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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Ranx: The Video Game
(Article écrit par Bô TGV et extrait de Joystick - octobre 1990)
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Déjà disponible sur Atari ST, Ranx, le peu recommandable personnage créé par Liberatore, sévit désormais sur
Amiga et sur PC. Ce jeu d'action/aventure est édité par Ubi Soft.
Vous incarnez Rank, un androïde doté d'une force physique peu commune et, à la base, défenseur des justes
et des opprimés. Il n'est pas aimable pour un sou, franchement haineux et carrément méchant. Vous percevez la
menace qui pèse actuellement sur l'humanité comme une véritable injustice.
Il s'agit d'un mal appelé Fushia, mêlé à la psychopeste qui s'étend dam les grandes villes comme une
traînée de poudre, causant des ravages parmi la population. A l'heure actuelle, les victimes se comptent
par milliers et aucun vaccin n'est encore parvenu à enrayer cette épidémie. Depuis quelque temps, à la
Maison Blanche, les responsables ne savent plus quoi faire, et cèdent à la panique lorsque le mal touche
le président des États-Unis en personne. Tous leurs espoirs reposent désormais sur vous !
Comme dans la version Atari ST, Ranx se déroule dans les quartiers glauques de New York (puis partout dans
le monde) où traînent clodos,
trafiquants, portiers de tripots, et malfrats de tous poils qui affectionnent les gros calibres et la
tronçonneuse. Mais il y a aussi des potes qui ont toujours un surin à vous prêter ou une grenade en rab.
Ranx se joue à la manette uniquement, et fonctionne de deux façons : comme n'importe quel jeu
d'arcade lorsque notre héros marche dans la rue, frappe et cogne à tout moment ; et sous forme
d'icônes car, il faut le rappeler, vous devez chercher pour trouver des indices et découvrir le remède
tant attendu. Les icônes servent pour discuter, donner, sonder son corps afin de repérer et de réparer d'éventuelles
pièces défaillantes ainsi que pour sauvegarder la partie. Pour sélectionner chacune des options,
il suffit de cliquer sur "feu" pendant quelques secondes.
Ranx est davantage qu'un jeu de castagne ; il est en effet pimenté de dialogues virils et de scènes qui
sont en passe (de trois ?) de faire sa réputation ô combien graveleuse. Ranx carbure au 110 volts bien
tassé et un scanner permet de vérifier sa santé de fer (normal pour un robot-zonard).
Les parties peuvent être très violentes. En effet, Ranx a la possibilité de frapper sur tous les personnages
qu'il rencontrera. Par exemple, une fois votre billet d'avion en poche, rien ne vous empêche de frapper
l'hôtesse, cette dernière s'écroulant dans une mare de sang en poussant un cri déchirant...
Lorsque vous arrivez en mode dialogue, accessible uniquement en face d'une personne (vous n'êtes pas
débile au point de causer tout seul, quand même ?), une loupe grossit les deux personnages.
Par exemple, pour se payer le billet d'avion lui permettant de rallier Rome, le joueur apprendra au cours
d'un dialogue qu'il lui suffit de frâcasser les parcmètres pour en récupérer l'obole.
Le scénario vaut ce qu'il vaut, les fans de l'androïde fou et sans scrupules s'apercevront que
l'histoire est tirée des albums "Ranxerox à New York" et "Bon anniversaire Lubna". A noter que les
dialogues peuvent être en français, anglais et allemand.
Dommage que l'animation des personnages, sur Amiga aussi bien que PC, ne soit pas tout à fait à la hauteur
et assez saccadée. J'ai bien aimé les petites animations sonores présentes durant tout le jeu, rythmant avec
énormément d'humour toutes les scènes d'action. Plutôt réussis sur Amiga, les graphismes et les bruitages sont
fadasses sur PC. Les décors ne tirent pas parti du mode VGA et le son couine pauvrement, un défaut inhérent à cette
bécane.
Il reste heureusement une foule d'animations marrantes et de détails surprenants. Le jeu donne envie de lire
la BD et ceux qui la connaissent ne seront pas trop déçus grâce à l'atmosphère ranxerox très bien restituée.
Nom : Ranx: The Video Game.
Développeurs : Legend.
Éditeur : Ubi Soft.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Davantage qu'en jeu d'action.
- Graphismes colorés.
- Présences de petites animations sonores tout le long du jeu.
- Héros atypique.
Les points faibles :
- L'animation des personnages n'est pas à la hauteur.
- Parfois très violent.
- Prise en main/contrôles délicats.
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