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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Revolution Software sous un ciel d'acier
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Génération 4 - mars 1993)
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Nous vous l'annoncions il y a quelques mois,
Revolution Software, la compagnie anglaise à l'origine de l'excellent
Lure Of The Temptress est en train de
développer pour Virgin un nouveau jeu d'aventure futuriste. Il y a plus de deux ans de cela, Revolution Software,
dépendant alors de Mirrorsoft, avait en effet présenté à la presse grand public sa nouvelle interface utilisateur,
nommé Virtual Theatre. Ce système révolutionnaire, permettait en effet aux développeurs de créer un jeu
d'aventure, dans un monde évoluant en temps réel, avec une histoire véritablement interactive.
Il était une fois la révolution
Tout commença en 1990, avec trois personnalités importantes de la micro-informatique ludique. Charles Cecil,
tout d'abord (voir partie suivante), mais aussi Tony Warriner, Directeur de la compagnie, qui possède dix
bonnes années de services dans le monde des jeux sur micro-ordinateur. David Sykes, enfin, ingénieur système,
qui ayant quitté une compagnie travaillant dans l'aéronautique, s'est lancé dans l'élaboration du système
aujourd'hui connu sous le nom de Virtual Theatre.
Rachetant une compagnie nommée Turnvale Ltd, ces trois personnages décidèrent de la renommer Revolution Software :
un nom dynamique pour une société pleine d'idées. Fin 1990, la toute jeune compagnie prit contact avec Mirrorsoft,
qui décida de soutenir activement le projet Lure Of The Temptress. Le projet fut hélas retardé et arriva alors
l'imprévisible, avec le dépôt de bilan soudain de Mirrorsoft. Suite à la mort de Robert Maxwell possédant la
compagnie anglaise, Lure Of The Temptress se retrouva alors dans une situation délicate. Quasiment fini, le
produit ne pouvait plus être distribué par Mirrorsoft. Virgin Games s'intéressa heureusement au produit et,
finalement, le jeu sortit au mois de juin 1992 sous le label Virgin.
Ce gros succès donna l'idée à Revolution Software d'améliorer son système et de produire un nouveau titre
d'aventure utilisant la nouvelle version de cette interface si conviviale : son nom, Virtual Theatre 2.
Toujours désireux d'offrir au public des jeux d'aventure intéressants, et pas seulement une succession
d'images superbes sans scénario solide (tels que les jeux d'aventure Sierra), Revolution Software a
simplifié et amélioré son système de jeu.
Charles Cecil
Charles Cecil entra dans le monde de la micro-informatique en 1980. Il débuta en travaillant avec Artic
Computing qui, jusqu'en 1985, resta très compétitive dans le milieu ludique. En 1986, US Gold contacta
Charles Cecil pour qu'il occupe un poste de directeur du développement, pour finalement passer chez
Activision pour un poste de chef de produit, nettement plus intéressant. C'est là que Charles Cecil
commença à pousser le développement du système Virtual Theatre.
Charles Cecil et sa fille en visite à Paris
Et puis, en 1990, ce fut la création de Revolution Software, avec des tonnes d'idées à la clef. Ayant
rencontré le célèbre dessinateur Dave Gibbons, alors qu'il était encore chez Activision, Charles Cecil
convainc alors ce dernier de collaborer avec lui sur ce projet de jeu d'aventure style science-fiction.
Le résultat réjouit les deux partis, Revolution Software bénéficiant de l'expérience d'un des plus grands
dessinateurs des années 1980 et Dave Gibbons découvrant les possibilités offertes par les outils graphiques
sur micro-ordinateurs.
Dave Gibbons
Pas très connu au Royaume-Uni, ce personnage célèbre du milieu des Comics est considéré en France, en
Allemagne et dans de nombreux autres pays comme un véritable génie. Sa passion pour le dessin ne fut
longtemps qu'un simple passe-temps, mais ses capacités impressionnantes et ses talents de scénaristes
firent que, passé ses vingt ans, il se lança dans la BD. Les passionnés de Comics américains connaissent
déjà ce personnage, car il sillonne depuis une vingtaine d'année les milieux des Comics.
Âgé de 43 ans, il a en effet participé à de nombreuses productions Marvel, DC Hero, Darkhorse, Stan Lee...
Ses principaux héros ont été Batman et Superman, avec le plus souvent des histoires plus complexes que
les habituels scénarios simplistes de ce genre de BD.
Dave Gibbons
Son esprit critique et son style agressif se sont véritablement révélés en 1987 avec une oeuvre en six
tomes nommés Watchmen ("Les Gardiens" dans sa version française). L'histoire se déroule dans un futur
assez sordide où les super-héros ne sont en fait que des êtres assujetis aux mêmes problèmes que les
humains : amour, violence, jalousie, perfidie... Avec un scénario bien ficelé, le lecteur oscille entre
des habituels clichés avec des héros aux pouvoirs incroyables et leur attitude, digne de Monsieur
Tout-le-monde. Les angles de vues ainsi que certaines scènes donnent une incroyable impression de mouvement
et de réalisme à cette oeuvre géniale.
Quelque temps après, en collaboration avec Frank Miller, Dave Gibbons produit Liberty, une saga mettant en
avant une jeune femme noire, dans un monde futuriste violent et sordide. Là encore, c'est le gros succès,
signe annonciateur d'un dessinateur en pleine maîtrise de son art.
Beneath A Steel Sky
Après s'être nommé Underworld, voici le nouveau nom du produit issu du système Virtual Theatre 2.
Ce jeu d'aventure sera entièrement traduit en français, et même le titre du jeu pourrait devenir "Sous Un
Ciel d'Acier" ou quelque chose d'avoisinant. L'histoire se déroule dans le futur, dans un monde Cyberpunk
où cinq énormes corporations possèdent les quelques rares restes d'une économie décadente.
La cité dans laquelle se passe l'histoire est dirigée par un super-ordinateur, LINC, qui joue les Big Brother dans
la ville.
Ébauche de Dave Gibbons
Beneath A Steal Sky
La version PC offrira des écrans nettement plus jolis, même si la version Amiga 1200 (AGA) pourrait lui
être équivalente. Quoiqu'il en soit, les quelques écrans en 32 couleurs sur Amiga 500 que vous pouvez voir,
montre bien que la présence de Dave Gibbons derrière l'équipe a produit un résultat fabuleux. Sur chaque
écran, il y a, en outre, des tonnes de petites animations, qui rendent chaque minute de jeu vivante et
passionnante.
D'ici un ou deux mois, nous vous fournirons une nouvelle présentation complète du jeu en nous attardons
cette fois-ci sur le système Virtual Theatre 2 et sur les nombreuses innovations. En attendant, profitez
bien de ces quelques écrans qui laissent présager d'un produit plus que réussi !
Suite du scénario : depuis son plus jeune âge, Robert Foster a toujours vécu dans la zone, les régions
sauvages qui ne sont pas sous l'influence des unités d'assainissement écologique qui protègent les villes.
Il vit au sein de la communauté des déshérités, ceux qui ne veulent pas être des citadins à la solde des
diverses puissances industrielles. On lui a souvent parlé de la façon dont il a été secouru, plusieurs
années auparavant. On lui raconta comment ses nouveaux amis virent un vaisseau approcher de la cité, puis
s'écraser subitement. Les gens se précipitèrent sur la scène du drame, mais la femme qui pilotait l'appareil
était morte. Seul survivant, un bébé qui s'appelait Robert. Les gens de la zone l'appelèrent Foster et
c'est ainsi que le jeune Robert Foster devint l'un des leurs.
Dans ses déambulations dans les ruines de la zone, Robert Foster trouva un droïde, qu'il reprogramma
complètement et qu'il appela Joey. Ce compagnon ne put empêcher ce qui arriva en ce jour où commence
l'aventure. Plusieurs vaisseaux en provenance de la cité approchent, en effet, et attaques soudainement
la "tribu" de Robert Foster. Très vite, les soldats le retrouvent et l'emmènent de force dans un de leurs
appareils. Robert Foster a tout juste le temps de prendre la carte mère de Joey (sur laquelle est enregistrée
la personnalité de son droïde adorée). En arrivant sur la ville, l'appareil tombe en panne et c'est à
nouveau l'accident. Robert Foster en profite pour s'enfuir et le voici, dans une ville étrangère, poursuivi
par les sbires de l'ordinateur, sans savoir pourquoi il est recherché. A vous de découvrir le pourquoi et
le comment, dans cette aventure complètement dingue.
A partir de cette ébauche de Dave Gibbons, le joueur aura droit à une scène de haute voltige.
Une autre ébauche avec le résultat sur ordinateur
Voici donc la première salle dans laquelle vous pourrez déplacer votre héros. Votre seule façon de vous
échapper est cette porte à droite, que vous pourrez ouvrir avec une tige métallique. L'ébauche
sur la gauche a été respecté scrupuleusement par les graphistes. Assez souvent, vous deux plans pour
les personnages et donc deux tailles de sprites, le passage de l'une à l'autre se faisant en douceur.
Sur les traces de Charles Cecil
Nos espions sont très efficaces à Génération 4. Ainsi, en octobre 1992, nos services de renseignements nous
informaient de l'arrivée imminente de M. Cecil en France. Pour passer inaperçu, ce dernier n'hésita
pas à atterrir à Beauvais et à rejoindre Paris par autocar. Mais que cache donc le patron de Revolution Software ?
Il prétexte auprès de la douane française un voyage touristique, et il est d'ailleurs accompagné de sa femme
et de son jeune bébé, Ciara. A peine arrivé à Paris, nous le suivons discrètement jusqu'aux Q.G. de Virgin France,
mais il ne reste que quelques minutes et repart immédiatement. A un moment, j'en fini par croire qu'il nous a repéré,
surtout qu'il s'engouffre dans le métro. Direction Place D'Italie.
Il descend à Denfert-Rochereau, et s'avance rapidement vers un bâtiment plutôt étonnant... c'est l'entrée
des catacombes. Voilà un fait bien étonnant ! Nous suivons la famille Cecil alors qu'elle descend les
escaliers jusqu'au point le plus profond des catacombes. Là, Charles Cecil commence à prendre de nombreuses
photos des lieux. Nous nous glissons parmi un groupe de touristes, ce qui nous permet de prendre des photos
des intéressés. C'est sûr, Charles Cecil nous prépare quelque chose... Mais de quoi s'agit-il ?
Après l'avoir poursuivi à travers les catacombes, nous le retrouvons bientôt dans une librairie spécialisée
dans les livres ésotériques. Là, Charles Cecil achète plusieurs livres sur les templiers. Cette fois-ci,
c'est sûr. Soit Charles Cecil est un fanatique à la recherche du trésor des templiers, soit il travaille
d'ores et déjà sur le troisième jeu d'aventure de Revolution Software. En poussant un peu plus notre enquête,
nous avons finalement appris qu'effectivement, le prochain jeu d'aventure de Revolution Software serait une
sorte d'Indiana Jones moderne, se déroulant dans Paris. Mais inutile de tout vous dévoiler maintenant, vous
en saurez plus dans les mois à venir.
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