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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : Pourquoi l'Amiga résiste au temps ?
(Article écrit par José Grillierre et extrait d'Amigazette et d'Obligement 35 - septembre 2002)
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La première réponse peut simplement être : parce qu'il est le meilleur ami de
l'Homme ! Moi, je pense que c'est surtout parce qu'il sait faire tellement de
choses d'une manière simple et sans complexe. Contrairement à mon libre essai du
numéro précédent, je ne citerai en aucun cas le PC (oups !), car tout amigaïste
qui connaît bien son ordinateur sait faire la différence.
En fait, c'est une question que l'on ne se pose même plus, tellement on a pris
l'habitude d'utiliser un Amiga (quel que soit le modèle), et ce fait n'aide pas
beaucoup dans cette attente du renouveau qui devient éternel. C'est alors
que j'ai pensé qu'il serait intéressant et même utile, de revoir le savoir-faire
de cette machine qui ne cesse de nous émerveiller, même les plus anciens modèles.
Le matériel
Ce qui caractérise notre chère machine, c'est de pouvoir fonctionner avec "rien".
C'est le principe que j'ai toujours utilisé de déshabiller l'ordinateur dans un
cas de mauvais fonctionnement. On enlève tout et on redémarre en ajoutant les éléments
les uns après les autres jusqu'à trouver celui qui cause problème. Donc un système
de dépistage de panne assez efficace. Mais aussi ce pouvoir d'adaptation à tout
ce qui nous entoure, les concepteurs avaient-ils imaginé mettre l'Amiga sur
l'internet ? Et lire du MP3 sur un CD !
Le logiciel
Tout ce qui n'est pas matériel est logiciel, un monde souvent virtuel pour
certains, et souvent mal compris. Et pour commencer, justement, il y a la phase
de démarrage. Géniales ces options de pouvoir choisir le mode de démarrage par
un "bootmenu". Autre manière de se dépanner si le démarrage se termine par un
plantage ou n'aboutit pas.
Le Workbench, quelle belle invention ! Une interface géniale qui a traversé le
temps au travers de plusieurs niveaux de mises à jour, au rythme des versions DOS,
les plus anciens Workbench pouvant fonctionner avec les ROM plus récentes (mais pas le
contraire). Pas la peine de changer sa logithèque ou de machine lors d'une mise à niveau
vers un nouvel OS. Un A500 en ROM 1.3 (avec un disque dur et un peu de mémoire) peut
réaliser un rêve et passer en 3.1 afin de profiter de toutes les nouveautés
(l'AGA en moins). Un autre point fort de l'Amiga est d'avoir un maximum de
logiciels système dans sa ROM (Read Only Memory) et qu'un Workbench simple sans
fioriture (donc d'origine) ne consomme que très peu de mémoire. Les réglages mini
du Workbench ne perturbent en aucun cas les réglages des logiciels lorsque ceux-ci
disposent de leur propre écran, par contre ceux qui s'ouvrent dans l'écran du
Workbench utiliseront ses caractéristiques d'affichage...
Qui n'a jamais eu un message disant que le programme ne peut démarrer car il
manque un quelconque fichier dans un des répertoires du système. Pas de problème,
il suffit de copier le fichier à l'endroit prévu et de relancer le programme.
Notons tout de même que ce genre de problème cause parfois des plantages,
considérons qu'ils auront été programmés sans option de contrôle. Et puis, un
redémarrage d'Amiga c'est presque de l'instantané. :-)
La liste des fonctions offertes est assez longue
Prenons par exemple les articles que m'apporte Ludo chaque semaine sur disquette.
Le format est toujours le même, trois répertoires contenant textes, images et
fichiers PageStream. Ces répertoires ont leurs jumeaux sur mon disque dur. A l'aide
de Directory Opus j'effectue une copie des répertoires vers ceux du disque
(sans les ouvrir). L'Amiga trouvant les mêmes noms de répertoires va aussitôt
copier le contenu de l'un vers l'autre, mais sans toucher à ce qu'il contient
déjà, sauf s'il en rencontre un du même nom.
Un autre exemple, à partir du Workbench on peut changer le nom d'un fichier
en utilisation, voire le copier ou le déplacer.
Le Ram Disk est lui aussi une sacrée trouvaille. Travailler directement sur la
mémoire comme sur un disque, n'est-ce pas fort ?
Et pour rester dans le sujet de la mémoire, en avoir beaucoup c'est bien, mais
avec peu on fait déjà beaucoup. Idem avec la vitesse du microprocesseur. Plus vite
c'est plus confortable, mais avec le minimum on obtient aussi de bonnes performances
selon les applications dédiées à l'ordinateur. Personnellement, je pars du principe
de ne pas être trop pressé, donc je m'adapte à mon ordinateur qui est tout de même
cadencé à 66 MHz. Cela ne m'empêche pas d'utiliser également des Amiga moins
puissants dédiés à d'autres tâches.
Une démonstration facile pour frimer avec sa machine devant un néophyte : ouvrir
un programme de dessin, lancer une animation (ou un dessin) dans une palette de
couleurs différente du Workbench, lancer un autre programme et basculer d'un écran
à un autre (Amiga droit + M), puis avec la souris baissez les écrans pour montrer
la puissance d'affichage sans défaillance de l'Amiga (selon ses possibilités
mémoire pour afficher tout cela, bien entendu). Ensuite, sans rien quitter,
stopper l'ordinateur avec le bouton marche/arrêt puis redémarrer le, pour prouver
qu'il se porte toujours bien. On peut inventer toutes sortes d'autres manipulations
dont chacun a le secret ! Et pour finir lancer, sur disquette 880 ko, une super
démo de derrière les fagots. Normalement la personne vous demandera ou l'on peut
se procurer cette merveille.
Elle n'est peut-être pas très loin, sous un autre nom, avec un coeur d'Amiga
dans une technologie plus moderne. Après ces longues années à maintenir la flamme
en vie on peut encore patienter. Certains privilégiés les ont déjà vus lors de
salons Amiga, mais ce que tout le monde attend avec impatience, c'est de le voir
commercialisé pour de bon, donc de prouver aux incrédules que l'Amiga n'est pas
un mythe, mais une réalité, même si sa forme a changé avec le temps.
Il est vrai que depuis la chute de Commodore l'Amiga est parti dans l'oubli : son
retour ne serait, pour certains, que l'arrivée d'un nouvel ordinateur tout beau
tout neuf.
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