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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Nuclear War
(Article écrit par Human Ktulu et extrait d'EmuNova - janvier 2007)
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Introduction
Voici un bon jeu purement stratégique en tour par tour. Votre but : exterminer toute menace ennemie, et surtout,
éviter de vous faire exterminer ! C'est sans aucun doute un des jeux les plus engagés que j'ai vu à ce jour,
toutes les grandes personnalités de l'Histoire récente y sont d'ailleurs parodiées avec beaucoup d'humour !
Cette version Amiga, par rapport à l'adaptation du jeu MS-DOS, est incomparable. Le haut-parleur fait place à de
vrais sons, et nous avons même droit à des animations fort sympathiques.
Attention, ce jeu présente des incompatibilités sous WinUAE, je vous recommande fortement une configuration minimaliste
(A500 avec 512 ko de mémoire).
Présentation générale
Voici donc une petite brochette de personnalités que vous devrez affronter par ogives interposées. Il n'y a pas de règles
d'engagement, tous les coups sont permis ! Cliquez sur le titre pour commencer avec des adversaires aléatoires ou
choisissez-les en cliquant sur les personnages. Vous remarquerez que les autres font la grimace à chaque clic,
eh oui, vous leur retirez l'occasion de vous envoyer une rouste nucléaire magistrale ! Votre sélection terminée,
cliquez sur "Nuclear War", et que le plus pervers soit vainqueur !
Astuce : chaque personnage a sa propre stratégie. "Ghandji" essaie de vous soutirer un maximum de population en usant
de la propagande. "Kadaffy" utilise surtout des missiles et enfin "Raygun" produit énormément d'armement. A vous de
découvrir les autres, et surtout leurs failles ! Et vous, quelle sera votre stratégie ?
Le bunker antiatomique
Si vous citoyens meurent à petit feu à cause des radiations, vous êtes confortablement installé dans votre QG.
Donner des ordres derrière d'épaisses plaques de plomb c'est une chose, mais ne vous croyez pas invulnérable pour
autant hé hé !
L'écran de contrôle principal de votre bunker est réduit à sa plus simple expression, donc il n'y a pas de place pour
les excentricités. Le jeu se fait en tour par tour. Vous avez des capacités d'attaque, de défense et de production.
Votre ressource vitale : votre population.
La diplomatie
Sur les écrans bleus où siègent vos ennemis figurent des émoticônes. Cela permet de montrer votre degré d'hostilité à
l'égard d'un belligérant. Ne me demandez pas à quoi servent les chiffres en rouge, je n'ai pas réussi à faire le
rapprochement avec un effet concret.
L'attaque
Comme vous le constaterez, en début de partie les stocks d'armement ne sont pas terribles.
Pour construire des armes, sélectionnez l'icône "Build" et passez votre tour en sélectionnant "Nuclear War". Au tour suivant,
votre population aura produit des fusées, des têtes nucléaires, des bombardiers, et peut-être même un système de défense.
Pour utiliser un missile, il vous faut deux tours. Sélectionnez la capacité du missile souhaitée, 10 MEG, 20 MEG, 50 MEG ou
100 MEG. Il se déploie alors. Passez votre tour pour valider votre action. Sinon, vous pouvez encore changer de stratégie.
Au tour suivant, choisissez votre tête nucléaire de la même manière que les missiles. Pour ce faire, allez sur l'écran
d'un ennemi et sélectionnez une de ses villes. Lorsque la ville est ciblée, sélectionnez la taille de l'ogive. Attention :
l'ogive ne peut être supérieure à la capacité du missile. Vous armerez alors votre engin de mort. Passez votre tour
et constatez les dégâts occasionnés.
Les bombardiers s'utilisent comme des missiles. L'avantage, c'est qu'ils peuvent être utilisés plusieurs tours de suite,
tant qu'il reste de la place dans la soute. Le NP-1 contient 50 MEG de capacité, et le GR-2 100 MEG.
La défense
Défendre vos villes permet de préserver votre population, donc votre puissance. Pour cela, il existe trois moyens.
Les plates-formes de défenses : si vous pensez qu'un missile ennemi, ou pire qu'un bombardier va attaquer une de vos villes,
sélectionnez une plate-forme. En sélectionnant un système LNDS vous protégerez toutes vos villes contre les attaques de
missiles pendant le tour suivant. La plate-forme MEGA à les mêmes propriétés que le LNDS, mais il peut en plus arrêter
les bombardiers. Attention : de tels systèmes ne vous protègent que le temps d'un tour, ils sont par ailleurs très difficiles
à fabriquer, donc utilisez-les à bon escient.
La propagande : c'est le meilleur moyen de récupérer les civils perdus à la dernière attaque. Sélectionnez la ville que
vous voulez cibler, sélectionnez l'icône "Prop" puis passez votre tour. Attention : il se peut que cela déclenche une
attaque spéciale, mais il se peut aussi que cela soit vous qui perdez de la population si la propagande échoue !
Le troisième moyen, c'est... la chance ! A chaque tour, des catastrophes et des bonus peuvent vous tomber dessus ou venir
du ciel, et dans cet ordre bien entendu.
La fin des temps ?
Le vainqueur est celui qui survit, ou qui a le plus de points. Les points se calculent en fonction des cibles détruites,
de la population restante et enfin, si vous avez eu un accès de pacifisme, des ogives en stock.
Ah oui, encore une chose, lorsqu'un de vos ennemis disparaît, tout son arsenal est lancé par le "dispositif post-mortem"
contre tous les survivants. Cela peut conduire à la destruction totale de la planète !
Conclusion
Nuclear War est un petit jeu, tourné stratégie mais bien pensé, qui met surtout l'accent sur l'humour. Bien que
terriblement difficile, il m'a fait passer de bons petits moments notamment grâce au côté aléatoire de la victoire.
Bref, je dirai que ce jeu à un potentiel d'amusement massif !
Nom : Nuclear War.
Développeurs : New World Computing.
Éditeur : New World Computing, US Gold.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Le côté humoristique.
- Simple avec une prise en main rapide.
- Les événements et bonus à chaque tour évitent de tomber dans la monotonie.
Les points faibles :
- Un seul joueur humain.
- Un peu court.
- Domaine audio pas assez développé.
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