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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Personal Paint 6.1
(Article écrit par Lucas Janin et extrait d'Amiga News - février 1995)
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Malgré son absence dans ces colonnes, Personal Paint a fait son chemin
depuis le premier test dans le numéro 54. Il utilise de plus en plus les
fonctions du système. De nouveaux outils intéressants sont incorporés dans
cette version et font de ce logiciel un bon outil de dessin avec de nombreuses
fonctions de traitement.
Rappel
Ce logiciel fut le premier à utiliser les nouveaux modes AGA. Il reprenait le
concept de Deluxe Paint sans la gestion de l'animation. Même si les mauvaises
langues l'ont traité de vulgaire copie de Deluxe Paint, sur de nombreux points
il avait su innover en apportant des fonctions nouvelles et des possibilités
intéressantes. Après plus d'un an et demi, Personal Paint en est à sa version 6.1 et
nous allons voir ensemble l'évolution de ce logiciel.
Les plus
Maintenant le logiciel et la documentation sont en français. Il utilisait
déjà bien le système mais les concepteurs ont voulu aller plus loin comme le
choix entre la requête interne ou celle du système (cette possibilité me permet
d'utiliser la fonction historique de la Magic File Requester), l'utilisation
d'une AppIcon sur le Workbench, la gestion du JPEG par la gestion des
datatypes (le 24 bits est convertis de 2 en 256 couleurs, avec ou sans tramage
Floyd ou simple tramage (équivalent au "large ordered" d'ADPro))...
Le programme peut utiliser les cartes Picasso II, Retina, Piccolo, Rainbow,
EGS, Talon, etc. jusqu'en 256 couleurs. Mais, contrairement à tous les écrans
ouverts sur la Picasso, Personal Paint consomme de la mémoire Chip ! Avec 2 Mo de Chip
totalement libre, vous ne pouvez pas dépasser le 1024x768 en 256 couleurs.
La gestion des cartes graphiques est une bonne chose car c'est actuellement le
seul programme qui permet ce genre de choses. Il n'y a plus de limite aux
défaire/refaire, et il y a désormais une interface directe avec le Studio Print
Serveur de Wolf Faust.
Les moins
La requête de palette n'affiche toujours que 28 couleurs, et l'animation ne
peut pas être affichée sur un écran Picasso II (je n'ai pas pu tester les
autres cartes). L'aérographe n'a pas évolué et demeure un simple lancé de point
d'une même couleur. Les modes HAM ne sont toujours pas gérés.
Animation
Les fonctions d'animation sont maintenant comprises dans le logiciel. Elles
permettent de faire facilement du fondu car le logiciel utilise une palette par
image et non une pour toute l'animation. Cependant, l'ensemble des fonctions
restent succinctes et ne peuvent suffire pour un travail d'animation régulier
(absence de fonction "move" et d'animation de brosse).
Une possibilité intéressante permet un ajustage temps réel de la palette de
couleur : contraste, brillance, couleurs, rouge, vert et bleu (pourquoi ce genre
de fonctions ne se trouve-t-il pas dans ADPro ?). La fonction "moins de couleur"
permet de gagner des couleurs et de les réorganiser avec ou sans tramage. Les
fonctions de traitement sont très intéressantes, elles sont au nombre de 54, en
voici quelques-unes : Blur, Brush Alpha Channel, Dithering, Emboss, Sharpen,
Shift, Tint, etc. Ces traitements peuvent être appliqués de plusieurs manières : à
toute l'image, à une brosse, ou à seulement une zone. Cette dernière peut être
un rectangle, une zone dessinée au lasso ou la surface d'une brosse.
Toutes ces possibilités sont très performantes, mais elles sont limitées par
le fait que l'on ne se trouve pas en 24 bits. La fonction "adapter les couleurs"
détermine une palette commune entre l'image courante et l'image "swap", ainsi
qu'entre l'image courante et une brosse avec laquelle on souhaite travailler.
La mémoire virtuelle permet de stocker les brosses en mémoire Fast ou sur votre
disque dur. Il n'est, cependant, pas possible de traiter d'images de 1600x1280
en 256 couleurs car il ne travaille pas comme Brilliance (toute l'image
doit être en mémoire Chip même si elle est partiellement affichée).
Conclusion
De nombreuses fonctions intéressantes sont apparues depuis la dernière
version. Ceci rend ce logiciel intéressant mais le module animation me semble
léger, et surtout il ne gère toujours pas les modes HAM (ce qui à mon avis est
dommage). Il est sur de nombreux points dépassé par Brilliance, mais il possède
une sérieuse avance sur le traitement des images. Les possesseurs de carte
graphique sans l'AGA seront intéressés par la possibilité de dessiner en 256
couleurs tant qu'ils possèdent le système 3.x. Personal Paint pourra sûrement
intéresser les inconditionnels de Deluxe Paint, par la reprise de son concept et
l'apport de fonctions intéressantes. La version 5 de Deluxe Paint devrait bientôt
être là. Affaire à suivre...
Nom : Personal Paint 6.1.
Éditeur : Cloanto.
Genre : logiciel de dessin.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 500 à 600 FF.
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