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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Operation Harrier
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - janvier 1991)
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US Gold utilise la technique originale du rotoscape pour un simulateur de combat décevant.
Votre supérieur hiérarchique tape du poing sur son bureau en vous expliquant avec une fougue, digne
de son grade, la mission de la plus haute importance que vous avez à remplir. Il n'est pas commode,
votre supérieur, et plutôt que d'accepter l'ordre de tirer sur tous les ennemis volants de
la région, on a plutôt envie de lui envoyer une bonne rafale dans la tronche. Mais bon, si vous vous
êtes engagé dans l'armée, ce n'est pas pour descendre le premier colonel à la grande gueule venue,
c'est pour sauver votre patrie et éliminer tous les ennemis en vue.
Une fois votre mission comprise, vous devrez installer différents projectiles sur votre avion. Cette
manipulation est amusante la première fois, mais revient systématiquement à chaque nouveau départ,
tout comme le sermon de votre supérieur. A la longue, ces deux passages deviennent carrément insupportables.
Après quelques pages écran d'une beauté rare, il faut bien le dire, vous voilà en pleine phase de combat,
avec une vue de dessus de votre avion, selon le système du rotoscape, déjà employé dans
Rotox par la même équipe de développeurs.
Pour mémoire : lorsque vous actionnez votre manette, c'est le décor qui tourne autour de vous, alors que votre engin
ne bouge par du milieu de l'écran.
Vous aurez neuf missions à remplir, partant des croiseurs ennemis à détruire en passant par le bombardement
d'une piste l'atterrissage ou d'une usine d'armement. A chaque fois c'est avec le même système que vous
jouez, mal réalisé pour l'occasion. Votre avion se déplace lentement au-dessus d'un décor simplifié et dépourvu
de belles couleurs et de détails pouvant le rendre un minimum réaliste. Operation Harrier n'est pas suffisamment
travaillé pour ressembler à un simulateur, et trop lent pour être un jeu de tir.
Décevant, c'est le mot qui correspond le mieux à ce jeu. Après les pages graphiques prometteuses, assez jolies
mais tout de même pas exceptionnelles pour de l'Amiga, on tombe sur un jeu ennuyeux et mal réalisé. Dommage.
Le bla-bla onomatopéique du supérieur vous amusera la première fois (il est muet sur Atari ST) et vous gonflera
rapidement. En plus, ce jeu est pourvu d'une des protections les plus débiles que j'ai jamais vues : un disque
noir avec un système de coordonnées imprimées en... noir. C'est illisible, et ça ne sert à rien. Cette absurdité
est commune aux deux versions. Affligeant.
Nom : Operation Harrier.
Développeurs : Creative Materials.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu de tir.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 4,5/10.
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