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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Shadow Dancer
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - mars 2005)
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Après Line Of Fire, E-Swat et Super Monaco Grand Prix, voici la nouvelle adaptation signée US Gold d'un titre de
Sega : le jeu de combat Shadow Dancer.
Histoire
Kato, votre meilleur élève, a été tué par Sauros, un sombre maître des arts martiaux, chef de l'Union du Lézard,
une organisation criminelle dont le but est de conquérir le monde. Vous devez venger sa mort,
vous êtes désormais le seul à pouvoir vaincre ce fou meurtrier qui s'est improvisé terroriste afin de vous
compliquer la tâche.
Le jeu
Dans votre enfance, vous aimiez gambader librement dans les champs de fleurs. Aussi, depuis cette époque radieuse,
vous a-t-on donné le surnom de "Danseuse". Un tantinet rancunier, vous avez travaillé dur pour acquérir bon
nombre d'arts martiaux dans lesquels vous êtes vite passe maître, afin de punir les coquins qui, à l'époque,
vous avaient affublé de ce surnom ridicule et qui, depuis, vous suivait partout où vous alliez.
Sévissant dans l'ombre des ruelles, vous finîtes par corriger tous ces sacripants, usant de vos techniques
ancestrales et depuis, on vous nomme "Le Danseur de l'Ombre". Le Shadow Dancer, quoi ; bref, tout
s'explique...
Vêtu d'un kimono et d'un masque blanc, vous partez donc à l'aventure afin de tuer Sauros, dit le tocard dans
le milieu, qui est accessoirement le meurtrier de votre fidèle Kato, un jeune blanc-bec que vous aviez sorti
du caniveau pour en faire un champion. Accompagné de votre chienne, la non moins fidèle La Scie, vous allez
devoir vous frayer un passage à travers quatre mondes composés de moult niveaux chacun.
Cette chienne se révélera fort utile, notamment pour déloger les ennemis traqués derrière une caisse ou un bidon
par exemple.
Votre mission ? Récupérer les bombes  disséminées
dans chacun d'entre eux afin de pouvoir passer au niveau suivant. Armé de milliers de shuriken, qui gonflent vos
poches, et d'un katana que vous ne sortez de son fourreau que lorsqu'un ennemi est trop proche de vous, vous
zigouillez, tranchez menu menu, bref, c'est la fête du slip pour un guerrier tel que vous.
Quand la situation l'exige, vous n'hésitez pas à lancer votre chienne louve sur les ennemis embusqués afin de déloger ces
larves de leur trou et les exterminer comme ils le méritent (baissez-vous et appuyez sur feu).
Bien sûr votre chienne n'est pas invulnérable et si vous tardez trop ou si l'ennemi est trop fort, dans un japement canin
déchirant vos tympans, elles retournera à l'état de chiot inoffensif et ne vous sera plus d'aucune utilité.
Seule une bombe récupérée pourra lui redonner une forme un peu plus acceptable...
Vous avez également la possibilité de progresser sur plusieurs plans. En maintenant le bouton feu appuyé et en allant vers
le haut ou vers le bas, vous pourrez atteindre certaines passerelles inaccessibles ou passer par-dessus un grillage derrière
lequel un ennemi vous nargue.
Lorsque vous vous retrouverez dans une situation désespérée, vous pourrez vous servir d'un de vos pouvoirs ultimes
en appuyant sur la barre d'espace ; ce qui débarrassera l'écran de la plupart de vos assaillants.
Entre chaque monde, vous passerez par un niveau bonus, durant lequel vous devrez éradiquer tous les ninjas se
dirigeant vers vous. En cas de victoire, vous devriez gagner une vie.
Bon courage.
Mon avis
Développé par Images et distribué par US Gold (hmmm...), Shadow Dancer sort en 1991 sur Amiga.
Converti un peu plus d'un an après sa sortie en salles d'arcade, Shadow Dancer est un jeu de combat.
Graphiquement bien en dessous de la version originale, le titre d'US Gold (hmmmm ! hmmmm ! Décidément...) affiche seize couleurs
dans une fenêtre aux dimensions honorables. Fort heureusement le manque de couleurs, inhérent aux titre édités par US Gold
(HMMM ! Désolé, c'est ma gorge qui me chatouille), n'empêche pas Shadow Dancer version Amiga d'être fidèle
à la version arcade ; et on ne peut que s'en réjouir.
D'un point de vue sonore, c'est du tout bon, puisque les musiques sont d'excellente facture et collent bien à l'action. Les
bruitages et autres voix numérisées sont de qualité honorable.
L'animation n'est pas en reste puisque le défilement multidirectionnel (qui, au passage de l'arcade à l'Amiga,
a perdu sa parallaxe de fond) est fluide.
Côté maniabilité, on peut dire que c'est fidèle à l'arcade, puisque l'on peut effectuer en une fraction de seconde des bonds
de plate-forme en plate-forme et enchaîner des sauts sans la moindre difficulté. Un petit bémol, tout de même, concernant les
sauts ; en effet, par manque de précision, certains bonds vers l'avant se transforment quelques fois en bonds sur place et
vis et versa, ce qui peut avoir pour conséquence de vous mettre dans des situations critiques.
La difficulté est à la hauteur de la version arcade, elle est donc extrêmement élevée. Seuls les meilleurs d'entre vous en
verront la fin sans recourir aux états de sauvegardes. Par avance, je leur tire mon chapeau.
En résumé, Shadow Dancer s'est vu offrir une conversion très honnête sur notre machine préférée et c'est tant mieux.
Manquant certes de couleurs, mais fidèle graphiquement, proposant des musiques accrocheuses et pourvu d'une
animation à la hauteur, Shadow Dancer sur Amiga devrait vous rappeler les excellents moments que vous avez
passé sur la borne d'arcade à l'époque.
Nom : Shadow Dancer.
Développeurs : Images.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu d'action/plates-formes.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Progression sur plusieurs plans.
- Présence de la chienne.
- Présence de la magie.
- Bonne maniabilité avec de nombreux mouvements.
- Musiques de bonne qualité.
Les points faibles :
- Graphiquement peu coloré et bien en dessous de la version originale.
- Défilement sans parallaxe de fond.
- Difficulté élevée.
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