Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Matériel : Prelude (sur DraCo)
(Article écrit par Jac Pourtant et extrait d'Amiga News - février 1998)
|
|
Rémi Moreda nous a déjà parlé de cette carte audio. Je voulais la
tester sur DraCo afin de comparer les possibilités de cette carte DSP avec celles honnêtes mais restreintes de la légendaire
Toccata. C'est également une bonne occasion pour moi de voir ce que donne une carte en Zorro II dans le DraCo.
Déballage
C'est la même carte qui est passée dans les mains et les ports de Rémi, celle aimablement prêtée par Relec. Elle arrive avec une
prise 15 broches qui d'un côté se branche à l'arrière de la carte et de l'autre, fleurit en un bouquet rouge et noir de prises
Cinch. Jugez-en plutôt : quatre paires de Cinch femelles (Mic, Line, Out, Aux1) et une paire de Cinch mâles (Aux2).
Puis, deux disquettes, une d'installation, une autre de mise à niveau. Ceci aurait bien pu être évité, car tout aurait tenu
sur une seule, les anciennes versions n'étant pas nécessaires. ACT me communique d'ailleurs qu'un CD a remplacé la disquette.
Enfin, une doc minimale, jamais vu plus petit que cela, ni écrit plus fin. Avec ma presbytie naissante, c'était à peine lisible,
de plus imprimé en gris foncé sur deux feuilles gris clair pliées, et en allemand encore. Là, il y a un gros effort à faire.
Découverte
Bon, on la branche dans le port Zorro II, on la fixe et on branche le faisceau de fils derrière. On relie la sortie à
l'amplification (en l'occurrence mon magnétoscope) et l'entrée à la sortie de la source qu'on veut numériser
(pour moi, ma table de mixage). Ensuite, on installe les programmes avec l'installateur sur les disquettes, on regarde ce
qu'il y a comme logiciels, pas grand-chose, des petits utilitaires, on essaie comme ça sans lire la notice, ça ne doit pas
être sorcier ni bien différent de la Toccata. On essaie directement dans SoundStudio/OctaMED, pas de chance, ce n'est pas
prévu et comme SS n'est pas copain avec AHI...
Alors on essaie Samplitude, ça ne marche pas. Pourquoi ? Ah, on n'a pas mis Prelude dans les prefs. Ça y est, ça marche. On
arrive à jouer un échantillon. On arrive aussi à numériser un son. Bon, c'est toujours ça. Suivant AudioLabJr, une démo livrée
avec, tout a l'air de fonctionner après avoir mis le PreludeOut dans le répertoire de pilotes, mais aucun son ne sort.
Bizarre, bizarre.
Essayons la version officielle AudioLabR2 : Oh, et bien celle-là, elle n'aime pas que le DraCo n'ait pas de canaux audio comme tout
bon Amiga qui se respecte, elle refuse d'aller plus loin avec un superbe Guru vert, qui ne fait que passer, vu sa couleur.
Circulez, c'est vert.
Pourquoi pas SoundFX, c'est compatible AHI. Tout va bien, la carte est reconnue, le mode AHI aussi,
c'est facile, il n'y en a que deux : 16 bits stéréo realtime et 16 bits stéréo ++ realtime. Ne me demandez pas la différence.
Envoyons cela. Tout a l'air correct, mais pas plus de son que chez AudioLab.
Essayons les lecteurs livrés avec. Pas de son, cela marchait pourtant avec Samplitude ; c'est donc bien câblé. Ne nous démontons
pas, il y a une astuce à trouver, et si on ne la trouve pas, on peut toujours essayer de lire la notice. Oh, tiens qu'est-ce
que c'est que ça ? Un mixeur.
Bon, il y a des petits curseurs comme sur une table de mixage avec Line, Aux1, Aux2. Wave et mono. On peut raisonnablement
supposer que Wave veut dire Out. Ne me demandez pas non plus pourquoi, mais comme on s'attend à trouver Out, et qu'il n'y est pas,
comme on ne connaît pas Wave... Et il est justement à -oo, ce Wave. Qu'est-ce que c'est que -oo ? Demandez-vous encore ?
Je n'en sais rien, mais cela doit être bien bas, car c'est en dessous de -12 et -24. C'est p'têt moins l'infini, avec un peu
d'imagination.
Bon, en tous les cas, essayons de mettre la sortie à 0. 0 décibel, c'est relatif, ça ne veut pas dire que le volume est à 0,
puisqu'il l'est à -oo, mais qu'on est au seuil de la saturation, enfin c'est comme ça que je le vois. Pas vous ? Si ?
J'espère bien. Vous n'allez pas en plus me chercher des histoires alors qu'on est déjà dans le mystère.
Alors, forts de notre découverte, réessayons AudioLabJr, ça maaaarche. SoundFX ? Ça maaaaaaaaaarche. Play16 ? Ça maaaaaaaaarche.
Vous voyez bien, ce n'était pas la peine de s'arracher les rétines avec la doc, on y est arrivé quand même.
Kwadotr ?
Bon, allez, on va quand même voir ce qu'elle dit cette notice. Ils commencent par dire qu'on doit la traiter avec d'infinies
précautions, ne pas mettre ses doigts gras ou même propres sur les contacts, car c'est une carte audio, donc très fragile ou
très influençable par son milieu ambiant. Les conséquences peuvent être à cause d'un contact pas vraiment étroit une perte de
signal, un ronflement, etc. Elle craint aussi les autres cartes Zorro II mal conçues (des cartes I/O par exemple construites
sans FIFO). CyberGraphX qui "croit qu'il n'y a que des données graphiques" sur un bus, etc. Sinon, elle a été testée avec succès
sur A1000 et A500. Comme elle fonctionne très bien sur Zorro III, et qu'elle a l'air de ne pas renâcler sur mon dragon (dont z'air),
on peut la déclarer universelle Amiga. Allez hop !
La notice nous entretient à présent des entrées : Line peut être utilisé en entrée ou en sortie. Mic seulement en entrée et il
est plus particulièrement destiné à un... microphone, très bien, vous suivez, à condensateur ou bien dynamique, mais il sert
aussi d'entrée ligne supplémentaire. Aux1 est comme Line, tandis que Aux2 ne sert qu'en sortie, et plus précisément est destiné
à l'audio Amiga. Mono est conçu pour le petit haut-parleur intégré aux tours.
A l'intérieur, sur la carte, même ces entrées sont doublées en interne. Et là, ô miracle, j'ai réussi, exploit sans précédent,
à relier la sortie audio de mon lecteur de CD à l'entrée Aux1. Et puis, non moins spectaculaire, mon petit haut-parleur
s'est branché tout seul sur la carte, ce qui fait que je peux écouter (avec une qualité Lo-Fi), des CD audio directement dans
mon DraCo. Olé ! Dommage que je doive rendre la carte...
En retournant au supplice des yeux, on y lit tout ce qu'on a déjà appris sur le tas, à savoir la compatibilité AHI, la
compatibilité Samplitude (avec sekdprelude.library), c'est la moindre des choses, puisque c'est ACT, le fabricant de Prelude
qui reprend Samplitude en mains pour nous offrir une superbe interface bientôt. Espérons que la notice sera imprimée un peu
plus gros.
On apprend que "PreludeReset" a pour mission d'initialiser la carte avec nos préférences et qu'il se trouve donc très à son
aise dans la user-startup.
Programmes satellites
Nous avons déjà vu le mixeur. Il y en a un autre en deux versions presque égales. En voici un sur la figure suivante avec un collègue,
tous deux très fringués.
Et puis, il y a Dub. Dub, ça veut dire "dubbing", c'est-à-dire doublage en temps réel. On appelait ça aussi "Rere" de
"rerecording" de mon temps. C'est la tâche qui était dévolue aux temps préhistoriques aux Revox, Teac et autres dinosaures
d'enregistrement semi-professionnels. Mèzencor ? La faculté d'enregistrer une deuxième ligne mélodique pendant qu'on écoute la
première. Peu de cartes son peuvent faire ça, il faut au minimum un DSP et justement, la Prelude en a un. Quelle chance, essayons-le.
L'interface n'est pas folichonne, ce n'est qu'une démo. Là, on y peut rentrer trois noms. "Countin", un fichier (où l'on peut compter
1, 2, 3, 4 par exemple) qui démarre avant, une mesure pour rien, par exemple. A la fin de ce fichier, le fichier "Play" démarre.
On peut alors démarrer également "Record" où on enregistre la deuxième voix tout en entendant "Play". C'est-y pas beau ?
Ainsi, avec du temps et de la patience, et peut-être aussi une belle voix à laisser tomber sa proie, vous pouvez à vous tout(e)
seul(e) remplacer la chorale municipale de Fontenay St-Père.
La mire d'oculiste nous parle aussi d'un décodeur de son surround, mais même avec un détecteur de métaux et un détecteur de
mensonges, je n'ai rien trouvé ressemblant de près ou de loin à un petit surround.
Clusion polie
La Prelude offre des avantages certains par rapport à une Toccata, du fait de son beau DSP. La doc est par trop illisible et
simpliste, de même que les utilitaires livrés avec. La compatibilité avec AHI, AudioLab, SoundFX et Samplitude sont des atouts
majeurs. Il existe une fausse toccata.library spéciale pour utiliser la Prelude avec SoundStudio.
C'est une bonne carte, une des preuves est qu'avec AudioLab, la Toccata a des problèmes à séquencer correctement le découpage
en tampons d'échantillons sur disque dur (ce qui n'est pas la faute de la carte mais de la mauvaise programmation de la
toccata.library), ce que la Prelude réussit en se riant des difficultés.
Signalons tout de même le crachement intempestif parfois sur le DraCo, ce que je sais n'arrive pas sur Amiga. J'attendais des
nouvelles puces de chez ACT ainsi qu'un CD. Las, le facteur ne m'ayant rien apporté, je suis obligé d'envoyer mon article sans
pouvoir vous dire si cela va mieux.
Nom : Prelude.
Constructeur : Albrecht Computer Technik.
Genre : carte audio.
Date : 1997.
Prix : 1600 FF.
|
|