Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Scala 500 (Scala VideoTitler)
(Article écrit par Jean-Luc Faubert et extrait d'Amiga News - septembre 1992)
|
|
Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous êtes en pleine forme et que vous avez fait des économies
car l'automne s'annonce chaud en annonces de toutes sortes. Pour démarrer en douceur, je vais vous
parler du dernier-né de la famille Scala de Digital Vision, le logiciel de titrage Scala VideoTitler.
Version allégée
Les logiciels informatiques ne faillissent pas à la mode du "light". Scala 500 rebaptisé Scala VideoTitler
(depuis peu), est la version allégée du logiciel de préAO Scala. Le noyau de base est le même que
son grand frère. Seul le module de présentation interactive a été supprimé, limitant son domaine d'activité
au titrage vidéo.
Le nombre de disquettes d'installation est passé de 8 à 3. L'une contient le programme, un lecteur
et quatre polices de caractères. Dans les deux autres vous trouverez de nombreuses brosses, masques
et images de fond vous permettant d'agrémenter vos titrages. Un Mo de mémoire est le minimum pour
se servir du programme mais une extension mémoire sera la bienvenue pour un confort de travail et
des performances accrues.
Si vous possédez un caméscope, un magnétoscope et un genlock, vous aurez avec Scala VideoTitler
un système de titrage pour la vidéo familiale complet et très facile à utiliser.
Comment ça marche ?
Au démarrage apparaît l'écran du menu principal (fig. 1) où chaque ligne correspond à une page de
votre script. Dès que vous sélectionnez l'option "Nouvelle page" vous avez le choix entre mettre un
fond uni (transparent si vous voulez réaliser des incrustations) ou une image IFF.
figure 1
Tous les formats avec ou sans suraffichage sont gérés sauf la haute résolution entrelacée
en suraffichage et le choix des couleurs va de 2 à 64. Le mode HAM est utilisable mais déconseillé
car l'animation du texte provoque des conflits de proximité et des bavures apparaissent sur votre
image. Vous pouvez utiliser dans un même script des images ayant des formats et des palettes différentes.
Les transitions entre les pages sont parfaites.
Une fois votre fond choisi, le menu "Texte" (fig. 2) apparaît. En plus des polices
livrées avec le programme vous pouvez utiliser n'importe quelle police
Amiga, y compris les ColorFonts. Si vous utilisez le Workbench 2.0, vous pouvez modifier
la taille choisie pour la police point par point sans aucune limite. De
nombreuses options vous permettent d'agencer votre texte à votre convenance :
couleur de la lettre ; couleur et épaisseur du contour ; couleur, distance
et direction de l'ombre ; aspect 3D réglable ; taille et distance du souligné ;
gras, italique ; cadrage ligne gauche, droite, centré ; réglage espacement
des lettres ; marges et tabulations.
figure 2
L'emplacement du texte et les options peuvent être modifiés à tout moment, d'un
simple clic de souris sans être obligé de retaper, très souple
d'emploi et rapide vous permettant de tester de nombreuses combinaisons.
En plus du texte, vous pouvez intégrer dans votre page des symboles (brosses)
choisis parmi ceux livrés avec le programme ou créés par vous dans Deluxe Paint
par exemple. Les options disponibles pour le texte ombre, 3D, contour... le sont aussi pour les brosses.
L'animation
Une fois vos pages créées, si vous demandez leur affichage, elles apparaîtront
dans l'ordre du script en utilisant la transition par défaut équivalant à un
renversement d'image. Quoique utilisable dans certains cas,
il serait dommage d'en rester là, Scala VideoTitler vous offre quarante transitions
(fig. 3) pour rendre vos présentations plus dynamiques.
figure 3
Comme vous le voyez sur l'illustration, les icônes correspondant aux transitions parlent
d'elles-mêmes : un clic sur l'icône, un clic sur "voir" et votre image apparaît
avec l'effet demandé. Vous pouvez aussi régler la vitesse de l'effet et le temps d'attente
correspondant à la durée pendant laquelle la page restera affichée à l'écran.
Ce temps d'affichage peut être réglé de deux façons, soit en donnant un nombre de secondes,
soit en demandant au programme d'attendre que vous appuyiez sur le bouton droit de la souris.
Votre présentation est déjà plus attrayante mais peut l'être encore plus en utilisant le menu
"effet de ligne" (fig. 4) qui, comme son nom l'indique, vous permet d'affecter à chaque
ligne et symbole composant votre page son propre effet d'apparition.
Vous avez le choix entre 34 effets avec réglage de la vitesse et du temps d'attente
entre la transition courante et la précédente. Tous ces effets sont d'une qualité irréprochable,
et avec la souplesse de l'animation font de ce programme une référence en la matière.
figure 4
Conclusion
C'est un programme très complet et d'une facilité d'utilisation exceptionnelle.
Scala VideoTitler n'a rien à envier à son grand frère Scala si vous n'êtes pas
concernés par des présentations interactives, il vous permettra de faire du
titrage de très bonne qualité en un minimum de temps. La documentation que
vous regarderez rarement et le programme sont en français (CIS oblige).
Nom : Scala 500 (Scala VideoTitler).
Éditeur : Digital Vision.
Genre : titrage vidéo
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 690 FF.
|
|