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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Scala Echo 100
(Article écrit par Patrick Conconi et extrait d'Amiga News - juillet 1995)
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Parmi les possibilités que vous offre l'Amiga en matière de montage, deux programmes se partagent le marché. D'un côté Video
Director et de l'autre, Echo 100, extension aux possibilités du fameux logiciel Scala.
Présentation
Dans le carton, trois choses :
- Le logiciel, son mode d'emploi et une interface série.
- Le programme Echo 100 est un EX (EX pour "Extension") qui se place dans le tiroir "startup" de Scala. Il est ainsi lancé au
démarrage de Scala et il ajoute des fonctionnalités complètement intégrées à celui-ci.
- Deux câbles sur le boîtier série, deux interfaces...
- Un jack 2,5 mm qui permet de se connecter à tout périphérique au format LANC ou Contri-L (LANC est une norme protocolée
par Sony qui permet de piloter un caméscope ou un magnétoscope. Cette interface est interactive et renvoie des données tel
l'état du compteur ou l'action en cours. Idem pour le Contri-L) et un émetteur qui permet, lui, de piloter tout appareil muni
d'une télécommande infrarouge. Quand je dis tout, c'est tout... En effet, Echo 100 possède un module d'apprentissage et ainsi
il est possible de commander votre lecteur audio, votre chaîne stéréo ou votre machine à café pour autant que celle-ci soit
munie d'une télécommande infrarouge. Dans la pratique, le pilotage d'un magnétoscope de salon en conjonction avec votre caméscope
via le LANC afin de monter votre film sera l'usage le plus adapté à Scala Echo 100 !
Je ne vous reparlerai pas de Scala sauf pour vous dire qu'il sera "le" programme de la nouvelle génération Amiga, puis qu'il sera
fourni en standard par Amiga Technologies à l'achat d'un Amiga. Je vous laisse relire mon dernier article sur Scala MM400
pour vous faire une idée des possibilités de ce fantastique logiciel. Sachez aussi que Echo 100 fonctionne aussi avec les versions
MM300 et Info Chanel IC500 de Scala.
Configuration nécessaire
Posséder un Amiga est un bon début, s'il est équipé d'un disque dur et de 3 Mo de mémoire c'est encore mieux et bien entendu,
il vous faut avoir installé une des versions précitées de Scala. Posséder un périphérique vidéo muni d'une prise "remote"
compatible LANC tel un caméscope ou même un magnétoscope (Sony sur certains de ses modèles comme le EV-S 9000 par exemple).
Avoir en plus un magnétoscope de salon pilotable par télécommande infrarouge est recommandé...
Vous remarquerez que cette configuration n'est pas à la portée de tout le monde... Mais l'amateur vidéo moyen, possède en général
tous les moyens vidéos cités.
Et ça marche vraiment ?
Bé oui... Mais il faut tenir compte de certaines limitations avec la fonction infrarouge. En effet, si toutes les commandes
Contri-L passent systématiquement à tous les coups car le signal est transporté par un câble, avec l'infrarouge la position
de l'émetteur est prépondérante. Trop loin, le signal ne passera pas forcément, très près c'est bien mais là encore il peut y
avoir des interférences dues par exemple à l'éclairage. La complexité de certains signaux infrarouges peuvent aussi poser des
problèmes... Mais en règle générale, cela fonctionne très bien et les ennuis sont rares !
Paramétrer tout ça... C'est facile ?
Oui et non ! En fait, la simplicité de l'interface Scala ne simplifie rien. Le montage vidéo présuppose une certaine quantité
de connaissances, et Scala apporte une aide précieuse. Mais le paramétrage "matériel" reste à faire, notamment si l'on compte
faire du montage à l'image près.
Pour ce qui est de l'intégration de Echo 100 en tant que extension, elle est très bien faite. Le paramétrage est très facile.
Une fois que l'EX est posé dans le tiroir "Startup", deux éléments supplémentaires dans le menu d'action sont ajoutés. Soit
"Infrarouge" et "LANC". De plus, une fois modifié dans "Système", le bouton "Action" va recevoir deux petites flèches qui vont
permettre de se mettre soit en mode d'action normal, c'est-à-dire que la séquence sera jouée mais pas enregistrée, soit en mode
"Enregistrer" qui va lui, déclencher le magnétoscope via l'interface infrarouge. D'ailleurs, cette fonction d'enregistrement va
pouvoir être utilisée aussi sans faire du montage vidéo, mais lors de scènes tout à fait courantes tels les exemples fournis
avec le logiciel de base (LaScalatore par exemple).
L'enregistrement apportera un avantage, c'est le fait que les temps de chargement, notamment pour les gros fichiers d'animation,
se feront alors que le magnétoscope sera en mode pause, Scala gère ceci automatiquement. Ainsi, si vous découpez une très grosse
animation en petits morceaux et que vous faites jouer ces animations successivement par Scala, lorsque vous passerez votre
cassette vidéo, votre animation de 460 Mo sera fluide et sans saccades. Ce peut être une solution au Personal Animator Recorder,
moins cher mais nécessitant un gros disque dur quand même.
Un paramétrage reste à faire, et pas le plus facile, c'est celui qui consiste à donner une valeur en "secondes: images" aux
réactions de votre matériel. Ceci aussi bien pour votre magnéto infrarouge que pour votre caméra LANC. Ces paramètres se règlent
dans le type d'outils de l'icône avec les valeurs "xxx_PREROLL" et "xxx_POSTROLL". Soit la valeur du temps de réaction au moment
du lancement de l'enregistrement et la valeur du temps de réaction au moment de la coupure ou de la pause.
L'utilisation des types d'outils est à mon avis un mauvais choix, car cette approche tranche avec le souci d'ergonomie de
l'interface de Scala. Une fonction supplémentaire dans le logiciel d'apprentissage aurait été plus adéquate. Par contre
l'efficacité est là, car pour faire une comparaison, le logiciel Video Director, lui, ne gère pas de valeur indiquant le temps
de réaction de votre vidéo au moment de sa mise en mode pause ou arrêt.
Le LANC
La lecture du compteur par Echo 100 permet de se positionner à quelques images près si votre caméscope ne donne pas de code temporel,
et à l'image près si celui-ci l'indique. Le gros avantage du code temporel est d'être inscrit sur la bande, et ainsi les valeurs lues
et utilisées par Echo 100 sont absolues et votre montage jouera à l'image près pour autant que votre ensemble vidéo soit
correctement paramétré. Par contre, l'utilisation d'un caméscope sans code temporel demande un rembobinage de la bande et la mise à
zéro du compteur pour se positionner correctement. Ce n'est pas un gros handicap pour du montage "familial", car ceux qui jusqu'à
présent faisaient leur montage en appuyant simultanément sur les magnétos de lecture et d'enregistrement ne pouvaient pas espérer
la précision qu'apporte Echo 100 même sans code temporel.
En plus du fait de pouvoir décider des valeurs de début et de fin du plan et de les mettre bout à bout, le LANC permet de
synchroniser une action tel le genlock et un titrage ou simplement un effet de son en milieu de plan. On utilise les fonctions
"Lire jusqu'à" sans le mode d'attente et "Synchroniser". Un bruit de vaisselle cassée quand votre fille tombe de sa chaise est
un effet très facile à réaliser par exemple.
L'infrarouge
Oui, presque plus que le LANC car pour enregistrer il n'y a rien à faire ou presque !
Dans un premier temps, il faudra apprendre à Echo 100 comment fonctionne votre télécommande. Il existe un utilitaire
d'apprentissage à l'aspect Scala, qui va vous permettre d'enregistrer toutes les fonctions de votre télécommande. Oui, toutes !
Un signal infrarouge est un langage binaire, et pour faire une analogie, il est codé comme du morse. Enregistrez vos signaux,
donnez-leur un nom "Pause - Enregistrer - Rembobiner, etc." et sauvez le tout !
Une fois revenu dans Scala, il y a une seule chose à faire, c'est indiquer à Echo 100 les deux commandes à utiliser en mode
"Assemblage" pour lancer l'enregistrement et se mettre en mode pause. Ceci est impératif en début de script, car sans ces
éléments vous passerez autant de temps que moi à vous demander pourquoi ça ne marche pas...
Et avec un genlock... C'est facile à utiliser ?
Oui, c'est facile pour autant que l'on maîtrise un peu Scala et surtout que l'on comprenne bien le principe de l'incrustation
vidéo.
Si vous remplissez ces conditions, ou si vous êtes décidés à apprendre alors l'utilisation de Scala + Echo 100 + un genlock
comme le G-Lock de GVP c'est génial !
Il devient possible de réaliser des montages avec incrustation en une génération, soit sans la perte de qualité due à une deuxième
génération d'image pour le titrage où les sous-titrages.
Le G-Lock de GVP est le genlock à utiliser avec Scala. Car il permet de mixer trois sources vidéo et deux canaux son (en mono).
Son pilotage est très complet, et si les repreneurs de GVP le ressortent, je vous le conseille vivement, non pas pour la qualité
de son signal (qui n'est pas si mauvais que ça, mais qui est loin d'être de qualité Broadcast), mais pour son intégration à
Scala et au nombre de fonctions pilotables directement via Scala. D'autres font peut-être aussi bien ou mieux mais je ne les
connais pas.
En vrac...
Pour faire un bon montage, il vaut mieux ne pas passer par un genlock, cela altère la qualité du signal vidéo. Il vaut mieux réaliser
son montage avec un câblage direct de magnéto à magnéto. On repassera par le genlock pour les séquences de titrage, il suffira
de les insérer par la suite (bien entendu la qualité de votre matériel est primordiale quant à la qualité du signal vidéo).
L'utilisation d'une carte TBC est toujours la bienvenue mais loin d'être indispensable pour de la qualité VHS.
Avec la combinaison ci-dessus, j'ai pu réaliser l'enregistrement suivant :
- Premier plan vidéo avec titre en incrustation, accompagné de son direct et d'une musique (module) jouée par l'Amiga.
- Second plan avec un panneau de fond fourni par Scala, un petit texte avec effet et brosse animée.
- Effet d'effacement du panneau ci-dessus avec l'effet "Dissolve" qui laisse apparaître une image vidéo en incrustation arrière.
- Synchronisation d'un son (rot très mauvais) lorsque le personnage de la scène porte un fruit à sa bouche.
- Montage de plusieurs plans avec commentaire simultané grâce à un micro et un numériseur Aegis Soundmaster (enregistré
directement avec l'interface Scala puis joué avec la fonction "Synchroniser").
- Insertion d'un sous-titrage sur une séquence ou l'on n'entendait pas les gens parler pour cause de bruit ambiant trop fort.
- Titrage de fin et musique de générique identique au générique de début.
Avec de l'imagination on peut faire pire... ou mieux c'est évident, mais le but est de vous montrer ce qui est réalisable avec cet
ensemble de matériel. Echo 100 est un peu cher et c'est dommage. Par contre, d'un point de vue technique c'est une réussite, autant
sur le plan du matériel que du point de vue programmation. Je n'ai qu'une chose à faire... Applaudir car des produits comme
ceux-ci permettront à l'Amiga de survivre !
Un souhait : espérons que cette interface puisse être obtenue dans des configurations comme "LANC - LANC" ou alors "IFR - IFR" de
façon à ce qu'elle puisse coller à du matériel haut de gamme.
Réponse de CIS : le parc de gens équipés en LANC - lecteur et LANC enregistreur est restreint, donc pour l'éditeur il n'y a pas
d'urgence au niveau développement. A savoir, les amateurs qui réalisent du montage, travaillent en HI8 au niveau caméra (Sony-Canon)
et en SVHS, comme enregistreur (JVC-Panasonic) qui lui n'utilise pas de LANC, mais est télécommandable.
L'avis d'Éric Lapalu : il est à noter que l'arrivée d'un vrai magnétoscope de montage "grand public" (VS9000 Sony), amènera peut-être
l'éditeur à développer le double LANC.
Nom : Scala Echo 100.
Développeur : Scala.
Genre : montage vidéo/multimédia.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 3 Mo ou plus.
Licence : commercial.
Prix : 1990 FF.
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