Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 06 juin 2025 - 13:16  

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Dossier : Quelques jeux indispensables sur Amiga
(Article écrit par Sébastien Ludrano et extrait d'Amiga Spécial Environnement - juillet 1994)


L'Amiga complexe au niveau des jeux vidéo. Et pourtant, il n'y a pas de quoi ! L'Amiga n'est pas qu'une machine de jeux, mais il en est aussi une. Et, il sait très bien le faire, bon sang, que ce soit pour l'arcade, la stratégie ou encore la simulation...

Arcade

Brian The Lion (Psygnosis)

Brian The Lion : Pour rugir de plaisir ! Ce jeu de plateaux reprend la recette de Mario/Sonic et fait fureur. Alliant humour, rapidité, richesse sonore et graphique, ce jeu est la cause d'un réel raz-de-marée !

Vous dirigez un petit lion bien sympathique, avec un short, du genre ceux que je porte lorsqu'il n'y a personne pour me regarder chez moi, dans la nuit, à travers des niveaux qui s'ouvriront au fur et à mesure de ceux que vous aurez terminés. Au total, il vous sera possible d'explorer pas moins de 45 niveaux (10 niveaux dans la jungle, 12 dans des ruines, 16 pour la région cauchemardesque et 12 pour les niveaux de jeu de tir et quelques autres qui traînent je ne sais où) ! Les niveaux sont tous différents et ce, aussi bien au niveau de la musique, que des décors ou encore que des ennemis rencontrés. Ainsi, lorsque l'on commence à s'essouffler du jeu de plates-formes, on peut grimper sur un oiseau pour un stage de jeu de tir d'excellente réalisation. C'est tout aussi beau dans son genre que Project-X et au moins aussi rapide !

Brian The Lion

Brian The Lion : un lion dans le capot de votre Amiga ! Au début du jeu, un superbe zoom comme il n'y en avait que sur la Super Nintendo jusqu'à maintenant, vous montre le terrain de jeu. Cette qualité et ce souci de finition se retrouvent, avec plaisir, tout au long du jeu. La prise en main est des plus facile : votre lion semble vivant tant ses mimiques sont expressives. Il s'essouffle après avoir couru, regarde en hauteur lorsqu'il en a l'occasion, en bas quand il se retrouve au bord d'un trou, retombe dans un petit nuage de poussière après une élégante cascade, baille lorsqu'il ne bouge pas.

Vous pouvez récolter de l'énergie, des vies supplémentaires ou des diamants afin d'acheter des bonus dans les magasins. C'est là que vous pourrez racheter des vies, de l'énergie et surtout des... rugissements (!) tellement terrifiants que vos ennemis en mourront ou seront immobilisés et que vous en tremblerez. Le "speed", comme son nom l'indique, vous permet de pousser des sprints. Le "jump" vous permet de sauter plus haut qu'à l'accoutumée. Vous aimez la castagne ? Alors, sachez que vous serez confronté à plus de 80 adversaires différents à travers tout le jeu ! Énorme, fantastique, impressionnant, n'est-il pas ? Cela permet de ne pratiquement jamais voir deux fois la même série d'adversaires durant un même niveau. Chacun de ces redoutables empêcheurs de marcher en rond est constitué d'un nombre de sprites impressionnant, ce qui permet évidemment des animations fluides et de très bonne qualité. Une réalisation technique hors-pair...

Brian The Lion, c'est aussi un aboutissement technique inégalé encore sur l'Amiga pour un simple jeu de plates-formes : il y a 50 images par seconde, des effets de zoom à la mode 7 (comme sur la Super Nintendo). Il y a aussi des rotations, comme on en trouve dans les réalisations des demomakers, à ceci près que celles-ci, elles sont dans le jeu, toujours en 50 images par seconde, en 16 couleurs et avec une résolution de 1024. Comme si cela ne suffisait pas, il y a 50 morceaux sonores qui tiennent sur 1,3 Mo.

Sur Amiga 500, certains niveaux ont huit défilements multidirectionnels et la version Amiga 1200 peut en compter jusqu'à 16 ! Vraiment unique. Le pire, ou plutôt le plus fantastique si vous préférez, est que ces prouesses ne ralentissent nullement la vitesse de jeu. Si un niveau vous semble trop difficile à terminer, ne vous inquiétez pas trop car des bornes de sauvegarde ponctuent régulièrement votre progression, ce qui vous permettra de reprendre le jeu là où vous l'avez quitté. Vraiment, de beaux décors, de belles animations, une grande variété d'ennemis et un plus non négligeable est la possibilité d'installer le jeu sur disque dur : où sont les défauts ?

Skidmarks (Acid Software)

Skidmarks présente un double intérêt : tout d'abord, il a été totalement programmé en Blitz Basic, ensuite, c'est un excellent jeu de voiture. Tous les éléments pour faire de Skidmarks un bon jeu sont présents : circuits en quasi plein-écran, superbes animations, bruitages d'enfer...

Le jeu comprend 12 circuits riches en dérapages, carambolages et toutes ces sortes de choses... A vous de choisir parmi une Porsche, une Camaro, un Monstertruck et un Buggy des sables. Pour la réalisation des bolides, pas moins de 800 phases d'animation en lancer de rayons avec Imagine furent nécessaires et, qui plus est, tout est en 25 images/seconde !

Skidmarks

Il existe même une disquette contenant des sprites AGA haute résolution 16 couleurs ! La fluidité est, qui plus est, exemplaire et il est possible de jouer à six simultanément, via un câble Null Modem : deux par ordinateur et deux autres agissant comme patrons d'écurie, via la ligne de message pour envoyer des insultes aux autres joueurs afin de les déstabiliser...

Seul point d'ombre, il n'y a ni bonus, ni possibilité de personnaliser votre engin.

Cannon Fodder (Virgin)

Vous y dirigez des petits soldats, un peu comme dans l'antique Ikari Warriors ou l'antédiluvien Commando... C'est un véritable plaisir que de tuer les ennemis au fusil, à la grenade, ou au bazooka, ces derniers rebondissant à chaque nouveau tir dans de superbes cris d'agonie !

Il y a en tout 24 missions différentes, ce aussi bien au niveau des décors (jungle, arctique, désert, lande, base souterraine, etc.) que des missions (tuer tous les ennemis, détruire leurs installations, libérer des otages, enlever le chef ennemi, protéger ou ramener des civils chez eux).

Cannon Fodder

Les graphismes sont très fins et riches en détails. Le défilement multidirectionnel est parfait : vos petits soldats évoluent, vus de dessus, dans ces mondes hostiles. S'ils en ont l'occasion, ils pourront conduire quelques engins bien sympathiques : hélicoptères, chars, jeeps...

L'humour et l'action vous procureront des heures de massacres et de franche rigolade pour un jeu qui remet à neuf un concept déjà ancien. La difficulté, bien dosée, apporte un réel plaisir à jouer à ce jeu. Dommage tout de même qu'il soit impossible de jouer à deux, l'un contre l'autre.

Benefactor (Psygnosis)

Là aussi, le concept est particulièrement ancien puisqu'un jeu similaire existait sur Amstrad CPC 464 ! Vous dirigez, dans ce jeu de plates-formes, un minuscule sprite, le héros, qui doit sauver des sprites encore plus minuscules, les prisonniers, dans des mondes néfastes remplis de touts petits sprites, les vilains. Rassurez-vous : l'intérêt est inversement proportionnel à la taille des sprites !

Benefactor

En effet, pour libérer les prisonniers, il vous faudra actionner des leviers, ouvrir des passages secrets, éviter des ennemis, activer des bidules, monter sur des choses sans oublier pour autant d'utiliser des machins ! L'ambiance, tant sonore que graphique est de bonne qualité. Il y a en tout cinq mondes différents, ce aussi bien au niveau des pièges que des ennemis ou encore que des décors (forêt, glace, château, Égypte). Chaque niveau est en fait un immense tableau dans lequel vous évoluez avec un défilement multidirectionnel.

La réflexion et les réflexes sont les deux choses à posséder, en plus d'une main et d'une manette évidemment. Des heures de détente et de creusage de tête vous attendent : un principe de jeu efficace allié à un intérêt phénoménal font de ce titre un incontournable.

Microcosm (Psygnosis)

Un formidable jeu, d'une beauté extrême avec un son d'une qualité rare : voici un exemple d'une bonne exploitation du support CD-ROM, ici pour la console CD32 ! Dans un futur proche, deux multinationales se partagent le pouvoir. Axiom, l'une d'entre elles, parvient à introduire des agents miniaturisés dans le corps du PDG de la CyberTech, afin de contrôler sa société de "l'intérieur" ! Vous êtes désigné volontaire (!) pour éliminer les virus électroniques, robots et autres engins mortels qui grouillent désormais dans le corps de votre cher patron...

Microcosm

Aux commandes de sortes de sous-marins sur-armés, vous combattrez dans ce qui est encore le meilleur jeu de tir sur CD32. La présentation est un réel chef-d'oeuvre et retranscrit l'ambiance si particulière des films Blade Runner ou Total Recall. Il s'agit, en fait, de véritables séquences vidéo, mélangeant numérisations, images de synthèse et animations 3D avec textures. La réalisation est exceptionnelle tout au long des différentes parties du corps symbolisant les différents niveaux. L'animation est particulièrement fluide et la vitesse est telle que vos vaisseaux ne seront pas toujours maîtrisables... A posséder absolument si vous avez une CD32 ou compatible !

Mortal Kombat (Akklaim)

Le meilleur jeu de combat sur Amiga ! Vous dirigez un des sept adversaires disponibles jusqu'à la mort ou la victoire. Mortal Kombat se caractérise par son extrême violence et son rythme d'enfer. Tout contribue au réalisme de ce jeu de combat : des gerbes de sang maculent le sol, de superbes effets sonores ponctuent chaque coup, la rapidité, vraiment, rien ne manque !

Mortal Kombat

Chaque adversaire dispose en plus de quelques coups particuliers qui rivalisent d'efficacité : dématérialisation, lame tournoyante, boule de feu, harpon, coup de poing remontant surpuissant... Les animations sont fluides et les numérisations vocales, de bonne qualité, renforcent le réalisme de ce jeu. Cette adaptation, contrairement à celle des consoles, se voit dotée des coups spéciaux propres à la version arcade. Ces derniers, très variés, offrent une palette assez complète des divers moyens de tuer un être humain. Il est aussi possible, une fois que vous avez gagné un combat, d'achever votre adversaire en lui arrachant le coeur, en lui enlevant la tête (avec la colonne vertébrale !), ou plus même, en le brûlant vif, par exemple...

L'action et l'ambiance de Mortal Kombat sont vraiment uniques, mais attention cependant à la présence d'images vraiment très violentes et spectaculaires et qui sont à déconseiller aux plus jeunes. Un titre qui décoiffe !

Bubba 'N' Stix (Core Design)

Bubba 'N' Stix est un jeu de plates-formes qui séduit avant tout par son humour : le scénario vous met dans la peau de Bubba, un humain perdu sur une planète extraterrestre et qui cherche désespérément à rentrer chez lui. Aidé par Stix, une sorte de bâton vivant, il devra franchir toutes les épreuves coriaces et totalement loufoques de ce monde cinglé et génial. Et c'est là le problème, car la réflexion n'est pas aisée lorsque l'on a envie de se tordre par terre en voyant les mimiques de Bubba... Stix lui servira à assommer ses adversaires (qui sont d'ailleurs tout aussi loufoques), à actionner des leviers, à mélanger de la nourriture, à grimper, mais aussi de projectile, de tuba, j'en passe et des meilleurs...

Bubba 'N' Stix

Comme tout jeu de plates-formes qui se respecte, le terrain évolue en longueur mais aussi en hauteur. La réalisation de la version CD est similaire à celle de l'Amiga 1200, à ceci près qu'il y a, en prime, une intro très cartoon, CD oblige ! Beaucoup d'humour dans ce jeu, un bon compromis entre l'action et la stratégie, mais peut-être un peu trop de difficultés pour les plus jeunes.

Simulation

Tornado (Digital lntegrations)

LE simulateur ? Pour réaliser ce qui est actuellement la simulation de combat aérien la plus aboutie, Digital Integration a bénéficié de l'aide de la Royal Air Force et de British Aerospace, c'est vous dire... Le résultat est tel que l'on se retrouve avec un réalisme jamais atteint, une difficulté poussée à l'extrême, quatre superbes cartes, un manuel de 330 pages et un total d'à peu près 150 touches (ou combinaisons de touches) différentes nécessaires au maniement de votre engin !

Ce simulateur a tellement été apprécié par les professionnels de l'industrie aéronautique que ce dernier est en étude en vue des simulations professionnelles ! Une option Quickstart permet de voler directement en choisissant quelques missions (combat, reconnaissance, bombardement...) mais sa prise en main reste cependant ardue.

Tornado

Le vol en lui-même se divise en trois sections : simulateur, entraînement et combat. Ensuite viennent la sélection des missions, le planificateur de missions et enfin, on y arrive, le pilotage proprement dit ! Il s'agit ici d'une simulation pure et dure (genre Falcon). Essayez déjà de décoller ! Le manuel, très complet et bien réalisé, est non pas nécessaire mais indispensable. Se repérer par la suite, ou encore essayer de verrouiller un missile sur une cible, tient de la gageure ou du miracle, choisissez.

Heureusement, des vérifications permettent de réaliser toutes les opérations dans le bon ordre et, grâce à ce manuel, on a l'impression d'être tenu par la main pour appréhender ce monde de grands. On a du plaisir, au début, à rester sous cette aile protectrice tout en espérant pouvoir un jour voler de ces propres ailes car, en effet c'est un réel plaisir que de piloter, enfin, ce Tornado !

Tout est reconfigurable dans ce simulateur unique : la portée visuelle, les détails du sol, les collines, l'horizon ou le ciel peuvent totalement être reconfigurés suivant votre modèle d'Amiga : en effet, il est impensable, si l'on veut bénéficier de l'affichage des détails les plus complexes, de jouer sans carte accélératrice (à moins d'avoir un A1200 ou, mieux, un A4000) car, sinon, la simulation risquerait d'être totalement saccadée et donc injouable ! Et oui, même l'Amiga ne semble plus être à l'abri de la course au MHz... Cependant, en mettant les réglages au minimum, la simulation en elle-même reste de très bonne qualité, y compris sur A500.

Jamais un tel réalisme visuel n'avait été atteint, sur Amiga du moins : on compte, par exemple, une trentaine d'engins 3D totalement différents (sans parler des arbres, usines, maisons, camions, trains ou quoi que ce soit de civil !). Les missions ne sont pas en reste, tout comme le côté stratégique d'ailleurs, mais ça, vous vous en doutez bien, compte tenu de ce qui vient d'être dit... Mais ça n'est pas tout : Il vous sera également possible de voler en escadrille et vous pourrez même jouer avec un ami, via un modem ou un câble. Tornado est vraiment le simulateur le plus abouti sur Amiga, et ce, non seulement par la diversité de ses missions, mais aussi par sa possibilité de vol à plusieurs.

A320 Airbus (Thalion Software)

Cette simulation de vol se classe à part, non seulement parce qu'il s'agit de piloter un Airbus et qu'il n'est donc nullement question de combats aériens ici, mais aussi parce que, pour effectuer une heure de vol, il en faut au minimum le double pour planifier le plan de ce vol ! C'est dans ce contexte que le mot simulation prend toute son ampleur.

A320 Airbus

En tant que pilote d'une compagnie, vous avez différents vols à effectuer afin de monter en grade et de voler sur de plus en plus longues distances. Les décors sont dépouillés, nuls, exécrables, mais ce n'est pas grave car ce jeu ne s'adresse pas à ceux qui veulent de la 3D texturée avec tous les boulons de la Tour Eiffel reproduits, même si, d'un autre côté, du tout plat sans arrêt, ça finit par donner envie de dormir ! Ce qui compte, c'est la localisation des aéroports car la superficie de cette simulation couvre, au mile près, une bonne partie du territoire des États-Unis...

Avant chaque vol, il faut sortir le compas, utiliser les vraies cartes de vol fournies avec le logiciel et définir, au millimètre près (sur la carte), votre plan de vol : attention à la panne sèche ! Son réalisme unique et la présence de carte de vol le réservent aux inconditionnels : dommage pour les néophytes qui, eux, le trouveront inaccessible.

Gunship 2000 (MicroProse)

Gunship 2000 est la simulation d'hélicoptère dont le réalisme est poussé au maximum. Vous incarnez un pilote qui devra accomplir certaines missions, plus dangereuses les unes que les autres. Pour cela, vous avez votre disposition un hélicoptère Apache AH-64A armé de canons et de missiles air-air et air-sol.

Gunship 2000

Avant de pouvoir commencer une mission, il vous faudra lire la notice, maîtriser toutes les commandes de vol et d'armement et apprendre, lors de séances d'entraînement, à manier votre hélicoptère... ce qui fait beaucoup avant de commencer à s'amuser, mais, après tout, n'est-ce pas là aussi ce qui fait l'attrait d'un bon simulateur ? Celui-ci est peut-être un peu complexe, mais les accros de la simulation aimeront beaucoup ses missions intéressantes et variées ainsi que le réalisme qui est très poussé.

La réalisation est sans reproche : tous les objets au sol sont en 3D, les vues extérieures de l'Apache sont superbes et la fluidité est très convenable. Le logiciel propose même, si vous estimez que c'est trop lent, de diminuer la finesse du décor. A noter que la version CD32 ne souffre pas du tout de la manette.

Combat Air Patrol (Psygnosis)

Combat Air Patrol est une simulation d'avion qui retrace la Guerre du Golfe. Les avis sont partagés quant à la nécessité d'adapter les guerres réelles en jeu vidéo et nous ne prendrons pas parti dans ce débat. Pour ce qui est de cette simulation d'avion, vous êtes les gentils Américains qui sauvent le malheureux Koweït de l'ignoble envahisseur iraquien...

Combat Air Patrol

Les missions visent en premier lieu à expulser les forces ennemies du territoire koweïti, cependant, vous avez totale carte blanche et pouvez continuer la mission jusqu'où vous le désirez, jusqu'au palais de Saddam, au hasard... Vous aurez à choisir entre un F-14 Tomcat et un F-18 Hornet. Chacun d'eux dispose d'armes air-air pour les combats aériens (missiles Sparrow ou Phoenix) et d'armes air-sol pour atteindre les installations qui se trouvent sur le plancher des vaches (Maverick et Harpoon). Les bombes seront utilisées pour la destruction de masse...

Beau et complet, avec ses divers modes de missions et le grand nombre d'objectifs différents à détruire, ce simulateur a le gros avantage d'être abordable aisément.

No Second Prize (Thalion Software)

No Second Prize est un jeu de simulation de course de motos réalisé entièrement en 3D. On vous propose de choisir un pilote que vous incarnerez tout au long du jeu en ayant évidemment la possibilité de consulter les caractéristiques de chacun. Une fois ceci fait, vous pouvez soit vous entraîner, soit vous lancer directement dans le championnat.

No Second Prize

Pour l'entraînement, à mon avis indispensable pour apprendre à manier la moto, vous avez le choix entre les 20 circuits qui composent le championnat. Vous vous retrouvez face à la route sinueuse qu'il va falloir gérer au mieux pour arriver en tête sur la ligne d'arrivée. Vous allez rapidement vous croire dans une vraie course avec de vraies motos : dans les virages, vous allez pencher la tête, tellement la fluidité et la rapidité du jeu sont remarquables... En doublant une moto adverse, vous entendrez le ronflement de son moteur avec, en plus, un effet Doppler.

Prenez garde aux collisions car l'état du pilote et de la moto se dégradent vite et peuvent vous faire abandonner la course avant la fin.

Vroom Multi-Player (Lankhor)

Vroom est le jeu de voiture par excellence et il existe aussi une disquette de données de Vroom. Avec Vroom Multi-Player, il est possible de jouer à deux sur le même écran. Le principe est simple : à travers des circuits reproduisant les tracés réels, vous affrontez des adversaires pour avoir la position de tête.

Vroom Multi-Player

Le mode Arcade axe l'intérêt du jeu uniquement sur la course, sans tenir compte de la réelle conduite d'une F1. Il vous faudra doubler un certain nombre d'adversaires pour accéder au circuit suivant et ainsi de suite. Le mode Compétition change ceci totalement car votre voiture peut alors déraper et n'est plus forcément parallèle à la piste. Il faudra, en fonction de votre conduite, changer de pneus et faire le plein plus ou moins souvent. La rapidité est phénoménale et reste unique, encore de nos jours. Heureusement, il est aussi possible de jouer plus lentement sur A1200 ou A4000 ! L'environnement sonore est lui aussi exceptionnel grâce à l'effet Doppler.

Vroom Multi-Player est un classique toujours d'actualité ! Dommage que la communication via modem ne soit pas gérée pour un jeu à quatre...

Sierra Soccer (Sierra)

Ce jeu de foot est un incontournable ! Non seulement il est réaliste, mais en plus il est exceptionnel au niveau de la réalisation. C'est comme pour les simulations d'avions : on aime ou on n'aime pas, à ceci près que, si on s'y met, on finira forcément par l'aimer !

Sierra Soccer

Toutes les équipes de la coupe du monde sont incluses, avec les vrais joueurs. La force de chaque équipe est évaluée en fonction des caractéristiques des joueurs. De plus, les blessures durant les matches affaibliront physiquement vos joueurs et votre équipe pourra ainsi être moins compétitive... Pour ce qui est du jeu, le terrain est vu du dessus. Ce titre fourmille de petits détails : selon le joueur, sa tenue et même sa peau seront de leur couleur réelle... Extrêmement rapide, il est néanmoins possible de toucher le ballon et de marquer des buts ! Un mode ralenti permet de revoir les actions à l'image près, ce qui est utile lorsque l'on sait que chaque équipe a sa propre stratégie car ce jeu possède un excellent réalisme au niveau des équipes.

Il manque une carte donnant une mini-vue de dessus, ce qui facilite le jeu et on regrettera aussi l'absence visuelle des supporters qui donnent une vie plus animée au match. Mais là, on chipote peut-être un peu car ce jeu est vraiment très bon !

Aventure

Ishar III (Silmarils)

C'est vraiment le Peplum par excellence et le monde ludique de l'Amiga ne serait pas ce qu'il est sans la série des Ishar. Chaque nouvel épisode se voit ponctué par quelques petits détails supplémentaires, de grands plus et de sympathiques surprises qui font que tout le monde, un jour ou un autre a joué, joue, ou jouera à l'un des Ishar. Le problème avec Ishar III est que, plus on y joue, plus il est difficile d'en décrocher.

Ishar 3

Ce fait, fort agréable au demeurant, s'explique par deux causes : tout d'abord l'espace de jeu qui est vraiment phénoménal, et encore, c'est peu de le dire ! De plus, The Seven Gates Of Infinity (c'est son sous-titre) regorge d'options, d'objets, d'armes, de nourriture, de potions magiques, d'ennemis à tuer, etc. En bref, il s'agit d'un véritable univers avec gestion du jour et de la nuit, ses brigands, ses dandys, ses tavernes... et, évidemment (!), ses ennuis et ses mystères...

Justement, voici en gros l'histoire : tout héros qui se respecte ne se déplace pas pour rien. Généralement, il lui faut un prétexte qui puisse au moins justifier l'éventualité de sa mort, à défaut de sa fortune ! Shandar, l'ennemi juré, n'attend qu'une occasion pour se réincarner : la conjonction des deux lunes. Le pire c'est que l'ignoble a déjà un petit faible pour sa prochaine enveloppe corporelle... Sith, le dernier dragon chaotique immortel ! A vous de l'en empêcher avec une équipe qui partira de zéro si vous ne désirez pas utiliser une sauvegarde d'un des précédents Ishar.

Le choix des personnages qui constitueront votre équipe est on ne peut plus complet : après avoir défini la race (elf, orc, humain, homme-lézard, nain), vous choisirez sa profession (paladin, guerrier, barbare, espion, ranger, magicien, clerc, assassin) ainsi que son alignement, c'est-à-dire ses capacités personnelles. Attention à bien avoir une équipe bien soudée ! Les elfes ne font pas bon ménage avec les orcs, mais les nains et les elfes ne pourront peut-être pas se tolérer longtemps. Quant aux hommes-lézards, ils sont bien utiles mais qui a déjà essayé de sympathiser avec un homme-lézard ?

Le monde du jeu : ce dernier est particulièrement vaste, je sais, je me répète, mais c'est l'âge... Vous visiterez une ville (en clair une petite semaine de jeu pour bien la connaître...), une jungle, une forêt, des pics éternels, à jamais enneigés, des tunnels, des catacombes, des cryptes... Tous les décors sont superbes et d'un réalisme jamais atteint : les pierres semblent tellement réelles et, depuis que je suis revenu du monde des glaces, je ne sors plus qu'avec mon cache-nez dans Paris (on n'est jamais assez prudent...).

J'ai commencé ce descriptif en parlant de Peplum, mais en fait, les choses se corsent sensiblement puisque, contrairement aux apparences, votre quête se verra également agrémentée de moult périples temporels, l'ombre de l'ennemi rôdant à différentes époques. Attention, à manipuler avec précaution : une action effectuée dans le passé aura des répercussions indéniables sur le futur et, bien évidemment, sur le présent que vous avez quitté... Pensez aussi à faire le saut couramment entre les différentes époques, afin d'utiliser des objets du futur dans le passé ou des objets du passé qui n'existent plus dans le futur... Simple, non ?

Les objets et personnage du jeu : les nombreux personnages que vous serez à même de rencontrer proviennent de numérisations, ce qui explique de si superbes dégradés et un tel réalisme. Bien évidemment, si certains accepteront de parler, il faudra assez souvent savoir manier l'épée pour progresser d'une manière un tant soit peu plus efficace... Il y a une multitude de manières différentes pour les tuer. A vous de choisir, en fonction de votre équipe, la plus la plus expéditive : armes ou magie ?

En ce qui concerne justement les sorts, sachez qu'il y en a pratiquement une centaine de différents ! Ils peuvent aller de la simple hypnose à la mort par boule de feu sans oublier la possibilité de réveiller des morts pour avoir un coup de main ! De nombreuses et passionnantes heures vous seront nécessaires pour venir à bout de ce magnifique jeu, et encore, aurez-vous réellement percé tous les mystères de ce troisième volet de la saga d'Ishar ? On peut se le demander...

Le jeu totalement en AGA (A1200/A4000 seulement !), sortira ultérieurement pour les autres Amiga, y compris l'ancêtre A500 !

Simon The Sorcerer (Adventure Soft)

Simon est un jeune apprenti sorcier de 12 ans, totalement déluré et vêtu avec une robe de magicien qui se retrouve dans un monde magique à cause d'un chien et d'un livre qu'il a reçu d'un donateur anonyme lors de son anniversaire. Simple, non ? Il doit sauver un gentil sorcier des pattes du très méchant Fétide (pas celui de la famille Adams...).

Simon The Sorcerer

Simon évolue dans un monde où tout est animé et où l'interaction avec les éléments du décor, sans être totale, est néanmoins importante. Avec votre souris, vous cliquerez sur les verbes d'action, en bas de l'écran, et dirigerez le sale gosse directement dans l'écran de jeu. Des dizaines d'heures vous seront nécessaires pour arriver à la fin de ce jeu qui est quand même peut-être un peu trop réservé à des joueurs confirmés : un novice pourrait être perdu, même si ce jeu est intuitif et, contrairement à certains du même genre, entièrement francisé, manuel et écran !

Legacy Of Sorasil (Virgin)

La peste sévit sur la terre de Rhual. Alacoon, le Mystique, soupçonne fort les Forces des Ténèbres d'être la cause de ce fléau. Votre équipe est volontaire afin d'accomplir neuf missions pour restaurer l'ordre.

Legacy Of Sorasil

Le jeu se passe en 3D isométrique dans des décors très précis sans pour autant être des chefs-d'oeuvres dont on gardera le souvenir. Le choix de l'équipe, typique des jeux d'aventure, vous propose des personnages déjà existants dont vous pourrez cependant modifier certaines capacités. Ces derniers seront soit des brutes épaisses, soit de subtils magiciens, soit de fins observateurs qui sauront trouver les passages secrets, les trésors, les trappes et autres petites merveilles qui attendent vos héros.

Le jeu, à proprement parler, se joue à la manière d'un jeu de rôle classique : vous bougez vos personnages pendant votre tour et l'ordinateur fait ensuite de même. La magie et le combat alternent la réflexion au massacre ou à la découverte de trésors. La prise en main est extrêmement facile, mais on regrettera l'impossibilité de créer ses propres personnages.

Darkmere (Core Design)

Encore un jeu d'aventure en 3D isométrique ! Cependant, ce dernier se démarque de Legacy Of Sorasil par une réalisation exceptionnelle, ceci aussi bien au niveau de l'intérêt et de la richesse du scénario, que des graphismes et des sons.

Darkmere

En tant que jeune guerrier elfe banni par les vôtres à cause de votre père qui avait aidé des humains, vous n'avez qu'une chose à faire : aider les humains lorsqu'ils ont des problèmes ! Et c'est ce que vous ferez tout au long de trois niveaux gigantesques. Chacun d'eux est en effet composé de 150 tableaux ! Votre périple vous fera visiter une ville en proie à la peste et au carnage, une forêt et, pour finir, des cavernes infestées d'ennemis.

Votre héros peut combattre, utiliser des potions et discuter avec un nombre phénoménal de personnages : la liberté est totale. Cependant, pour mener à bien votre quête, il vous est conseillé d'accomplir les missions qui vous seront confiées. Les graphismes sont purement et simplement sublimes, tout comme l'ambiance !

Réflexion et stratégie

The Settlers (Blue Byte)

The Settlers est un des jeux de réflexion/stratégie les plus aboutis car il est une sorte de synthèse de tous les Sim (City, Life, Earth, Ant), les Populous, Genesia et autres Powermonger : ici, vous dirigez des colons (à une époque médiévale) qui doivent arriver à conquérir tous les mondes les uns après les autres, en écrasant, évidemment, tout adversaire qui oserait vous faire face. Pour ce faire, il vous faut tenir compte de l'aspect économique en essayant de nourir tout le monde sans pour autant oublier de former des chevaliers pour la guerre.

The Settlers

La notice, très complète, vous permet d'évoluer pas à pas dans ce qui ressemble bien plus à une simulation qu'à un simple jeu. De plus, un mode Tutorial vous fixe différentes missions pour apprendre à maîtriser toutes les options. Simulation ne signifie pas pour autant ennui puisque l'humour est omniprésent à travers les sprites de vos colons, plus vivants que nature avec les petits cris qu'ils poussent lorsqu'ils acceptent une action.

L'aspect économique : avec un minimum de bon sens et une dizaine d'heures d'apprentissage, le système socio-économique est totalement maîtrisé. Ce dernier simplifie la réalité en n'en présentant que les éléments les plus importants. Prenons par exemple le système alimentaire : votre peuple doit être nourri et il vous faut un cultivateur pour récolter du blé que le meunier transformera en farine pour le boulanger. Il est également conseillé d'approvisionner l'éleveur de porc en blé, histoire d'avoir de quoi fournir le boucher... Vu ?

Ce système, rentable à long terme, nécessite une organisation et une infrastructure bien huilée. C'est pourquoi placer quelques pêcheurs permet de subvenir plus rapidement aux besoins de la populace. Cependant, à long terme le fleuve pourrait bien être tari ! Vous gérez ainsi l'évolution de votre peuple à tous les stades du système économique. Des diagrammes, tableaux et statistiques vous permettront de voir les rouages cachés de votre petit monde et d'intervenir en gestionnaire. La croissance est l'un des aspects essentiels de ce jeu.

L'aspect politique : combattre pour acquérir de nouveaux territoires afin de dominer du haut de votre tyrannie, là est votre réelle préoccupation. Vos soldats sont, au début de chaque niveau, on ne peut plus faibles et, pour en faire de redoutables et obéissantes machines de guerre, il vous faudra les entraîner et constituer des réserves d'or. Vous ne pourrez affronter que les garnisons ennemies, les civils n'ayant rien à voir dans vos querelles, cependant, c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on voit, chaque fois qu'une garnison ennemie est détruite, les constructions civiles flamber !

La stratégie est simple : improviser et faire preuve de rapidité et d'ingéniosité. Si en plus vous arrivez à mixer prudence et témérité, alors là, c'est l'idéal ! L'animation vaut le coup d'oeil : chacun des colons de votre peuple évolue, sort du château, va à la boulangerie, apporte les pains, ou se prépare au combat en allant vers l'ennemi. Les mineurs entreront et sortiront des mines en rapportant le produit de leur travail. Qui plus est, qu'il y ait 1 ou 100 colons affichés à l'écran, rien ne se ralentit : les charpentiers et maçons construiront toujours vos maisons en commençant par les charpentes à la même vitesse... Inouï !

Dune II (Virgin Games)

Basé sur le monde de Franck Herbert, Dune II en reprend donc les principaux éléments ainsi que l'ambiance. Tout logiquement, le but reste le même : dominer le contrôle de la production d'épices. Tous les moyens sont bons, ou plutôt un seul est efficace : réduire à néant les unités ennemies. Afin d'être un bon stratège, il vous faudra diviser vos rentrées d'argent entre la production d'épice, la construction d'une armée puissante, la réparation des engins et l'agrandissement de vos bases.

Dune 2

L'armée, une fois constituée, devra alors être habilement divisée entre ceux qui garderont vos usines et ceux qui détruiront les bases ennemies. Se retrouver à cours d'épices ou ne plus pouvoir traiter avec la guilde des voyageurs afin d'acheter différents engins, serait catastrophique et même fatal !

Vous pouvez choisir votre camp : les gentils et loyaux Atréides, les perfides Ordos ou bien les cruels Harkonnens. Pas moins de dix missions seront de toute manière nécessaires pour terminer ce jeu qui possède une ambiance sonore et musicale fort remarquable (les voix numérisées sont on ne peut plus réalistes). Rajouté à cela, un dosage de difficulté bien réussi fait du jeu, une très bonne valeur.

Dommage que, de par le type de jeu, une fois terminé avec les trois familles, on ne peut plus revenir au jeu. Certes, il faut quand même y arriver, et ce n'est pas donné à tout le monde. Mais enfin, si j'y suis arrivé, pourquoi pas vous ?

Syndicate (Bullfrog)

Dans un monde à la Blade Runner, vous êtes à la tête d'un des syndicats du crime qui désire faire profiter le monde de ses bienfaits... Dans ce futur proche, les états et multinationales sont impuissants et le Chip, composant électronique plus efficace que n'importe quelle drogue, est à la portée du commun des mortels. Grâce à cette merveille technologique, le peuple travaille dans la misère la plus totale, heureux de son sort.

Syndicate

Votre objectif en tant que jeune parrain d'un grand syndicat, est de prouver votre hégémonie aux yeux de tous. Rien de moins ! Il faut donc effectuer certaines missions dans les différents pays de notre bonne vieille Terre, et, il faut bien avouer que c'est assez plaisant d'extorquer des fonds, d'éliminer les membres des autres syndicats, d'escorter certains employeurs et de "persuader" les civils de devenir des membres actifs de votre syndicat, et ce d'autant plus que vous pouvez trafiquer vos hommes et leur fournir un attirail des plus sympathique !

Encore un jeu avec une réalisation graphique exceptionnelle : les villes, immenses, disposent de moyens de locomotion et vous pouvez voir piétons et policiers vaquer à leurs occupations... Mais il n'y a pas que l'aspect technique qui fait le plus de ce jeu : le genre et la difficulté, habilement dosés, lui confèrent une excellente durée de vie.

A partir des plus jeunes, ce jeu pourra vous satisfaire durant de nombreuses heures. Notons tout de même une gestion légèrement ardue, au début, tout du moins, des réglages IPA et du labo de technologie, mais cela ne gênera pas trop. Les mouvements à l'intérieur des bâtiments rendent un peu difficile la jouabilité car vos personnages seront invisibles. Cela dit, Syndicate reste de bonne facture pour tout amateur de ce type de jeux.


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