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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Pioneer Plague
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - janvier 1989)
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La terre s'écroule sous une gigantesque explosion démographique ! Des robots ultra-perfectionnés doivent
développer la colonisation des planètes voisines. Hélas, cette superbe invention se retourne contre
l'Homme. A vous de trouver la solution.
Le scénario
La terre croule sous la surpopulation. L'unique solution : conquérir l'espace, développer la colonisation
des planètes voisines pour y mettre en place de nouvelles sociétés. Cette oeuvre de déploiement a
été placée sous le contrôle d'une unité robotique spatiale. Après plusieurs siècles de travail, le
résultat est catastrophique. Insuffisamment contrôlée, la réplication des cités a dégénéré.
Aujourd'hui, il faut tout faire pour arrêter le processus et empêcher que le cataclysme n'envahisse tout
l'univers. Vous prenez place dans une station spatiale de combat et d'exploration, le Life Star.
Face à vous, trois moniteurs de contrôle vont définir dès le début de la partie les trois phases de
ce jeu d'action/stratégie : voyage entre les planètes, destruction des sondes responsables du déploiement
de la colonisation et programmation des drones, des armes très puissantes mises à votre disposition.
Systèmes planétaires
Tout commence par une étude du système environnant. Une carte précise la position des planètes. Un numéro
indique le degré de contamination de chacune d'elles. Pioneer Plague plonge dès lors le joueur dans
une course contre-la-montre. Que toutes les planètes soient contaminées et l'univers sombre dans le chaos !
A la souris, vous pointez sans attendre la planète contaminée au plus haut point. Cette manipulation déclenche
aussitôt un voyage spatial rapide mais dangereux. L'ennemi a pris naissance au milieu des codes génétiques
de l'unité des Pioneer Probe, les sondes de colonisation, sous la forme de multiples vaisseaux armés et de
mines spatiales. La phase de voyage interplanétaire ouvre un défilement frontal rapide et impressionnant.
Face à vous arrivent à toute vitesse les mines qui peuvent à tout moment vous ramener à votre point de départ.
Le joueur doit les détruire d'un tir laser (souris). Mais le but réel de cette phase de jeu consiste à atteindre
avec le laser des sphères planétaires vertes. Chacune de ces sphères vous amène sur une planète pour la phase
de jeu principale la destruction des sondes contaminées.
Séquence de tir
Changement de décor, vous survolez la planète en vue aérienne. Partout, des tours entrecoupées de routes et
parsemées de canons laser. Le graphisme est très précis, assez répétitif malheureusement. C'est la vitalité
de l'action et surtout sa stratégie qui vont empêcher le jeu de sombrer dans la monotonie. Le Star Life survole
la planète sans que vous puissiez modifier sa trajectoire. Il faut alors repérer sur le radar les sondes (points
noirs) qui vont être lancées (les points deviennent rouges quand c'est le cas).
Une fois votre objectif défini, vous lancez votre Air Ship, un vaisseau de combat très classique mais particulièrement
bien armé.
Manié à la manette, celui-ci survole très rapidement le sol ennemi, évite quelques tirs de canon pour enfin arriver
au-dessus d'une sonde. Une pression sur la gâchette et la sonde explose... Mais attention, certaines planètes comptent
une cinquantaine de sondes que l'on ne pourra détruire que dans un ordre précis. Les sondes s'activent en effet à
tour de rôle et en des points souvent opposés de la surface de la planète, d'où une stratégie de déplacement complexe
et captivante. Signalés par synthèse vocale, les vaisseaux ennemis vous canardent en même temps pour anéantir votre
bouclier protecteur. Il faudra alors rester toujours près du Star Ship pour pouvoir y glaner de l'énergie et ne
pas périr sous le feu ennemi.
L'animation des combats est très souple, il faut lutter contre l'inertie du vaisseau, surtout lorsque celui-ci
perd de la puissance et devient plus lent à réagir. Les ennemis, très variés dans leur forme et leurs techniques d'attaques,
n'apparaissent qu'au dernier moment sur votre écran de contrôle dont l'espace visuel est assez restreint. Le combat est
de ce fait très complexe dès le début de la partie...
Séquence drone
La troisième phase de jeu est directement liée à cette difficile phase de combat. Plus que le simple tir laser,
votre Star Ship est armé de deux mini-vaisseaux programmables, les drones. Sur les écrans principaux du Star Ship,
le vaisseau mère, le joueur peut programmer les drones afin qu'ils assurent au mieux sa défense. Une pression sur
la touche "l" comme "load", vous dirigez ensuite le drone sur un écran vierge pour qu'il sillonne l'espace autour
de vous. Ce déplacement sera mémorisé dans l'une des cinq mémoires de l'ordinateur de bord et appliqué ensuite
"sur le terrain".
Les drones sont indestructibles et leur contact est toujours mortel pour l'ennemi. Ce mode de défense est original.
Modifiable à chaque retour de votre vaisseau dans le Life Star, il permet de sans cesse changer sa stratégie de combat
en fonction du type d'ennemi rencontré.
The Pioneer Plague offre en effet une très grande variété d'adversaires : simples vaisseaux de combats,
missiles à tête chercheuse, mines à déplacements rectilignes, modules qui vous enferment dans un barrage énergétique, etc.
Le joueur ne pourra vaincre que s'il adapte la programmation des drones à tous ces cas de figure.
Ces programmations seront d'ailleurs sauvegardées sur disquettes et sans cesse modifiées au cours de la partie... Passionnant !
Bilan
Bien que complexe, le scénario de The Pioneer Plague ne reste finalement pas très présent dans l'accomplissement de
votre mission. C'est très vite le combat qui prend l'avantage et définit à lui seul l'intérêt du jeu.
Les graphismes du sol planétaire sont certes jolis mais très répétitifs. Bill Williams, l'auteur,
a réalisé les graphismes de son jeu en mode HAM (4096 couleurs), ce qui est semble-t-il une première sur Amiga.
Il n'est vraiment que la stratégie du
combat pour motiver le pilote, stratégie qui puise son intérêt dans le réapprovisionnement en énergie,
la programmation, l'emploi des drones et la nécessité d'agir très vite en toutes circonstances.
Signalons enfin la qualité exemplaire de la bande son. Des thèmes différents accompagnent chacune des phases du
jeu et créent une ambiance angoissante à souhait.
D'autres avis
Les scènes de combat sont intéressantes et la programmation des drones est une excellente trouvaille. En revanche,
la partie voyage dans l'espace est fastidieuse et le calcul des angles, en s'aidant de la volumineuse notice, me
donne l'impression de retourner à l'école. The Pioneer Plague, ce n'est pas mal, mais ce n'est certainement pas ça
qui va me faire lâcher Denaris et
R-Type
[Alain Huyghues-Lacour].
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, The Pioneer Plague n'est pas un jeu d'aventure ! Il y aura donc
déçus et satisfaits... Cette dernière espèce risque d'être minoritaire. Ici, le graphisme est ce qui frappe de
prime abord : affreux, laid, du plus absolu mauvais goût, sont autant de qualificatifs que l'on peut lui adresser...
Le plus énervant réside malgré tout dans l'inutile complexité de ce programme. Un jeu d'action reste un jeu d'action
et pour moi rien ne vaut un bon vieux Tac-Tac-Boum-Boum dans lequel on ne se casse pas trop la tête. Il faut dire
que je suis plutôt du genre allergique aux manuels... En résumé, la programmation des drones est trop compliquée !
Les phases de combat sont du genre soporifique et le passage de planète à planète donne l'occasion au programmeur
de montrer ce qu'il sait faire. C'est bien, mais le joueur n'y trouve pas son compte. Bref, The
Pioneer Plague sombrera dans l'oubli. J'ai dit !
[Mathieu Brisou].
Un jeu d'action moyen, sans invention, est pour moi un jeu nul. Or, The Pioneer Plague est amusant, original, et bien réalisé.
J'ai pris l'indispensable peine de lire la notice, je n'en suis pas mort. Je suis prêt à parier que 10 000 programmes
ultérieurs vont offrir l'équivalent de la programmation des drones : le résultat est époustouflant. Manifestement,
le programmeur a été impressionné par les atterrissages de l'Arche Du Captain Blood ce qui prouve que les bonnes
idées ont la vie dure... Les graphismes un peu mous font trop "démo des capacités d'affichage des couleurs de l'Amiga".
Néanmoins, The Pioneer Plague restera un point de repère dans l'univers de l'action sur Amiga
[Denis Scherer].
Nom : The Pionner Plague.
Développeur : Bill Williams.
Éditeur : Mandarin, Terrific Software.
Genre : jeu de tir/stratégie.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Utilisation du mode HAM, une première.
- L'animation durant les combats.
- L'idée de la programmation des drones.
- La qualité de la bande son.
- La variété des ennemis.
Les points faibles :
- Phases de combat difficiles.
- Graphismes parfois trop colorés et de mauvais goût.
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