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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Oriental Games
(Article écrit par Jean Delaite et extrait de Génération 4 - octobre 1990)
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Avant d'être un rockeur, Jean du Sumo faisait, enfin, disons qu'il a toujours rêvé faire du sumo, ce
sport étant la seule discipline orientale qu'il ne maîtrise pas. Il est en effet ceinture noire de karaté
(sur IK+) et se débrouille bien dans d'autres
domaines (sur Budokan). Hélas ! Sumo, il
n'aura toujours pas essayé, mais Oriental Games, il aura testé ! L'équipe de Source nous propose ainsi son
premier jeu de combat multiple. Il est jouable à seize au mode tournoi et à deux joueurs en simultané.
Avant de commencer le jeu, je vous conseille vivement de lire la documentation qui l'accompagne, car
tout y est fort bien expliqué. Savez-vous qui est Miyamoto Musashi ? J'ai eu la surprise d'apprendre
que le moment où Kwei Chung Kane prend une urne pleine, chauffée au rouge, à pleins bras, dans Kung Fu
(le feuilleton), était véridique. Cela marquait la fin de l'enseignement chez les moines Shaolin. Le
seul problème de la documentation réside dans le fait que l'on y parle du sumo (qui n'existe que sur les versions
Spectrum et Amstrad, dommage) et non pas du kyo-kushink-kai, un art martial fort intéressant à jouer,
dont je ne sais rien du tout (d'ailleurs, mon dictionnaire sèche aussi).
Nous arrivons maintenant au jeu lui-même. Votre premier geste consiste à conduire votre "Situ°
(maître) au bureau des inscriptions pendant que vous êtes aux vestiaires où vous rassemblez votre
"Chi" (force vitale). Ici, plusieurs options s'offrent à lui : le niveau de combat (parmi trois),
le style de combat (tête-à-tête ou compétition), le nombre de joueurs (jusqu'à seize en compétition),
et enfin la super option : la programmation de la manette.
Lorsque les lourdeurs administratives ont été remplies, vous avez accès au dojo où vous attendent
trois sports : le kendo, le kung-fu et le kyo-kushin-kai (et donc pas de sumo).
Si vous avez choisi le mode de programmation de la manette en début de combat, vous trouverez
la page de l'éditeur qui vous attend, C'est là que réside le "plus" d'Oriental Games. Vous pouvez
examiner les postions de votre combattant. Chaque coup est composé de quatre mouvements. Maintenant,
à vous de créer votre coup personnel afin de surprendre l'ennemi. Le plus dur étant de trouver un
coup n'autorisant aucune parade. Du coup, vous pouvez sauter, frapper et reculer sur une des
seize positions de la manette. D'ailleurs, au niveau des mouvements, je trouve que l'animation
est fantastique, frisant le génial.
Les trois disciplines sont vraiment différentes, même si le décor ne change pas.
Vous êtes sur un ring vaste et moyennement séduisant graphiquement. On remarquera
que le kung-fu est plutôt lent et fort peu violent (quoique), le kendo est très réfléchi et
maîtrise plus particulièrement les coups de parade et d'intimidation que les coups d'attaques.
Mais ces combats aux bâtons sont assez décevants, ils offrent des coups réalistes, c'est-à-dire réduits
et donc peu ludique.
Quant au kyo-kushin-kai (décidément, pour écrire ce nom, il me faut constamment la documentation),
il s'agit d'un sport d'attaque et c'est d'ailleurs mon préféré. Il dispose de coups originaux
tels que le coup de tête (les types sont chauves, ça fait plus mal) et le coup de genoux dans les...(bip !).
A ce propos, les effets sonores ne sont pas convaincants même si la boîte du jeu affirme qu'ils ont
été numérisés.
En conclusion, je trouve qu'Oriental Games est le meilleur jeu de simulation du genre, avec une
documentation excellente qui vous explique l'état d'esprit qu'il faut avoir avant de combattre.
Mis à part l'absence du sumo dans la version Amiga et Atari ST, il existe un autre point noir :
l'absence d'un mode entraînement (qui n'est pas des moindres). J'aurais pu vous en parler beaucoup
plus longuement mais la place me manque, et je pense que vous en découvrirez encore plus par vous-même.
Nom : Oriental Games.
Développeurs : Source.
Éditeur : Microstyle.
Genre : jeu de combat.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Belle animation des mouvements.
- Jouable à seize au mode tournoi et à deux joueurs en simultané.
- La programmation de la manette.
- Trois disciplines.
- Excellente documentation.
Les points faibles :
- Pas de sumo.
- Graphismes moyennement séduisants.
- Décor qui ne change pas.
- Sons numérisés, oui mais pas de qualité.
- Le kung-fu est lent.
- Pas de mode entraînement.
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