thunder, votre héros montant
des échelles, évitant les tirs, grenades et coup de poing des criminels et tuant un maximum d'ennemis.
Et à la fin de chaque niveau, il faut bien sûr affronter un chef de gang très puissant.
Les graphismes sont spécialement réussis, les personnages étant de grands sprites bien détaillés, arborant des attitudes
typiques des films d'espionnage. La fenêtre de jeu est par contre réduite. L'animation, quant à elle, n'est pas ce
qu'on peut faire de mieux, elle est plutôt lente, ce qui est en contradiction avec le nombre réduit de phases.
En plus de tout ça, c'est malheureux à dire, mais Georges ne répond pas très bien aux commandes de la manette,
même en lui proposant un sucre, j'ai essayé. La musique rapide qui suit les aventures du héros apporte un
soutien agréable au jeu, et si vous arrivez à vous prendre à l'action, ce qui n'est pas franchement difficile,
vous aurez l'impression de mater un James Bond à la télé.
Chaque niveau se finit au bout de quelques minutes d'une même action, et après un dessin montrant Georges
en train de braquer un keum pour lui soutirer des renseignements, vous passez au suivant.
Pour conclure, disons que Sly Spy: Secret Agent est un bon jeu d'ambiance, assez facile, captivant et amusant malgré
quelques imperfections techniques.
Nom : Sly Spy: Secret Agent.
Développeurs : Softwate Creations.
Éditeur : Ocean.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 249 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Action variée du personnage.
- Graphismes pas mal avec de grands sprites.
- Musique plutôt agréable.
Les points faibles :
- Animation lente.
- Nombre réduit de phases.
- Bruitages limités.
- Contrôles peu réactifs du personnage.
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