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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Pandora
(Article écrit par Jean-Philippe Delalandre et extrait de Tilt - septembre 1988)
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Pandora est un jeu d'aventure de science-fiction développé par PSI et édité par Firebird.
Vous y jouez le rôle d'un sauveteur intergalactique. Retour vers la planète d'une cité spatiale livrée
à la folie de son ordinateur... Parviendrez-vous à échapper aux robots-flics, aux abeilles géantes et aux hordes
impitoyables de punks galactiques ? Suspens et humour sont au rendez-vous !
Plantons le décor
En ce XXIIe siècle, le retour vers la planète d'une cité spatiale destinée aux missions
d'exploration de longue durée, sous la houlette de son ordinateur bogué au troisième degré,
pourrait passer pour un fait divers banal si ce n'était à vous qu'incombait la mission de mettre
hors d'état de nuire l'astronef fou. En allant sur le vaisseau, vous découvrirez que la plupart des
membres de l'équipage sont morts. Par contre, il semble que d'autres personnes soient à bord.
La station, vue de dessus, dévoile ses étroites allées sillonnées d'agents de sécurité
(robots ou humains), de personnages douteux et sans pitié (un punk à la crête multicolore),
d'insectes géants, de plantes carnivores et de monstres non répertoriés.
Il faut vous dissimuler sous de fausses identités pour espérer circuler sans être inquiété
et entreprendre de fructueux échanges, avec l'équipage. Il suffit d'ailleurs de fouiller
les nombreux cadavres qui jonchent le vaisseau pour se procurer les cartes d'identité nécessaires,
ainsi que divers objets dont la présence peut parfois paraître incongrue dans ce contexte.
Rencontres et combats
Les transactions avec des personnages vivants ("je t'échange mon livre de Shakespeare contre une
seringue") comme la fouille des cadavres font appel à un ensemble de fenêtres indiquant en
permanence, sous l'image principale, le contenu du sac à dos, des poches ou les objets,
présents en nombre limité, d'une fenêtre à l'autre en quelques mouvements de manette.
Le personnage, que vous guidez également avec la manette, éprouve parfois quelques difficultés à
se déplacer, mais ses plus gros ennuis ne sont pas à imputer à ce petit défaut d'animation.
Les inévitables rencontres avec certains personnages mal intentionnés peuplant la station
sont autrement plus redoutables et déclenchent automatiquement des bagarres dont l'issue dépend
autant de votre état physique et de votre arme que de votre habileté à choisir le bon moment pour
appuyer sur le bouton de tir.
Les coups que vous portez à votre adversaire atteignent, en effet, leur intensité maximale
lorsque vous frappez dans l'instant qui précède le changement de couleur d'un indicateur de
combat. Votre force physique ainsi que celle de votre adversaire sont indiquées en bas à
droite de l'écran.
L'exploration de la station se fait donc sous la menace permanente d'une mort violente et
sans appel, la partie ne pouvant être sauvegardée. L'accès à certaines pièces est interdit
par une protection électrique que vous devez désactiver, mais vous pouvez librement vous
introduire dans la plupart des cabines des membres de l'équipage. Les terminaux d'ordinateurs
que vous y trouvez vous refusent l'accès aux informations tant que vous ne disposez pas
de l'identité correcte. Au cours de la visite, les (bonnes) surprises ne manquent pas,
telle la découverte inattendue d'un bar dont le pianiste se met à jouer à votre approche.
Pandora dispose d'un scénario d'une richesse inhabituelle pour ce type de jeu ainsi que d'un traitement
graphique attrayant. Cela fait de ce jeu un logiciel très attachant.
L'avis de Mathieu Brisou
Était-il vraiment nécessaire d'adapter sur Atari ST et sur Amiga un jeu qui avait déjà fait la
preuve de son manque d'intérêt sur C64 ? Certes, ces deux nouvelles versions bénéficient
des qualités graphiques des machines 16/32 bits et peuvent faire un moment illusion. Mais il apparaît
bien vite que Pandora appartient, hélas, à la catégorie des jeux dont la vacuité se pare
d'une rutilance factice et trompeuse.
Le scénario devient vite ennuyeux et les défauts de l'animation qui bloquent trop souvent le
personnage le livrent à la fureur meurtrière de ses ennemis. L'issue des combats semble
souvent déterminée à l'avance et l'adresse du joueur n'est guère sollicitée. En outre, les versions
Atari ST et Amiga sont en tout pixel identiques, ce qui ne manquera pas de décevoir les possesseurs
d'Amiga qui sont en droit d'attendre une utilisation maximum des performances de leur rnachine.
Nom : Pandora.
Développeurs : PSI.
Éditeur : Firebird.
Genre : aventure.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Scénario plutôt surprenant.
- Système de jeu facile d'utilisation.
Les points faibles :
- Le personnage éprouve parfois quelques difficultés à se déplacer.
- Pas de sauvegarde possible.
- Des combats difficiles qui semblent joués d'avance.
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