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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Saint Dragon
(Article écrit par Christophe Simon et extrait d'Amiga Chapter Two - septembre 2004)
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Sous son nouveau label "Storm", la société anglaise The Sales Curve (déjà auteur de
Silkworm et
Ninja Warriors) propose
une adaptation de Saint Dragon, un jeu de tir sur borne d'arcade.
Histoire
Une légion de machines monstrueuses s'est dressée pour conquérir la galaxie. L'une après l'autre, les races pacifiques
ont été attaquées et réduites en esclavage par les monstres cyborgs. Aucune de ces races n'a la force de se dresser
contre les cyborgs. Mais c'est depuis les rangs des monstres mécanisés qu'un rebèle solitaire se lève.
Mi-dragon, mi-machine, ce guerrier cyborg combat ses propres maîtres tyrans. La galaxie possède désormais un
héros et l'espoir revient dans le coeur des peuples à la venue de leur champion en armure qu'ils appellent
"Saint Dragon".
Le jeu
Comme d'habitude, quand quelque chose ne va pas dans l'univers, c'est toujours vous qui vous y collez... Et cette
fois-ci ne déroge pas à la règle, car vous vous sentez l'âme d'un rebèle, pris d'un soudain élan de justice et
vous décider de renverser les tyrans qui étaient autrefois vos maîtres...
Qu'à cela ne tienne... Il faut dire que vous n'êtes pas totalement démuni car vous êtes un dragon dont la queue
est composée d'un blindage ultra-résistant. En fait, seule votre tête est vulnérable et vous pouvez à tout moment
l'abriter derrière les anneaux indestructibles de votre queue. Comme tout dragon qui se respecte, vous crachez
du feu et une boulette verte incendiaire de derrière les fagots.
ur votre route, qui au passage, s'annonce longue (cinq niveaux), vous pourrez récolter des options d'armement bien
utiles, vous permettant d'augmenter votre puissance de feu ou bien de changer de tir secondaire. N'oubliez pas
d'augmenter votre rapidité, ça peut toujours servir et de récolter des vies ou des options d'invulnérabilité à
durée limitée qui vous gratifieront une puissance de feu maximale.
Tous vos ennemis ne sont pas de votre trempe, mais ils sont bien vicelards. Comme d'habitude, à la fin de chaque
niveau, vous aurez le plaisir d'affronter un affreux jojo plus gros que la normale et bien coriace pour couronner
le tout. Si vous le voyez exploser, ne vous réjouissez pas trop vite car en général chacun de ces chefs de fin de
niveau possède deux formes distinctes...
Option |
Caractéristique |
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Vitesse |
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Tir principal +1 |
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??? (Power ?) |
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Tir secondaire = Feu |
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Tir secondaire = Boules Rebondissantes |
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Tir secondaire = Lasers |
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Tir secondaire = Feux Orientables |
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Invincibilité + Arme max pendant 10 secondes |
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1 vie supplémentaire |
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3 vies supplémentaires |
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7 vies supplémentaires |
Mon avis
Développé par Random Access et édité par The Sales Curve, Saint Dragon sort en 1990 sur Amiga, soit un an après la
version arcade. Bon, soyons clair dès le début, Saint Dragon n'est pas le jeu de tir horizontal ultime, ni même
celui de l'année 1990, c'est juste une conversion assez fidèle à l'originale souffrant de quelques lacunes...
Côté graphisme, il y a de quoi être un peu déçu, car Saint Dragon n'exploite même pas les 32 couleurs de base de l'Amiga...
Ici, seules 16 malheureuses couleurs ont été utilisées pour tenter de reproduire les graphismes originaux, et autant
dire que cela se voit. Alors, pourquoi des graphismes si peu colorés ? Selon moi, les versions Atari ST et
Amiga ayant été développées en commun, les programmeurs se sont alignés sur les caractéristiques de la version Atari ST
afin de ne pas allonger le développement de la version Amiga, une intention économiquement louable, mais
artistiquement déplorable... Passons.
Niveau jouabilité, on retrouve les sensations de l'arcade, à savoir que l'ensemble bouge bien, tout du moins quand
il n'y a pas trop d'ennemis à l'écran, car dans le cas contraire, le défilement a tendance à devenir poussif,
voire saccadé dans les derniers niveaux ; ceci étant une nouvelle fois dû au développement du jeu en commun
avec la version Atari ST et aussi à une prouesse technique : il utilise une technique multitâche très
intéressante qui charge les graphismes (ennemis) à la volée pendant le jeu. Cela signifie que le lecteur de
disquette fonctionne en permanence et qu'il y a quelques bégaiements, mais ils ne gênent pas le jeu. Par conséquent,
il n'y a pratiquement pas de temps de chargement perceptibles.
Les musiques sont fidèles à l'original et ne sont pas inoubliables. On regrettera cependant que les bruitages
bouffent la voix réservée à la batterie... enfin, on commence à avoir l'habitude. Heureusement que niveau
sonore, ils ne se sont pas alignés sur l'Atari ST, sinon on aurait eu droit qu'à trois malheureuses voix
au lieu de quatre.
Au final, Saint Dragon est un jeu de tir horizontal sans prétention plutôt agréable à jouer et original, mais
qui sincèrement ne place pas la barre très haut d'un point de vue technique... Dommage, dans un contexte différent,
il aurait pu être une bien meilleure surprise.
Nom : Saint Dragon.
Développeurs : Random Access.
Éditeur : The Sales Curves.
Genre : jeu de tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- L'idée de l'utilisation de la queue du vaisseau-dragon.
- Deux formes pour les chefs de fin de niveau.
- Quelques beaux graphismes.
- Bonne jouabilité.
- Pas de temps de chargement.
- Nombreux ennemis, variés et qui ont du style.
- Conversion fidèle de l'original.
Les points faibles :
- Les graphismes auraient encore plus beaux en 32 couleurs.
- Défilement poussif quand il y a trop d'ennemis à l'écran.
- Quelques passages trop difficiles.
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