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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Présentation de pOS au Computer Graphics
(Article écrit par Brice Fromentin et extrait d'Amiga News - mars 1997)
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pOS existe, je l'ai vu !
Tombé par hasard sur une annonce dans fr.comp.sys.amiga, je décide de
me rendre à Zürich pour assister à une présentation officielle de pOS.
Cette démonstration a eu lieu au Computer Graphics 97, sur le stand de
DigiTronic. Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à mentionner que
l'Amiga était utilisé (non caché) pour diverses démonstrations, jusqu'aux
écrans de l'entrée principale où l'on pouvait voir des écrans avec des démos de sites Web sur IBrowse.
pOS, premières impressions
Avant de commencer, pOS tournait sur une machine tout à fait commune,
un A4000/030 avec une carte graphique sous CyberGraphX. Voici donc
une configuration tout à fait banale, il n'y avait qu'un écran sur lequel tournait
donc le bien nommé pOS. Un casse brique, pOpus et quelques animations
faisaient bon ménage en multitâche. Connaissant bien ce genre de démonstration, et surtout les composants mis
en jeu, je dois avouer avoir été surpris par la vélocité de l'ensemble.
Mon interlocuteur me confirme mon impression en m'indiquant que pOS est
5 à 6 fois plus rapide que son ancêtre sur carte graphique. Il m'explique que
l'idée de pOS date d'environ trois ans, les ingénieurs de ProDAD avaient une
bonne idée des améliorations souhaitables pour AmigaOS, mais croyant à un
dénouement rapide de l'affaire, ils n'avaient pas osé prendre leur rêve
pour une réalité. Ce ne fut qu'un an plus tard que l'équipe s'attela à la réalisation de son rêve. Il leur fallut
beaucoup travailler pour enfin avoir des résultats visibles. En effet, la tare principale
de la programmation (surtout d'un OS...) est que l'on ne voit pas les résultats avant un long travail. Passée cette
étape de la construction des noyaux vitaux du système d'exploitation, le développement s'était
accéléré grâce à la motivation renouvelée des ingénieurs qui voyaient leur bébé prendre vie...
Ainsi, mon interlocuteur ne cachait pas sa joie de voir pOS enfin tourner convenablement et si vite, car deux
ans pour un tel effort est, il faut le souligner, une performance pour si peu d'hommes.
pOS, le présent
Dans l'état de la présentation, pOS est certes bien avancé, mais certaines choses sont encore manquantes. Tout
d'abord, parlons de ce qui marche. Le multitâche est bien présent, il fonctionne de manière similaire à exec,
par exemple sans "multithreading", mais ProDAD a trouvé ici une bonne parade nommée
le walker.device. Ce dernier permet de réaliser des opérations asynchrones
sans avoir à respecter toute une gestion complexe. pOpus utilisait ce principe pour rafraîchir ses listeurs. En effet,
une fonction qui s'occupe de ceci est initialisée au départ d'une copie par exemple, et la fonction s'exécute tous les
x temps. On s'aperçoit du gain de temps processeur évident. pOS met en jeu une nouvelle façon de gérer les sémaphores
afin de ne plus arriver à des "deadlocks". pOS est aussi orienté extrêmement du côté des datatypes en
les dotant de nouvelles méthodes afin de faciliter leur utilisation. On notera l'apparition du datatype "FileName" qui
permet de gérer encore plus simplement des fichiers pour créer simplement un Multiview par exemple...
Ceci amène à l'amélioration notable du noyau objet de l'Amiga : BOOPSI. En effet, ce joyau de notre monde a
fait peau neuve pour accueillir en son sein des classes beaucoup plus
nombreuses et plus abouties. Il est vrai que Commodore nous avait fourni un
excellent outil mais avait oublié de le rendre accessible au commun des utilisateurs.
Ainsi, BOOPSI n'a pas le succès escompté car d'une approche trop difficile pour les néophytes. Maintenant,
BOOPSI gère la totalité de la GUI, et permet donc, par exemple, de
mettre une animation dans un menu, ou bien autre... Finalement, le
"look & feel" de pOS, bien que très semblable à AmigaOS, comporte des subtilités. pOS gère de glisser et déposer de façon
intensive. On prend des fichiers de pOpus que l'on glisse sur le Shell et tout se passe de façon naturelle. Encore
une fois, merci BOOPSI. Le Shell ressemble à KingCON, ce qui n'est pas un mal.
Cependant, comme dit précédemment, pOS n'est pas terminé. Il manque les multiples écrans comme sur
Amiga. D'ailleurs, on m'avoua que ce problème serait épineux à résoudre,
car il risquerait de limiter la facilité d'utilisation, comme le déplacement
d'icônes entre différents écrans. La protection mémoire n'est pas effective,
d'une part car ProDAD attendait un PIOS One et d'autre part, il ne savait
pas dans quelle mesure le système d'exploitation serait ralenti. Cependant, s'il manquait des parties
importantes, le système d'exploitation était stable et utilisable. Mais il restait la question du développement.
pOS, comment programme-t-on ?
Actuellement, pOS ne possède pas d'environnement de développement
dédié. Les développeurs enregistrés recevront une sorte de compilateur croisé
qui transformera les exécutables compilés par votre compilateur C en
exécutables pOS. D'ailleurs, le choix du format de sauvegarde n'est pas encore
défini, il devra tenir compte du processeur et de plein d'autres détails
du genre, car actuellement, pOS utilise le format Amiga et plante si on démarre
une application Amiga... Le problème de la création d'APl étant résolu, il faut
noter que l'interface avec l'Amiga pour le débogage est bien pensé. Avec
sushi, on reçoit des rapports qui nous permettent de localiser immédiatement
les problèmes :
Une mauvaise ouverture de fichier du type :
{
...
const CHAR *name;
pOS_FileHandlc *FH;
name = NULL;
// *** NULL pointer
if ( FH = pOS_OpenFile ( NULL,
name, FILEHDMOD_Read ))
{
pOS_CloseFile (FH);
}
...,
}
|
...renverra dans la fenêtre Debug :
Current: Task=0x7276170
Name=ShowDebug
Error: |pOS_0penFile| {rp const CHAR*}
var: |name| = (0x0)
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ProDAD et Haage & Partner m'ont assuré que StormC sera bientôt
prêt pour le développement d'applications sous pOS. D'ailleurs,
StormC 2.0 sera testé dans le prochain numéro d'Amiga News...
pOS, l'avenir
Preuve étant faite de l'existence de pOS, ProDAD espère présenter
son OS sur un PIOS One pour le CeBIT. Pari difficile, car ils auront
très peu de temps pour porter leur OS sur PowerPC... Cependant, s'ils
réussissent, nous pourrns alors dignement fêter l'année 1997 comme
celle de la réincarnation de l'Amiga.
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