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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Photon Paint 2.0
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - juillet 1989)
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L'Amiga s'affirme de plus en plus comme un ordinateur merveilleusement adapté au dessin. Cette
nouvelle version de Photon Paint en est la confirmation. La
richesse et la puissance de ses nouvelles fonctions vont en faire baver plus d'un. Mais attention,
seuls pourront profiter pleinement de ce joujou ceux qui possèdent une extension mémoire.
Photon Paint 2.0
Cette nouvelle version de Photon Paint apporte des améliorations importantes telles que l'ombrage automatique,
la création d'objets en perspective de manière simple ou encore la possibilité de travailler sur plusieurs
pages. Photon Paint 2.0 ne travaille qu'en mode HAM dans des résolutions allant de 320x200 jusqu'à 564x362.
Le programme peut tourner sur un Amiga 500 sans extension mémoire en basse résolution, mais certaines
fonctions seront déconnectées, d'autres ne se chargeront qu'à la demande et l'animation ne sera pas du
tout possible. Une extension mémoire est donc fortement recommandée, ainsi qu'un second lecteur de disquette
pour une plus grande facilité de travail. Ainsi, avec un mégaoctet de mémoire, on pourra travailler sur
dix images différentes ou sur une animation de dix images.
Une fenêtre, dans la partie supérieure de l'écran de travail, regroupe la palette courante et tous les
outils classiques. Cette fenêtre peut bien évidemment être déplacée ou fermée en fonction des besoins.
La barre supérieure regroupe les menus de projets, préférences, brosse, spécial, avant et arrière-plan.
Toutes les fonctions sont gérées à la souris ou au clavier indifféremment.
Les outils
Photon Paint 2.0 dispose des outils de dessin traditionnels : brosses multiples (8), dessin à main levée,
droites, rectangles, cercles, ellipses, et arcs de cercle. Toutes les figures créées, en dehors des arcs
de cercle, peuvent être vides ou remplies de la couleur du fond (y compris les tracés à main levée ou à
l'aide de droites). Le dessin à main levée ne doit pas s'effectuer trop rapidement sous peine de voir ces
beaux arrondis devenir parfaitement anguleux, à moins de sélectionner l'option "follow mouse" du menu Préférences.
Les options de remplissage sont très complètes puisque le programme ne propose pas moins de quatre modes :
mode classique, mode spécial où le remplissage va colorier toutes les figures déjà présentes dans l'aire
de remplissage et modes dessin à main levée et polygones dont nous avons déjà parlé.
On dispose, en outre, de dessins en lignes discontinues et d'un vaporisateur malheureusement non paramétrable.
Rien ne vous empêche d'inclure du texte à votre dessin dans la fonte de votre choix, avec possibilité
d'italique, de gras, souligné, contourné ou inversé.
La loupe offre un grossissement variable et peut être déplacée à loisir sur toute l'image. Par contre, l'intérêt
de l'option "pixel" ne m'est pas apparue : elle transforme des zones de votre image en pavés plus ou moins
gros. Les possibilités de capture d'images pour en faire des blocs sont très étendues et capitales car, tout
comme Deluxe Paint III, tous les effets se font de cette façon. Ainsi, outre la
méthode classique de capture par rectangle, on peut ici délimiter le champ par un polygone ou même par un
tracé à main levée, ce qui autorise alors une grande souplesse.
Les blocs peuvent être soumis à un nombre
impressionnant de titurages et déformations : permutations horizontales ou verticales, agrandissement ou
diminution de taille dans l'un des axes désirés (ou les deux pour conserver les proportions du dessin original),
rotation libre. Vous pourrez aussi plaquer votre bloc sur un tube, un cône, une sphère, une ellipse, un cube ou même une
figure effectuée à main levée. Rien ne vous empêche encore d'incurver votre bloc dans le sens horizontal ou vertical,
de le déformer en l'étirant ou en le comprimant ou encore de le tordre en spirale.
L'option "Tilt" est la plus puissante (ce qui paraît bien évident avec un tel nom !). Grâce à elle, vous
donnerez une perspective à un bloc créé en 2D pour lui donner du relief. Vous réglerez ainsi l'inclinaison
dans les trois plans, la distance et pourrez encore améliorer le rendu en travaillant la position de
l'éclairage et son intensité ainsi que le contraste. Les fonctions les plus complexes de transformation des
blocs peuvent demander un certain temps de calcul, mais un compteur vous signale où on en est.
Ces blocs peuvent être opaques ou transparents et être soumis à des opérations logiques (et, ou, ou exclusif)
en conjonction avec le fond.
Le menu "Special" offre quatre options utiles : cyclage des couleurs à la création, protection d'une
zone de dessin, grille et ombrage. Les menus "Modes" permettent de définir les options de tracé dans
l'avant-plan ou l'arrière-plan. Comme chacun des boutons de la souris est dévolu à l'un de ces plans,
il est facile de permuter instantanément entre deux modes de dessin très différents.
Outre la sauvegarde disquette, Photon Paint offre un menu d'impression particulièrement complet, permettant
d'obtenir de bonnes copies d'écran de pratiquement toutes les images. Si les fonctions de dessin sont
particulièrement riches, les fonctions d'animations se résument à l'affichage à vitesse variable avec
éventuel effet "ping-pong" des images créées.
Bilan
En conclusion, cette nouvelle mouture de Photon Paint constitue un excellent programme de dessin en mode HAM,
simple et puissant, en particulier pour toutes ses possibilités de manipulations de blocs. Le manuel (en anglais)
explique pas à pas le détail dé chaque fonction.
Nom : Photon Paint 2.0.
Développeurs : Bazbo Soft.
Éditeur : MicroIllusions.
Genre : logiciel de dessin.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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