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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Pacific Islands
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - avril 1992)
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Une bataille de chars comme si vous y étiez, avec ce nouveau succès d'Empire.
Youpi ! C'est par ce simple mot que je dis tout le bien que je pense de ce logiciel. En effet,
Pacific Island est une merveille qui va vous tenir en haleine pendant des jours et des jours. Bien qu'ici
on soit sur la terre ferme, j'ai retrouvé dans ce jeu le même plaisir que dans
Silent Service. Cela dit, c'est beaucoup
plus nerveux, beaucoup plus intéressant et surtout beaucoup plus fin.
En fait, quitte à faire référence à un logiciel célèbre, c'est tout naturellement à
Team Yankee que ce jeu
fait penser, puisqu'il s'agit en réalité de Team Yankee 2. Il doit son nom au fait que l'action se passe
dans l'atoll de Yama Yama, dont vous allez devoir reprendre le contrôle à l'aide de votre Team Pacific.
En début de partie, vous choisissez un personnage dans le fichier. Partant simple soldat, vous allez
gravir les échelons un par un, le logiciel sauvegardant vos états de service en même temps que la partie.
Le jeu, qui se prolonge au cours de 25 missions, parfois enchaînées les unes aux autres, va vous offrir la
possibilité de coiffer deux casquettes : celle de conducteur de char et celle de... Pardon ? Oui, je sais
qu'un conducteur de char met un casque, c'est une expression, casquette. Enfin, non, c'est un couvre-chef.
À propos de couvre-chef, donc, justement, la deuxième casquette que vous allez porter sera celle de commandant
en Chef. En effet, le jeu vous permet de diriger quatre unités de chars, chacune d'entre elles étant composée
de quatre chars. Du coup, vous pourrez soit piloter directement l'un d'eux "à la main", soit veiller au
déploiement de la force.
On pourrait croire que le jeu se résume à ces combats mais, en réalité, il existe une autre dimention dans
Pacific Islands, d'ordre économique, l'argent étant, on le sait, le nerf de la guerre : en début de partie,
vous disposez d'une somme de 55 millions de dollars qui va vous servir à acheter du matériel et des munitions.
En effet, plusieurs types de chars sont utilisables : Abrams M1, ITV (lance-missiles), Bradley M2, M113
(transport de troupes). Naturellement, l'adversaire est lui aussi équipé de différents engins blindés :
T62, T72 (le même en couleur), BMP2, BTR 60.
En cours de jeu, suivant que vous réussissez ou que vous échouez, vous augmentez ou, au contraire grignotez vos gains.
Il va s'agir de surveiller ces dépenses car, sans argent, vous ne pourrez pas continuer.
On connaissait l'expression "beau comme un camion" ; bientôt, on dira "beau comme un char". Car le graphisme
de Pacific Islands est sublime, il allie la qualité de la 3D, indétrônable pour représenter les volumes, à
la qualité du sprite, roi du détail. Parfois, je me fais peur en me relisant. Qu'importe. Le fait est que
le résultat est là devant nos yeux : le moindre engin aperçu au travers de la lunette de visée du char est
splendide et les couleurs sont superbes (comme dans Team Yankee). Rajoutons à cela que l'animation est un
peu lente et saccadée sur Amiga.
Naturellement, quelques râleurs vont dire que ce n'est pas de la simulation de char,
qu'un vrai char, Monsieur, ça ne se pilote pas aussi facilement et patati et patata. Ben oui, ce n'est
pas de la simulation, c'est mieux que cela puisqu'il s'agit d'un jeu, terme incluant une notion de plaisir
doublée d'amusement. Cela dit, s'il n'est pas question de simulation pure et dure, on peut en revanche
qualifier ce logiciel de jeu de guerre dynamique, le déploiement de 16 engins s'apparentant plus à la
haute stratégie qu'à l'arcade.
En ce qui concerne les commandes, rien à redire. Comme dans Team Yankee, on retrouve le célèbre écran en
quatre parties et surtout la possibilité de passer d'une machine à l'autre, la vue se faisant alors en
plein écran. Bref, non sans vous faire remarquer que le jeu sera traduit en français, je terminerai comme
j'ai débuté : youpi !
Nous autres militaires aimons les formules propres à marquer l'esprit des jeunes recrues, aussi dirai-je
sans ambage que Pacific Islands, c'est le choix sans l'embarras.
Nom : Pacific Islands.
Développeurs : The Mystery Machine.
Éditeur : Empire.
Genre : simulation de char/jeu de guerre.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Action dynamique et réaliste.
- De bons scénarios.
- Fonction de pilote ou de commandant.
- Nombreuses heures d'amusement et de frustration en perspective.
- Direction de quatre chars en simultané.
Les points faibles :
- A quatre, les fenêtres de jeu sont petites.
- Animation lente et saccadée.
- Peu de nouveautés par rapport à Team Yankee.
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