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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Premiere
(Article écrit par Marc Menier et extrait de Tilt - septembre 1992)
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Core Design récidive avec Premiere, un jeu de plates-formes qui reprend tous les poncifs cinématographiques
dans un scénario très humoristique. Auteur des graphismes de
Heimdall, Jerr O'Carroll montre de nouveau
la pleine étendue de son talent. Venez découvrir à travers six niveaux plus fous les uns que les autres la
folle histoire du cinéma. Dépêchez-vous, la "Première" va commencer !
Un réalisateur de première
Alors qu'il venait de mettre la dernière touche à son film, un rival sans imagination dérobe à
Clutch Cable les bobines de films et ce, la veille même de l'avant-première. Calamitas et boules
de gomme ! Clutch doit absolument retrouver ces bobines avant la première représentation.
Ce jeu propose un scénario original et bien mis en pratique. A partir de ce synopsis, Premiere vous propose de
revivre le temps d'un jeu de plates-formes les moments forts du cinéma. Les plus grands classiques
du genre sont présents : les films spaghettis, l'époque du noir et blanc avec en prime momies
et hiéroglyphes, l'horreur avec ses maisons hantées, la science-fiction (ahh, des aliens !),
l'âge d'or de la 20th Century Fox. Le dernier niveau fait hommage au moyen-âge avec son lot
de sorcières, chevaliers et crapauds.
Jerr O'Carroll est responsable des graphismes de Premiere. Son travail sur micro-ordinateur est très proche
du style des Cartoons de la belle époque. Le résultat est tout simplement saisissant.
Concrètement, cela donne quoi ?
Au niveau du jeu de plates-formes, vous devez aider Clutch à se repérer dans le dédale des studios
et retrouver ses bobines. Sur le chemin, il peut récupérer quelques babioles (Emmy Awards, Oscars)
ainsi que munitions, pizzas et pop-corns pour refaire le plein d'énergie. Si vous avez le malheur
de mourir, il faudra recommencer au début du niveau (à moins d'atteindre une borne de sauvegarde).
En outre, vous devrez terminer le jeu en une seule fois car il n'y a pas de mot de passe pour les niveaux
ni d'option de sauvegarde.
Une innovation : il existe deux plans de jeux. Clutch peut sauter du premier plan à l'arrière-plan
pour éviter les ennemis. Ceux-ci changent d'aspect suivant le niveau (cow-boys, aliens, fantômes,
chiens, etc.). Autre nouveauté : les sempiternels chefs de fin de niveau sont remplacés par des épreuves,
variant d'un niveau à l'autre, mais répétitives et parfois d'un intérêt limité.
Il faut aussi choisir entre avoir la musique ou les effets sonores et, dans le cas de Premiere,
les effets sonores sont utiles pour écouter les coups de feu de ennemis. Cela vous permet alors
de synchroniser au mieux vos sauts. Les bruitages sont aussi utiles pour entendre les ennemis au-dessous
d'une plate-forme. Donc avec uniquement la musique, ces repères disparaissent.
Bilan
La valeur de Premiere n'égale pas sa beauté. Certes, les graphismes et les musiques sont formidables,
mais bien que les formes changent, le fond reste le même, l'action est souvent répétitive, il n'y
a qu'un seul type d'arme et le rythme n'est pas assez soutenu pour rendre Premiere vraiment intéressant.
Les épreuves de fin de niveau sont originales mais on en a vite fait le tour. Premiere
est divertissant et plein d'humour, mais il est loin d'être parfait.
D'autres avis
Il est bien ce jeu de Core Design, sans plus. Les mouvements du personnage sont limités, les
couleurs sont un peu trop sobres à mon goût et l'ergonomie est tout juste satisfaisante.
En outre, la musique est répétitive. Néanmoins, j'ai pris un certain plaisir à explorer
les premiers niveaux du jeu. Celui de l'Albatros et de la grenouille, par exemple, est
intéressant. Ceci dit, Premiere ne fera pas l'unanimité, seuls les fanas de ce type de
jeu trouveront leur compte, les autres peuvent l'oublier
[Dany Boolauck].
Comme la majorité des jeux Core Design, Premiere réussit à innover dans un genre très
classique. L'une des bonnes idées est la possibilité de se déplacer en profondeur,
ce qui apporte au jeu une dimension stratégique non négligeable. D'un point de vue technique,
c'est très honnête (il me paraît difficile de faire un défilement en 50 images/seconde avec
des sprites aussi gros), mais ça manque de finition. La gestion de l'interaction sprites/décor
est assez médiocre (le personnage se tient toujours de la même façon sur la terre ferme
ou sur le bord d'un tonneau), on ne peut tirer qu'un seul projectile à la fois et l'action
est trop molle à mon goût. Dans le même genre, j'ai une nette préférence pour
First Samurai.
Les graphismes de Jerr O'Carroll, dans la lignée de Heimdall, sont tout à fait sympathiques
et les musiques reflètent bien l'ambiance de chaque univers. Bref, Premiere est un jeu
agréable mais, moi, je ne l'achèterai pas
[Guillaume le Pennec].
Nom : Premiere.
Développeurs : The 8th Day.
Éditeur : Core Design.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Scénario original.
- Des graphismes style Cartoons, notamment pour la belle introduction.
- Plein d'humour.
- Possibilité de se déplacer en profondeur.
- Les musiques reflètent bien l'ambiance de chaque univers.
Les points faibles :
- Action souvent répétitive, notamment les épreuves de fin qui ont également un intérêt limité.
- Mouvements et ergonomie limités.
- Pas possible d'avoir la musique et les bruitages en même temps.
- Manque de rythme, un zeste de monotonie.
- Un seul type d'arme.
- Pas de sauvegarde ou de mots de passe.
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