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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Player Manager
(Article écrit par Jean-Marc Demoly et extrait de Joystick - avril 1990)
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Du Kick Off avec un plus, c'est le nouveau pari
de l'éditeur Anco et de son développeur fétiche Dino Dini.
Kick Off... Vous vous souvenez ? Eh bien, Player Manager, c'est la même chose mais maintenant, il est aussi
possible de gérer son équipe. Mais quand aura-t-on fini de créer des additifs autour de ce fameux Kick Off ?
Peut-être jamais, mais qui s'en plaindrait ?
Quand vous cliquez sur "New Game" (nouvelle partie), le programme va générer tous les nouveaux joueurs et leur
position respective. Cette génération prend un certain temps, dommage qu'il n'y ait pas déjà une base existante.
Vous choisissez ensuite votre nom et celui de votre club, l'année de départ. Par contre, on vous assigne
automatiquement votre âge et votre position : si vous êtes jeune, vous pourrez jouer logiquement plus d'années.
Le menu est complet avec la liste de l'équipe, les classements (divisions et coupe), le club (avec les finances
et l'avis du conseil d'administration), l'entraînement, les transferts et les tactiques.
Pour les transferts, vous devez marchander au mieux pour faire une affaire, mais attention à ne
pas fâcher le vendeur, vous ne pourriez pas acheter le joueur avant la semaine suivante.
Avant que le match ne commence, vous pourrez, par exemple, définir votre propre tactique de jeu ou utiliser
les célèbres positions déjà définies (4-4-2, 4-3-3, 4-2-4, 5-3-2), entraîner votre équipe en examinant
ce qui vous semble encore approximatif et acheter ou vendre les joueurs qui ne vous donnent pas entière
satisfaction.
Pour cela, vous devez vous faire une idée sur la qualité des joueurs en fonction de leurs caractéristiques propres
(poids, taille, agilité, endurance, agressivité, etc.). C'est aussi ici que vous scrutez leur moral et l'historique
de leur carrière. Si un joueur est blessé, on vous donne alors une estimation du nombre de semaines pendant lesquelles
il ne pourra pas jouer. De même, si l'un de vos joueurs est sanctionné et expulsé, vous apprenez le nombre de
semaines d'arrêt qu'il doit respecter. Votre but sera bien évidemment de gagner le championnat
d'Angleterre (vous débutez en 3e division sur les quatre disponibles) et de ramener la F.A Cup à domicile. Bonne chance.
Toute la phase de gestion est passionnante. La multitude des options rend Player Manager tout à fait captivant.
C'est simple à gérer (à la souris) et facile d'utilisation. Peu de jeux peuvent se targuer d'être aussi
complet mais de rester simple niveau prise en main.
Un des menus permet d'apprécier vos résultats. Les dirigeants du club donnent, sous forme de pourcentage,
un avis sur votre capacité d'entraîneur. Attention à ne pas les décevoir trop, sans quoi vous serez viré !
A partir de ce menu, vous obtenez également l'histoire du club, ses résultats, et surtout ses finances.
Vous avez en effet besoin d'argent pour payer les joueurs, en acheter de nouveaux, etc.
Si les banques ne font que de petits prêts lorsque vous commencez en troisième division, elles deviennent
plus généreuses lorsque vous montez en seconde, voire en première.
D'autres événements agissent sur vos finances, comme les bagarres dans votre stade qui demande des
réparations, ou les contrats de parrainage qui vous fournissent de l'argent.
Vous pouvez également créer vos propres tactiques simplement. Vous placez en effet les
joueurs sur le terrain, en fonction de l'emplacement de la balle, et déterminez leur
mouvement genéral. C'est simple, mais très efficace.
Trois possibilités s'offrent à vous quand il est temps de jouer : soit vous demandez le résultat
directement sans jouer, et la partie stratégie continue alors, soit vous demandez une partie rapide
et vous voyez alors le match, en accéléré, sur le scanner. C'est très drôle, surtout si votre entraîneur
est aussi joueur, auquel cas vous dirigez un des petits points. Enfin, vous pouvez jouer normalement,
un match dans le genre de Kick Off, on aime ou on n'aime pas, moi j'adore. Le fait de pouvoir
interférer sur le déroulement de la partie, après avoir sélectionné vos joueurs, permet une meilleure approche
de la tactique que vous devrez suivre pour le match suivant. De plus, vous pouvez jouer comme "simple joueur",
c'est-à-dire que vous ne dirigez qu'un seul et unique joueur pendant les six minutes (c'est la durée obligatoire
d'une partie) que dure le match, ou bien "capitaine" de l'équipe. Dans ce cas, vous dirigez comme dans le Kick Off
classique, le joueur le plus proche de la balle. Cette option permet au bon joueur que vous êtes de pallier
votre nullité en management.
Avec Player Manager, je pense que l'on a atteint le summum de la gestion footballistique. Et en lui ajoutant
la possibilité de jouer (et pas avec n'importe quel jeu), les accros du football vont adorer.
Nom : Player Manager.
Développeurs : Dino Dini.
Éditeur : Anco.
Genre : jeu de management de football.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 300 FF.
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- La partie gestion est passionnante.
- Relativement facile de prise en main.
- On peut contrôler/jouer un joueur ou une équipe entière.
- Le système de transferts, complet avec du marchandage.
- Difficulté bien dosée.
- La partie jeu, c'est du Kick Off amélioré et sans bogues.
- Après la mise en retraite de votre joueur, vous continuez à jouer en tant qu'entraîneur.
- On peut créer ses propres tactiques.
Les points faibles :
- Pas de mode multijoueur.
- Graphismes basiques.
- Au début, la génération des joueurs est bien longue.
- Pas de compétitions européennes.
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