Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Rémi Herbulot lance Purple Saturn Day
(Article écrit par François Coulon et extrait de Joystick Hebdo 12 - janvier 1989)


Je suis sûr que Rémi Herbulot est un chouette mec. Non, non, pas le brave niquedouille bouseux, le plouc innocent et simplet. La porte en face. Plutôt un Christophe Lambert un peu doux-dingue, un gentil ermite, un savant fou siphoné au sirop de Soupline fraîcheur d'avril. Il parle sans s'en faire, en comptant ses décibels. Pas un mot plus haut que l'autre, l'encéphalogramme syntaxique en vitesse économique.

Rémi Herbulot
Rémi Herbulot

Coup d'essai avec le flipper Macadam Bumper sur Oric. Jolie mise en jambe, Rémi Herbulot fait tilt (l'anecdote veut d'ailleurs que la pin-up sur l'écran se soit fait rajuster la jupette pour l'exportation au Japon et assagir le bustier pour les États-Unis... Cachez ce canal mammaire que je ne saurais voir). Il décroche la timbale avec Crafton et Xunk sur Amstrad, tombe dans la mode des suites (Grobil, le retour du fils de Grobil...) et reçoit son premier retour de manivelle avec l'Ange De Cristal, qui s'écrase à côté de la plaque des hits-parade. Dommage, c'était là que son humour nazebroque de grand duduche s'était le mieux exprimé.

"Le principe du jeu à mon avis est trop dur à aborder... Maintenant, les gens qui achètent des jeux, c'est un plus grand public. Il y a deux ou trois ans, il y avait peu de jeux sur le marché, tu acceptais bien de passer deux heures à essayer de pénétrer l'esprit du jeu".

Le succès, cette petite chose fragile et chétive. Savoir anticiper, devancer le public, le pifomètre, quoi : "Le jeu le plus dur à faire, c'est le second... Des fois, on a juste la bonne idée qui tombe bien au bon moment, là-dedans il y a un peu un facteur chance, en tenant compte des délais de réalisation d'un jeu". Rémi Herbulot sait qu'un micro-ordinateur chez soi ne sert qu'à une chose : jouer. Il en a fait son job, logique non ? "Le boulot est beaucoup plus intégré à ta vie... Moi, j'y pense tout le temps... Ce qu'il faut, c'est quand même pouvoir faire quelque chose à côté, sinon ça peut te bouffer complètement".

Il crèche en Normandie, comme retiré des affres des bruyantes mondanités parisiennes : "Je ne déteste pas être à l'écart de Paris. Pour travailler, j'ai besoin de vachement de concentration, j'aime bien être au calme. C'est pour cela que je travaille beaucoup la nuit".

Danger, création, do not disturb. "J'ose espérer quand même que je suis plus qu'un programmeur... Il n'y aurait que la partie programmation à faire, ça m'intéresserait moins que ce que je fais actuellement". "Je commence à programmer alors que certains mettent tout sur papier avant... Les idées viennent en programmant aussi, c'est pour ça que je tiens à ce que ce soit la même personne qui programme et qui conçoive le jeu". On ne crée pas sur son petit nuage, ou l'interaction entre le média final et l'imagination pure. Hendrix aurait-il composé pareil s'il avait joué de l'hélicon ?

Carnet rose du petit dernier : Purple Salurn Day est encore tout chaud. Après Captain Blood, c'est Didier Bouchon qui s'est dégourdi la souris sur les graphiques avant d'entamer quelque chose de plus consistant... C'est stylé, personnel, fin, mais ses couleurs évoquent définitivement trop un PC cuvée CGA. A dose homéopathique seulement (fin de la parenthèse critique d'art).

Purple Saturn Day
Purple Saturn Day

En bon perfectionniste, Rémi Herbulot a traqué le cycle machine en rab. Le génie créatif à parfois des hoquets mais la réalisation de Purple Saturn Day ne fait pas un pli. Nickel. "Il y a quatre ans, on pouvait faire un jeu entièrement tout seul. Maintenant, on se spécialise un peu plus là où on est le meilleur... C'est ça aussi qui est intéressant avec la micro-informatique, ma façon de faire Purple Saturn Day n'a rien à voir avec la façon dont j'ai fait Macadam Bumper".

"Avec ma manie de tout tripoter, on finit par m'expliquer que si la table est munie d'un trou à son coin supérieur droit, c'est pour laisser passer les fils électriques." Jusqu'où le génie français ira-t-il ? (un rien suffit à l'amuser celui-là). Rémi Herbulot rattrape la balle au vol et réplique en passing-shot : "Pour l'informatique, je crois qu'il faut être un peu gamin... De toute façon en informatique, tu ne peux pas être blasé... Même si tu t'y mets vraiment à fond, tu ne pourras jamais dire à un moment : j'arrête, je connais tout".

Trente deux balais et la frénésie d'un lardon devant son train électrique, c'est beau la vie. "Si tu fais un simple programme BASIC de multiplication, un petit truc vraiment tout con, à mon avis tu as quasiment le même plaisir que si tu fais un jeu hyper chiadé". La programmation, ou le plaisir pour tous...

Il s'envolera pour Las Vegas. Moi, hélas, je m'en retournai vers la porte d'Ivry, plus vieux de deux heures. On the road again, comme le monde est petit. So long ! Buddy !


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