Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Rick Dangerous 2
(Article écrit par François-Xavier Dahan et extrait d'EmuNova - octobre 2003)
|
|
Les extraterrestres ont envahis la Terre et seule une personne peut désormais la sauver : Rick Dangerous qui,
ayant laissé tomber son équipement d'aventurier à la Indiana Jones, est devenu un super héros.
Basiquement, le jeu se joue de la même manière que le premier Rick Dangerous.
Notre héros doit traverser une succession de tableaux remplis d'ennemis loufoques. Le décor reste le principal
ennemi, rempli de pièges vicieux : courants magnétiques mortels, liquide toxique perlant de fissures dans
les canalisations, etc. Des boutons permettront de désactiver des rayons lasers ou d'activer des plates-formes
mobiles, libérant ainsi le passage. Souvent, il faudra faire un choix cornélien entre deux boutons : l'un
étant le bon, l'autre déclenchant un dispositif entraînant irrémédiablement la mort.
Notre héros pourra se défendre des ennemis de la même manière que dans l'opus précédant. Univers différent oblige, le
pistolet est remplacé par un rayon d'électricité alors que les bâtons de dynamite laissent place à un explosif à
retardement. Ces derniers permettent surtout de faire exploser des pans de mur, révélant ainsi un passage. Comme
dans le premier, on peut les propulser vers l'avant afin de les envoyer dans un tunnel.
Peu de changements donc sur le fond, le jeu changeant cependant d'univers, comme on l'a dit plus haut. Finies les
poussiéreuses tombes antiques, le jeu prend place dans un monde digne des films de science-fiction des années 1960,
notamment en ce qui concerne le premier des cinq niveaux, une espèce de vaisseau spatial avec des hublots ronds
et des ordinateurs pleins de loupiottes. Bref, totalement et délicieusement kitsch.
Vous avez d'ailleurs le choix entre ces cinq niveaux directement :
- Niveau 1 à Hyde Park où un vaisseau extraterrestre vient d'atterrir et son but est de le vider de ses
occupants, des robots, afin de s'en servir pour aller détruire le chef sur sa propre planète.
- Niveau 2, à cause d'une panne de carburant, vous vous retrouvez dans le nord glacé de la planète ennemie,
le royaume de Freezia.
- Niveau 3 dans la forêt de Vegetablia où vous attendent des gnomes et des hommes-pierre, avec une
ambiance rappellant le premier épisode de Rick Dangerous.
- Niveau 4 dans des mines de boues radioactives où des esclaves travaillent à collecter cette boue
qui est en fait un carburant pour les vaisseaux spatiaux.
- Niveau 5 dans la citadelle de Fat Guy où vous attendent toutes les troupes d'élite de Fat Guy.
Les ennemis sont du même acabit que les décors : petits robots ridicules coiffés d'antennes qui ressemblent
plus à des boîtes de conserve qu'à autre chose (et notamment au Robby de la Planète Interdite), bonshommes avec
des casques futuristes désuets. Rick, avec sa tignasse blonde et son costume rouge, ne manque d'ailleurs pas
de rappeler le Flash Gordon de l'excellent film éponyme avec Sam Jones, qui s'il ne date que de 1980,
retranscrit tout à fait l'esprit de l'original des années 1930. En résumé, Rick Dangerous, après s'être attaqué
aux films d'aventures tels que les Mines Du Roi Salomon ou Indiana Jones, est ici une parodie très drôle de
l'univers fantastique.
Les graphismes rigolos, s'ils ne sont pas les plus évolués qu'on a vu sur Amiga, sont néanmoins très réussis
et plus travaillés que dans le premier épisode. Les défilements sont maintenant horizontaux ainsi que verticaux.
L'ambiance sonore reste un peu vide, notamment à cause de l'absence de musique (une courte musique se fait entendre à
chaque début de niveau mais c'est tout). Les sons sont dans l'esprit du jeu et ne sont pas trop nombreux, ce qui
au final est heureux.
La jouabilité est la même que dans le précédent épisode : les contrôles ne posent pas de problème
une fois maîtrisés. Le jeu reste cependant très difficile. On meurt très vite et les six vies du départ ne compensent
pas l'absence de crédits. Ça reste quand même plus abordable que Rick Dangerous 1.
Malgré l'absence de réelles nouveautés, Rick Dangerous 2 tient toutes ses promesses et est un excellent jeu de
plates-formes avec une jouabilité travaillée et un univers rigolo très attachant.
Nom : Rick Dangerous 2.
Développeurs : Core Design.
Éditeur : Micro Style.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Univers rigolo.
- Jouabilité travaillée.
- Pièges nombreux et originaux.
- Le choix du niveau de départ.
- Quelques améliorations sur le plan technique.
Les points faibles :
- On meurt trop fréquemment.
- Défilement horizontal un peu haché.
- Absence de musiques et des sons qui restent assez basiques.
|
|