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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Slayer
(Article écrit par Stewart C. Russell et extrait d'Amiga Computing - février 1990)
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Les jeux de tir à défilement horizontal se succèdent à un rythme effréné. Personne, semble-t-il,
ne s'en lasse. Nous sommes donc probablement assurés de voir apparaître des jeux comme celui-ci :
parfaitement bien programmés, offrant un défi raisonnable mais rien de nouveau dans le domaine de
la mécanique de jeu.
Comme dans tous les jeux de Hewson, Slayer a une intrigue courte et sans importance, qui doit plus à
un cliché de la prose populaire qu'à un quelconque effort d'imagination. Je veux dire qu'il
faut faire preuve d'une imagination assez débordante pour penser que quelques points lumineux
contigus représentent la forme élégante d'un vaisseau capable de parcourir les vastes distances
entre les étoiles, de visiter d'intéressantes planètes et d'y déloger Reginald Maudling (NDLR :
ancien ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni) à l'arrivée. C'est pourtant le cas, croyez-moi.
Passons au jeu. Prenez Scramble, multipliez par Zynaps et divisez par Denaris et vous obtenez
Slayer, à cinq ou à plusieurs ordres de grandeur près. En gros, il s'agit de voler le long d'un tunnel
en tirant sur tout ce qui vous tombe sous la main avec les couleurs assorties des politiciens britanniques
des XVIIIe et XIXe siècles. À la fin du niveau, il y a un gros truc qui va tirer et vous faire
imploser de façon un peu désordonnée.
Non seulement les décors sont mortels (ils s'avèrent fatals en cas de collision), mais ils sont parfois très
proches les uns des autres. Le haut et le bas de l'écran de jeu sont en effet bien rapprochés, l'équipe de
développement a omis les 56 lignes qui différencient le PAL du NTSC. Cela me met tellement en colère que je pourrais
manger ce qui reste de la couche d'ozone et me contenter de quelques boîtes de haricots pour la fin.
À intervalles réguliers, des emplacements de canons sont installés et projettent des bulles de mort
et des rayons laser. Sur la route, vous trouverez des bonus qui vous donneront des armes supplémentaires,
comme des drones ou des tirs en diagonale, ou qui agiront comme des bombes intelligentes lorsque vous
les toucherez. Les extraterrestres volants et les gardiens de fin de niveau qui tentent de vous détruire
sont tout aussi peu surprenants.
De nombreux jeux ont été décrits comme créant une dépendance ; Slayer est contagieux. Il faudrait
l'enfermer le plus loin possible de tout ce qui est un tant soit peu informatisé et le laisser mourir
là. Le son n'a rien de spécial, les graphismes sont tout juste corrects et la jouabilité est ailleurs
(dans le sens négatif du terme).
Si vous aimez la pestilence dégoûtante, Slayer pourrait bien être le jeu qui vous plaira le plus.
Et si vous pensez que la référence aux politiciens britanniques d'une époque révolue n'est due
qu'au fait que nous, les chroniqueurs, sommes payés au mot, vous ne pouvez pas être plus loin de
la vérité.
Il s'agissait en fait d'un lien descriptif ingénieux. Oui, Slayer, c'est le Pitts.
Nom : Slayer.
Développeurs : Microwish Software.
Éditeur : Hewson.
Genre : jeu de tir.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 150 FF.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Déilement fluide.
- Graphismes corrects, propres.
Les points faibles :
- Rien de nouveau dans la mécanique de jeu.
- Difficile.
- Peu de variétés dans les décors.
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