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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Pit-Fighter
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - novembre 1991)
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Les briseurs de nuques et les tueurs du fond de l'impasse apprécieront sûrement ce jeu édité par Tengen/Domark.
Buzz est un nouveau venu dans le monde des Pit-Fighters. Nouveau dans ce sport illégal, mais pas né de
la dernière pluie en ce qui concerne les combats à mains nues. Petit historique rapide de Buzz :
à l'âge de deux ans, Buzz fit ses premiers pas, il en profita pour tordre le cou du chat. Quelques années
plus tard, à l'école primaire, il cassa le bras de la maîtresse parce qu'elle lui mit un zéro en orthographe.
Plus tard, alors qu'on emmena l'enseignante sur une civière, il brisa la jambe du directeur qui lui fit
des reproches. Placé en maison de correction, il n'y resta que 48 heures, le temps de casser la gueule à
tous ses petits camarades. Il fut ensuite lâché dans la nature et on perdit sa trace.
Buzz a grandi maintenant, c'est une montagne de muscles, seulement il a beaucoup de dettes, et sachant
qu'il n'aime qu'une chose dans la vie, la baston avec mort de l'adversaire, si possible, Buzz
a beaucoup de mal à trouver un emploi. Le Pit-Fighting s'avère être la solution idéale. Ce sport étant
illégal, les combats ont lieu dans des hangars, des usines désaffectées, toutes sortes de lieux clandestins.
Le bouche-à-oreille marche très bien, et les spectateurs sont toujours très nombreux. Il faut dire que le
spectacle est souvent de qualité, pour qui aime les sensations fortes. En effet, le Pit-Fighting ne suit
aucune règle, tous les coups sont permis. On lâche les deux adversaires au milieu de la foule, et ils doivent
se taper dessus pour allonger l'autre. Souvent, pour améliorer le spectacle, on laisse traîner sur le sol
divers objets : couteaux, barres en fer, tonneaux, shurikens.
Il va de soi que les combattants apprécient énormément ce genre de surprises. Il est même assez courant que
des spectateurs se fassent ratatiner la tête parce que l'un des combattants vient d'esquiver, et que le
projectile continue sa course dans le public.
Comme dans le jeu d'arcade, les graphismes de Pit-Fighter sont entièrement numérisés. Toutes les animations
des personnages, toutes les positions de combat, ainsi que les graphismes des spectateurs, sont animés eux
aussi. Les sprites (combattants et spectateurs) sont affichés avec des effets de zoom,
ce qui donne des effets assez spectaculaires où on a l'impression qu'une caméra suit le combat.
Pour ce qui est de la baston, le joueur est servi, il n'y a que ça. Seulement, même si les animations
sont bonnes graphiquement parlant, cela ne suffit pas, il faut qu'elles soient fluides et rapides.
Et là, c'est un peu lent. Ça ne rame pas, non, mais c'est un peu lent...
Le contrôle du joueur s'effectue par l'intermédiaire de la manette, et de ses seize positions, ce qui permet
un bon nombre de coups et de déplacements spéciaux. Un des Pit-Fighter est une Pit-fighteuse. Mais attention,
ne vous laissez pas attendrir, ses coups sont violents aussi, et sa souplesse incroyable fait des ravages.
Pour devenir champion du monde de Pit-Fighter, il faut battre les huit adversaires qui vous sont proposés.
Le meilleur, l'imbattable, étant The Ultimate Warrior, l'homme au visage recouvert d'un masque en cuir.
Amusant pour les numérisations et pour la violence qui transpire de ce jeu, Pit-Fighter est cependant lassant un
peu trop vite, la faute à une jouabilité bien trop médiocre.
Nom : Pit-Fighter.
Développeurs : Teque London.
Éditeurs : Domark, Tengen, Accolade.
Genre : jeu de combat.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Le côté défoulant.
- Les numérisations et les zooms.
- Bon nombre de coups et de déplacements spéciaux.
- Le public en prend aussi pour son grade.
Les points faibles :
- Graphismes pixelisés.
- C'est un peu lent.
- Sons et musiques banals.
- Médiocre jouabilité.
- Vite lassant.
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