Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 12:49  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in English


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Reportage : SICOB 1989
(Article écrit par Laurent Fabre et Frédéric Autechaud et extrait d'A-News (Amiga News) - juin 1989)


SICOB 89 Spring Edition, Paris-Nord Villepinte, 17-22 avril 1989

C'était immmmense ! Tout plein de bécanes partout, des Mac II, des Atari (un très grand stand) et des Amiga sur le stand de Commodore bien sûr mais aussi chez Micro Application.

Survol du site...

Commodore disposait d'un petit stand où s'ébattaient quelques PC et une dizaine de nos machines préférées. Je passe sur les PC pour m'intéresser à la moitié du stand qui nous concerne. Par rapport au Micro 88, l'espace Amiga avait bien réduit de moitié (!) mais on y trouvait en revanche une bonne concentration de choses intéressantes tout plein.

De gauche à droite, une application vidéo gros calibre dont Frédéric Autechaud vous causera, un A500 où Titus faisait tourner ses créations, un autre A500 où tournaient des programmes divers, une charmante hôtesse s'occupant de distribuer divers ouvrages sur l'Amiga, un bruyant musicien qui à grands coups de Track 24 nous égayait la vie, un A500 et un A2000 où le CIS présentait diverses merveilles, quelques disques durs A590, un stand PAO avec écran Moniterm, un A2500 avec 68030/68882 à 25 MHz (!) et enfin un A2500UX (re !).

Tarbocharger 68030

La carte 68030 était présentée en première mondiale, vive la France, vive moi, etc. Sur ce mégAmiga tournait bien évidemment l'incontournable Sculpt 4D. Le sympathique graphiste commis au rôle de démonstrateur possédant une maîtrise de ce programme à faire verdir Ze Kiko lui même (Frédéric Autechaud affirme que Ze Kiko n'ai plus que l'ombre verte de lui-même, grâce à Ajax WC dans les narines), j'ai pu avoir un échantillon d'images informatiques époustouflantes (Bruce Lepper : voir l'entrevue avec le graphiste Frédéric Boullier).

Michael Jasonne hip-new-bit-hopant sur un air de acid-break-tama-surf-house-music le tout sur écran d'Amiga. Rhaaaa-aaah ! Et pourtant d'ordinaire je déteste ce style de bruit. Encore plus fabuleux, au-dessus de l'écran du 2500 un autre moniteur exhibait ce qu'un infographiste peut tirer d'un Amiga et d'un bon magnétoscope. Imaginez une animation tournant autour de la modélisation d'une bouteille de champagne, le tout dans un rendu digne des plus beaux spots publicitaires... Le doué qui a commis ce chef-d'oeuvre étant de la race des gars sympa, on aura peut-être un article approfondis plus tard.

Les esprits chagrins vont encore dire "il noie le poisson et il parle pas du 68030". Voui c'est vrai. Hélas, la seule information officielle que je peux vous livrer c'est que la nouvelle carte à base de 68030 va plus vite que l'ancienne à base de 68020 et que la mémoire est implémentée en mémoire dynamique donc relativement "bon marché". Les services techniques de Commodore France n'ayant pas, à la date du SICOB, été mis au fait de l'architecture de la carte. Pas de prix public officiel non plus. Par contre, la configuration A2500UX sera organisée autour de la nouvelle carte 68030 et non pas de la 68020 comme initialement annoncé.

Pour les anxieux, je tiens de la bouche de M. Phister de Commodore que la carte 68030 sera à peine plus chère que la 68020 et que pour le surcroît de puissance offert tout le monde devrait opter pour la 68030. Il est sûr que dans un environement Unix où l'on se retrouve à plusieurs sur la même unité centrale, le 68030 et sa gestion de mémoire virtuelle intégrée permettra de "tenir le choc" plus facilement.

A la lumière de ceci, il est permis de s'interroger sur le devenir de la carte A2620. Sans la puce MMU et avec un prix réévalué, deviendra-t-elle peut être le point d'entrée de la gamme 2500 dédié au lancer de rayons ?

Unix news

Et Unix dans tout ça ? Le système semble être sinon fini, du moins proche de sa version finale. Je dis semble car je n'ai pu le voir tourner que sur le 2500 serveur et un seul 500 utilisé comme terminal. Il m'est donc difficile de juger de la tenue du système en pleine charge et de l'efficacité de la carte multisérie. Sinon l'interface souris/menus déroulants de A.UX (joli nom hein ?), entendez par là le pendant XWindow de A.UX, tourne impeccablement.

Les affichages de texte sur le 2000 sont fulgurants et laisse supposer que les puces spécialisées de l'Amiga n'ont pas été délaissées par les programmeurs Unix de Commodore. En revanche la bibliothèque d'accès aux possibilités de l'électronique Amiga sous Unix n'est toujours pas finie. Amiga Unix, affaire à suivre.

PAO et Moniterm

Les délires de puissance processeur et de MIPS étant finis, passons à la PAO. La configuration présentée était organisée autour d'un 2000 avec écran Moniterm, d'un scanner et d'une imprimante PostScript. Le scanner numérisait bien, l'imprimante imprimait bien et le logiciel de PAO (Pro Page) "softait" bien... Là où ça devient très très cool c'est en regardant, que dis-je, en admirant l'écran. Foin de diagonale en pouce, imaginez un écran de la largeur d'un 2000 ou de la taille de deux pages A4, c'est beau hein ? Imaginez le même écran qui ne tremblasse pas en haute résolution... On avait déjà parlé du Moniterm, mais le voir c'est mieux. Deux défauts cependant : il est monochrome et très cher.

Allez, on se console, à côté les deux bécanes du CIS. Je remarque sur le 2000 un étrange lecteur monté dans l'emplacement 5,25". C'est un lecteur de disque amovible de marque SyQuest, 42 Mo, d'un temps d'accès de 25 ms (...). Très chouette pour qui a besoin de grande capacité ou de portabilité. Une fois déboursés les 12990 FF pour le lecteur et la première cartouche + un contrôleur SCSI (2250 FF pour un GVP autoamorçable), les cartouches suivantes sont à 1550 FF pour 42 Mo.

Rythmes tropicaux

Autre babiole électronique greffée sur la bécane, le numériseur sonore Perfect Sound. Voilà tout à fait le genre de produit déplorable qui devrait être interdit à la vente. Le problème étant que sur l'Amiga voisin, le musicos cité en début d'article faisait déjà son petit bruit. A titre d'anecdote, Serge joue de la guitare dans une pizzeria dans le civil ! Sur ce, CIS décide d'en faire plus. Le malheur, c'est que, aidé de ce pernicieux boîtier qu'est le Perfect Sound, il pouvait passer sur son Amiga les sons les plus rastas-new-machin et les rejouer avec l'aide de Paula sur une paire de Bose très bruyantes. Je me demande comment il ne se sont pas fait virer du SICOB. Bref, Perfect Sound est le new-beat-gadget du moment pour 800 balles à peu près chez votre vendeur de guitares et congas Commodore favori.

Numérisation de petits Mickey

On quitte ce stand de hyppies et on passe sur la machine CIS d'à côté. Là, ô joie, c'est le silence, atmosphère douce de création graphique. Un statif de numérisation, Digi-View, un truc marrant du nom de Digi-Droid et Deluxe Paint III.

Digi-View, tout le monde connaît. Un statif est une colonne sur laquelle on fixe une caméra et des spots. Digi-Droid est un servo de type radiocommande qui se charge de tourner le filtre tricolore en face de l'objectif pour les trois passes rouge, verte et bleu. Rigolo, les ricains adorent, mais CIS ne l'importe pas, pour les numérisations couleur ils préfèrent le filtre électronique DG88.

Pour clore le stand Commodore, je signalerai ma rencontre avec Nono des Gourous qui profitait de la présence d'un vidéoprojecteur pour exhiber ses dernières animations. Très zouli mais inracontables, il fallait être là (Frédéric Autechaud veut bien raconter : y'avait une moto rouge qui poursuivait une moto bleue, ce qui, d'un point de vue symbolique, est une recherche personnelle non aboutie due à un doute et à l'aspiration aérodynamique aussi).

Bouquins et GFA

Last but not least, le stand Micro Application. Ces gens-là, je les adore ou presque. Primo, le responsable Amiga est sympa. Secondo, ils sortent tout plein de bouquins et programmes pour notre machine. Les derniers en date sont "Bien débuter en C", bouquin honnête sur le C sans plus mais clair et en français, "la Bible" II et I en nouvelle édition, ouvrage indispensable si on ne comprend rien au ROM Kernel de Addison Wesley, "Le Livre De L'AmigaDOS", on en parle par ailleurs je crois. Bref de la bonne litterature bien saine.

Côté logiciel, le GFA nouvelle mouture, encore moins de bogues, encore des nouvelles fonctions qui marchent presque, bref un language qui évolue sainement vers la maturité. La dernière version intègre une iff.library qui vous permettra de manipuler très aisément les fichiers IFF. Quand le compilateur existera on pourra commencer à envisager des programmes commerciaux écrits en GFA. Pour l'instant, les combats portent sur l'inclusion aisée de routines assembleur dans un source GFA.

Superbase, lui, semble gérer ARexx de mieux en mieux et le méga tableur promis depuis le DevCon semble avancer.

Terminus

Et voilà, cher lecteur z'attentif et chéri, mon mot de la fin sera : viens au prochain SICOB, tu y rencontreras le staff A-News, la faune habituelle qui passe sa vie sur DEEP, bref tu y feras connaissance d'amigaphiles confirmés et compétents comme toi ! Et, en plus, on se fait un restau à chaque fois. Bref, rendez-vous au prochain SICOB...

SICOB 89 vu par Frédéric Autechaud

Sacrifiant ma parigophobie sur l'autel de l'information, j'ai tramé ma gosse carcasse laineuse au SICOB 89. Outre la joie d'avoir tendu la patte à plein de gens sympas, j'ai ramené quelques informations vidéo qui, j'en suis sûr, vous plongeront dans la pire perplexité.

Un peu d'architecture. Le stand Commodore était plutôt bas de plafond et faisait à peine la moitié de la surface de celui d'ATA, ATA, ATA, ARI, Petit, petit mais bien rempli avec des bécanes, des gens et des piliers bleus, il y régnait un climat chaud et convivial comparable à celui d'un taxi-brousse (c'est une image à la Richard Bohringer, le poète de la nuit qui écrit en se zieutant le nombril. Haine...). Assez de disgressions sur les auteurs qui plaisent au peuple, que pouvait-on voir comme merveilles venues d'ailleurs sur ce joli stand ?

Satellite et Télévision

Monsieur Satellite et madame Télévision présentaient leurs boîtes bleues bien connues et quelques nouveautés :
  • Un nouveau codeur qui, parait-il, fait un meilleur boulot que son prédécesseur. A voir.
  • Une interface de pilotage pour deux magnétoscopes capable de mémoriser 99 points d'assemblage et de piloter presque n'importe quoi. L'engin est présenté en boîtier rack 19". Le logiciel de pilotage reprend à l'écran les fonctions des deux magnétoscopes et affiche leurs compteurs respectifs. Ça avait l'air de marcher mais je doute un peu de la précision des compteurs sans code temporel.
Inelco

Toujours sur le stand Commodore, la société Inelco, bien connue en vidéo comme diffuseur Ikegami et Questech, présentait le genlock incrustateur encodeur interne Magni série 4000 pour A2000. La gamme de ces extensions se compose de deux modèles, le 4004 en NTSC et le 4005 en PAL qui sont d'origine en composite mais peuvent être livrés en entrées-sorties C-Y pour le SVHS. Le matériel se présente sous la forme de deux cartes : une carte sur le port vidéo, l'autre en "full card slot" IBM pour l'encodeur. D'origine, cette usine à gaz se pilote par l'intermédiaire d'un logiciel fourni permettant l'accès à tous les effets (incrustation et fondus) via le clavier ou la souris mais, ô séduisante option, un boîtier de télécommande est disponible.

L'encodeur, gros point faible des genlocks internes actuels, a été particulièrement soigné. Il fournit un signal très net, genlocké ou non, en rapport avec les exigences d'une utilisation pro (synchro très nette). Outre l'incrustation Amiga sur source, il offre toutes les possibilités de fondus entre Amiga, source et effet en manuel ou automatique à durée prédéfinie.

Pour un peu plus de 15000 FF, le Magni se présente comme une bonne solution à la coexistance d'un Amiga et d'un banc de montage grâce à sa télécommande, ses capacités de fondus et son encodage sans histoires. Du bon matos...

Professional Video Adapter est prédit (pas annoncé, juste prédit) par Commodore pour la fin de l'année. Il s'agit, je vous le rappelle, d'un genlock/incrustateur/tampon de trame/appareil de capture. C'est-à-dire qu'il permet de synchroniser le signal vidéo de l'Amiga par rapport à une source extérieure, qu'il peut incruster un signal dans une couleur de l'image Amiga, mais aussi qu'il peut "geler" une image puis la numériser dans tous les formats Amiga.

Ça se présentera sous la forme dc deux cartes (A2000 only !). Le genlock incrustateur prendra place dans le port vidéo, la mémoire d'image occupera un port d'extension Amiga. Certaines personnes murmurent déjà qu'il serait possible d'aller jouer avec les pixels de la mémoire d'image... Apprenez dores et déjà à prononcer PVA à l'américaine : Pi Vi Aye.

Sculpt-Animate 4D

Voilà pour les bouts de matériel qui pourraient vous intéresser. Il y avait également une démonstration de Sculpt-Animate 4D sur 68030 qui valait son pesant d'arachides. Le grand commandeur intersidéral qui pilotait l'outil s'appelle Frédéric Boulier. Extérieurement, c'est, en gros, le général de Gaulle avec une perruque de tennisman suédois mais l'intérieur de sa masse cérébrale présente l'aspect étonnant d'avoir tout compris le Sculpt-Animate, ce qui est loin d'être le cas de votre devoué narrateur à poils longs.

Et donc, monsieur Boulier faisait voir à la foule ébahie toutes les jolies choses très longues à calculer qu'il avait réalisé avec son A500/1 Mo. Là, je marque un petit temps d'arrêt, rembobinage rapide, arrêt, lecture, etc. son A500/1 Mo. Vous avez tous bien lu ? De plus, je regrette amèrement que le papier d'aniouz se prête assez mal à l'enregistrement vidéo parce que j'aurai pu vous montrer de quoi il s'agit : pas des petites animations mesquines à base de boules en verre et de damiers qui font un quart de tour et puis s'en vont, non, des vraies séquences peaufinées au micro-poil.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]